sulfite | Vos nouvelles. |
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Je suis accro
Inscrit: 14/02/2011 17:11
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Pour tous ceux qui aiment écrire et peut-être avoir des retours, je lance ce sujet. Le principe est simple : poster des nouvelles de quelques lignes. Evidemment, je me lance en premier, peut-être auront ces quelques mots la force d'inspirer qui que ce soit. Faites place, ténor de la littérature !
" J’ai dit à mon père que j’allais rejoindre quelques amis pour boire un verre. En réalité, c’était mentir, parce qu’aucune ville dans le monde n’était plus vide d’amis que Montpellier en ce brûlant dimanche soir. Je me suis retrouvé seul dans un bar aléatoire, le seul ouvert de la rue de l’Aiguillerie. Après quelques pintes et deux bourbons, le barman est venu s’excuser de n’avoir pas le temps de me parler, comme ça faisait deux heures que je stagnais là. J’ai répondu que j’aimais mon whisky sec et sans questions. Il m’a offert un verre. Il y avait cette fille à l’autre angle du bar, dans la chaleur étouffante, et la teinte de ses cheveux frappait d’un halo brun le mur juste à ses côtés. Je l’ai jouée théâtrale. Mademoiselle, est-ce que vous me permettez de vous rencontrer ? Après quelques instants brefs et deux trois réponses à la con, elle semblait préoccupée par son téléphone. Je me suis demandé si quand elle le suçait, elle le regardait droit dans les yeux et si il lui répondait par un regard entendu. Je me suis demandé à quoi ressemblait son cul et si ses seins tournaient comme deux glaçons dans un verre de rhum, quand elle se balançait sur lui. Elle m’a souri d’un air gêné, et j’ai détourné la tête pour qu’elle puisse se casser. Un peu plus tard dehors, il y avait une blonde aux cheveux courts, comme une île blanche au milieu d’un océan d’inconnus. Je l’ai toisée un instant en buvant un quatrième bourbon et ça m’a un peu foutu la gerbe. Je me suis dit qu’il valait mieux que je me casse. Je suis allé pisser, puis j’ai remonté la rue. Après un instant, j’ai entendu crier « Monsieur aux bretelles ! » Comme j’étais un peu ivre, j’ai mis un peu de temps, puis je me suis arrêté et je les ai attendues. Sa copine était bien plus jolie qu’elle, mais ça m’a fait plaisir qu’on m’interpelle, alors que j’attendais rien de cette nuit. J’aurais peut-être pas du dire que je me cassais dans deux jours. En haut de la rue, je leur ai dit au revoir et j’aurais peut-être du la regarder plus ostensiblement. Mais j’avais pas vraiment envie d’elle. Je me suis cassé et elle m’a suivi. « Eh ! Jude aux bretelles ! » J’avais l’impression d’en avoir pas fini avec cette nuit. Ça m’a un peu gonflé, même si elle était jolie. On a marché un peu et je lui ai dit qu’il fallait que je pisse. Je me suis éclipsé dans une petite rue à la con et une fois hors de vue, je me suis mis à courir. Je me demande si elle m’attend encore. A une centaine de mètres de chez moi, alors que la rue était pleine d’un vide cinglant, une fille, un peu comme au hasard, m’a précédé. Comme on était seul, elle jetait des regards inquiets vers moi, comme si elle ne me regardait pas. J’ai fait semblant de ne pas la suivre, même si on prenait le même chemin. J’ai changé plusieurs fois de trottoir, mais rien n’y faisait. J’ai même sorti mes clefs pour montrer que j’étais sur le retour. J’ai passé ma porte sans faire exprès ; quand je me suis retourné, je l’ai surprise sous ma semelle et elle a presque hurlé de peur. Je lui ai souri et je suis rentré chez moi. J’aurais peut-être du lui dire que j’avais envie d’elle après tout. Mais je me suis rappelé que cette soirée avait un peu quelque chose d’un enfant mort-né. J’ai quand même pris un petit rouge avant de me coucher. C’était sympa. J’ai pas vraiment perdu ma soirée, c’est un peu comme si j’avais mis au monde un gosse déjà congelé. "
Contribution le : 14/08/2012 02:54
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Wiliwilliam | 0 #2 |
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La loi c'est moi
Inscrit: 07/04/2012 19:19
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DRAGON QUEST ========= Vous entrez dans la Salle de l'EAU. Splendide, vous trouvez un œuf visqueux. Entrez dans la salle Suivante
Contribution le : 14/08/2012 02:59
Edité par Wiliwilliam_ sur 3/10/2012 16:04:25
Edité par Wiliwilliam_ sur 3/10/2012 17:00:44 |
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sulfite | 0 #3 |
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Je suis accro
Inscrit: 14/02/2011 17:11
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C'est mon site effectivement Je ne voulais pas faire de pub, mais simplement partager ce que j'écris, et surtout voir ce que les autres membres du forum écrivaient, question d'émulation.
Contribution le : 14/08/2012 03:09
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Wiliwilliam | 0 #4 |
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La loi c'est moi
Inscrit: 07/04/2012 19:19
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ton site est très pur, c'est nickel pour des nouvelles, juste peut être faire des onglets sur le côté pour des catégories, un menu, une accueil....etc!
Contribution le : 14/08/2012 03:10
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sulfite | 0 #5 |
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Je suis accro
Inscrit: 14/02/2011 17:11
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Je t'avoue que je ne m'attendais tout simplement pas à de la visite et que je tenais ça, tout simplement pour le tenir, donc pas d'option ergonomique à la base. Une simple base de donnée de ce que j'écris, un peu comme peut l'être un répertoire FTP quand il s'agit de stocker des conneries. Mais comme tu as l'air intéressé, je me demande simplement si tu n'as pas de tes écrits à faire partager, ce qui me ferait réellement plaisir, et je pense de même pour tous les autres koréusiens qui ont des affinités pour les lettres. Histoire de lancer le truc
Contribution le : 14/08/2012 03:16
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ze_dadu | 0 #6 |
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Je masterise !
Inscrit: 05/06/2008 18:47
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Aucune idée de qui c'est je crois que j'ai lu ça sur 9gag:
"Le tout dernier homme sur Terre mange, quand quelqu'un frappe à la porte"
Contribution le : 14/08/2012 03:30
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Undead | 0 #7 |
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Je poste trop
Inscrit: 05/10/2007 21:54
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Citation :
The last man on Earth sat alone in a room. There was a knock on the door... -Frederic Brown You're welcome Mais le topic s'intitule: "vos nouvelles", donc on va éviter dès le début les HS, genre postage de nouvelles, d'histoires courtes ou autre trouvées sur internet. Que des originaux, merci.
Contribution le : 14/08/2012 03:57
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Sebmagic | 0 #8 |
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J'aime glander ici
Inscrit: 26/11/2007 22:04
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J'adore écrire des nouvelles, mais ce n'est pas exactement au format du forum. En ce moment je suis sur une nouvelle mais ça risque d'atteindre les 40 pages sur OpenOffice.
Ceci dit je suis un peu bloqué sur cette nouvelle, et je vais peut-être essayer d'en écrire des petites ici, l'idée me plait bien ! J'en avais écrit une en collaboration avec ma soeur en 2006, bon on était jeunes et le style n'est pas exceptionnel et y'a des fautes probables, c'est même à la limite du nian-nian mais si ça peut en intéresser certains : http://sebmagic.deviantart.com/art/Silence-de-la-Cruche-61327758
Contribution le : 15/08/2012 21:45
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doumden | 0 #9 |
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Je suis accro
Inscrit: 03/03/2005 19:34
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Citation :
Je viens de la lire et c'est franchement pas mal ! Je m'attendais pas du tout à la fin. Mais qu'est ce qu'il faisait pendant 1 heure chaque jour ? :bizarre: Ca me tracasse maintenant :-D
Contribution le : 15/08/2012 22:58
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sulfite | 0 #10 |
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Je suis accro
Inscrit: 14/02/2011 17:11
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C'est sympa ! Ça me plairait de lire quelque chose de plus récent, si tu n'as pas trop la flemme de tout recopier !
En attendant : Le 11 juin 2012, 3h12 Il y avait ce film, 21 grammes. Le poids de l’âme qui s’en va, ce qui manque à ton corps, une fois que tu meurs. Pour moi c’est plutôt un litre et demi, le poids de l’âme. Boire du rouge pour avoir l’esprit blanc et léger, le paradoxe. Les chats se battent, toute la journée, moi je reste là, à les regarder faire. Je ne m’emmerde même pas. J’ai beaucoup trop de temps pour me faire chier. Cela doit faire trois semaines que j’ai pas touché un rasoir. Je crois même que la dernière fois, c’était pour me raser les couilles. Le dimanche, c’est le jour où j’ai le droit de boire seul. La semaine, c’est quand je bois avec les autres, mais c’est moins rébarbatif. En général, je reste pas trop seul. Pas que je m’emmerde. Je suis un peu trop captivé par le vide qui m’entoure. A part les chats. Au début, j’étais content que Julie m’amène son chaton, mais il est quand même gonflant à force. Sauf que dès fois, il vient coller sa tête contre la mienne, il me lèche la tronche, il frotte ses oreilles contre mes joues, il essaie de foutre son trou du cul sous mon nez pour ses histoires de phéromones. Je crois que c’est ça qui me manque quand je suis tout seul, quelqu’un qui se blottit contre moi. Sinon, c’est pas que je me sens pas fort, c’est pas que je me sens nul, c’est juste que j’ai qu’à attendre. Ça suspend le temps quand on se blottit contre moi. Au final, quand on ne fout rien, les journées passent. Mais quand on a quelqu’un contre soi, c’est là qu’on peut enfin imaginer ce que veulent dire les secondes et les minutes, parfois les heures. Il n’y a rien de mieux que ça pour activer les pupilles, éclairer le regard. Mais bon, là c’est qu’un chat. Je l’aime bien, mais la plupart du temps il me gonfle il fait du bruit. Parfois, juste parce qu’il est con, il essaie de grimper le long d’une porte. Je sais plus de quoi je voulais parler. Ne rien foutre, à la fin, c’est accablant. Mais quand quelqu’un vient te faire chier pendant que tu fous rien, qu’il vient te dire que tu dois te ressaisir, faire un truc, te prendre en main tout ça, t’as juste envie de le foutre entre quatre murs et de le regarder faire. Tu lui laisses une porte, et elle donne sur les chiottes ; celle sur la rue est strictement inexistante et elle s’appelle volonté. Souvent, comme je m’endors pas trop, j’essaie d’imaginer ce que je pourrais faire. Tu te dis que tu vas te lever à huit heures, que tu feras vingt pompes, tu prendras ta douche, puis t’iras boire un café et lire un journal, tu donneras ta monnaie au clodo devant la porte, il te serre la main, tu lui racontes une histoire et tu lui descends un thé, tu fais le linge, tu manges à midi, et après tu vas te balader ou faire un musée, le soir tu fais un resto avec un ami, et tu te bourres la gueule. Sauf que le problème c’est que quand je pense à tout ça, c’est cinq heures du matin, et se lever trois heures plus tard sans être sur de s’être endormi, c’est plutôt démotivant. Les chats, ils s’endorment quand ils veulent, ou alors c’est la fatigue qui les prend. Pourtant, eux aussi ils foutent rien. Du coup je me réveille à quatorze heures, et le temps d’émerger, t’es tout juste prêt pour l’apéro à dix huit heures sans avoir pris ta douche. Et pas rasé non plus. Ça recommence sans cesse. Parfois tu te réveilles ailleurs et c’est encore plus difficile. Tu fumes trois ou quatre pétards, t’as simplement envie d’être chez toi et t’oses pas squatter la douche parce que les serviettes sont sales. J’envisage le métro vers dix-neuf heures, c’est déjà tard, puis la parano, non merci. Dès fois je pourrais rester au même endroit une semaine pour m’éviter la route, même s’il y a trois stations. C’est un cercle vicieux. La seule chose qui me fait dégager, c’est quand mes hôtes sont plus motivés que moi. Qu’ils me disent que je vais passer une soirée excellente en boîte, que je paierai peut-être mon entrée vingt balles et mes bières sept, mais que je vais m’éclater à mort. A ce moment là, en général je rentre chez moi. Et ce sont ces cons de chats qui se chargent de la musique. Quand j’étais plus jeune, pour écrire, il me suffisait d’ouvrir un cahier ligné. Les lignes, putain, ça me faisait peur mais ça me donnait envie. Ça sortait tout seul, avec deux trois conneries dans le dictionnaire des synonymes pour faire bien, et un ou deux mots de ton grand père dont t’apprends le sens à noël quand t’oses ouvrir ta gueule. J’aimais bien, je le faisais chaque soir. Je me mettais sur mon bureau, face à la fenêtre, je regardais le laurier rose se balancer sur lui-même, le pin immobile, parfois frémissant légèrement. Puis quand le voisin faisait son tour dans son jardin et qu’il m’avait vu, je me mettais à écrire. Maintenant, c’est différent. Quand je vois ces putains de cahiers lignés, avec ces pages que j’ai arrachées pour épargner les autres, j’ai tout simplement peur. C’est un peu comme se noyer. Quand ça t’est arrivé une fois tu mets plus la tête sous l’eau. Je me dis que, malgré le temps, les phrases ne se donneront plus la main, elles seront belles individuellement, mais le tout ne sera plus qu’un rien. Aujourd’hui, j’étais content parce que j’ai fait la moitié du programme. Je me suis levé vers midi, j’ai pas mangé, mais je suis allé acheter des clopes et boire un café à côté. J’ai parlé avec les serveuses. La nouvelle, je lui ai appris les déclinaisons du pastis : tomate, perroquet, mauresque, etc. Un peu comme un alcoolo, mais moi j’avais un double café. Ça m’a fait me sentir bien. Ensuite je suis rentré et tout a reprit son cours. Il est quatre heures seize du matin. J’ai beau habiter Paris, j’ai toujours le malheur d’entendre les premiers oiseaux. A l’époque, ils étaient dans le pin, à deux mètres de ma fenêtre. Vers quatre heures, j’essayais d’écrire encore un peu, ça marchait moins. Alors j’ouvrais, je me mettais sur le rebord et je fumais une clope. J’ai planqué tous les mégots dans les trous que les guêpes avaient fait dans le bois, puis quand ça a dépassé, je les ai foutu dans la gouttière. Après, je grillais un encens, ma mère trouvait toujours ça suspect, mais elle n’a jamais rien dit sauf une fois où j’étais encore sur la fenêtre. Après ça, j’étais dans le centre-ville et j’avais les pigeons côté urbain et les mouettes qui venaient de la mer, de l’autre côté des combles. L’année suivante, il y avait des platanes sur ma route, et des tonnes d’oiseaux. Je n’arrive pas vraiment à voir la limite entre quatre heures et quatre heures dix. Eux la voient et se mettent à chanter. C’est toujours à la même heure, sauf quand on est assez con pour en changer. Quatre heures vingt deux, fin de la bouteille de vin, j’entame la deuxième. Je fume encore une cigarette et j’ai pissé dans le lavabo, un truc que tout le monde peut pas faire. Y’a ces oiseaux qui chantent, c’est peut-être la pire des musiques, et même quand je mets du jazz à fond je sais qu’ils sont là. Ils se lèvent tôt pour vivre. Je sais que t’as un oiseau sur toi quelque part. Je sais que tu ne savais pas que je m’adressais à toi.
Contribution le : 19/08/2012 18:08
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aioren | 0 #11 |
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Contribution le : 19/08/2012 19:16
Edité par aioren sur 11/2/2014 20:58:27
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angetocard | 0 #12 |
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Ma miénne (pas trop de motivation pour la suite.) :
Hier vers 03h45 quand les rues sont arpentées par les quelques fêtards qui sortent de boite éméchés comme certains S.D.F qui ne croient plus trop en la vie, un coup de feu se fit entendre ce qui fit aboyer les quelques chiens du patelin. Le lendemain matin, en descendant de chez moi, parfumé et rasé comme pour aller a un entretien d’embauche, je fis une découverte. Un corps étalé sur le sol sans chaussure et avec écrit « NF » en gros sur son front. Au début je cru que c’était un pauvre homme ivre, mais en regardant de plus près, je vis ses yeux blanc, et que son poul ne bâtait plus. (Comme on me l’avait appris au cours de secourisme obligatoire au boulot). Stupéfié, je pris aussitôt mon portable pour prévenir la police mais mon portable se mit a vibrer. Un sms plutôt étrange et en masqué (ce qui est normalement impossible) avec écrit : - [cache le corps] Choqué et intrigué je me mit à regarder autour de moi comme si j’étais le meurtrier et d’un coup en glissant mon téléphone dans ma poche, mes jambes se mirent à courir toute seul mais a peine 100metre plus loin un appel lui aussi en masqué me stoppa net. 3 sonneries puis 4 puis 5 puis 6, un moment d’hésitation avant de répondre d’une voix tremblante : - A…a…llo Une grosse voix sure me répondit : - Cache le corps. Je te regarde... Là un gros blanc malsain se fit ressentir, la peur monta en moi de plus belle quand d’un coup une voiture assez grosse fonça sur moi, à la manière d’un toro sur la cape rouge d’un toréro. Le bolide pila sec, et deux gros blacks genre vigiles d’une grande boite de nuit sur paris sortirent avec le regard plein de haine. L’un de ces deux molosses me plaqua violement contre le sol m’attacha les mains avec une corde froide et me mit un sac en plastique jaune sur la tête ensuite l’autre mec me prit par le cou et me balança tel une vieille chaussette a l’arrière du véhicule qui sentait le chien mouillé. Sans même que j’eu le temps de reprendre mon souffle, la voiture partait a vive allure vers une destination mystérieuse. J’étais tremblant, et je voyais la vie en jaune à cause de ce putain de sac plastique. Puis plus rien…… Je me réveille en sursaut et en sueur, et m’aperçois que je viens de faire un mauvais rêve alors je prends 30secondes pour me remettre de mes émotions puis saute du lit, prend des vêtements propre dans l’armoire et part en direction de la salle de bain. Après 30 minutes de douche, rasage et autre pouponnages, je choppe un bout de pain dans la cuisine et sort de chez moi en sifflotant content que cette histoire ne soit qu’un mauvais rêve, mais après avoir fermé ma porte a clef, et avoir fait 3 ou 4 pas, je vois cet homme (celui de mon soi-disant rêve) toujours sans chaussures et avec ces mêmes initiales « NF » sur le front. Je n’en reviens pas, je frotte mes yeux mais le corps et toujours là. Alors, je me dis que je ne rêve plus et prend mon téléphone pour appeler la police. Je tape le 12 sur les touches de mon portable, attend 3 ou 4 sonneries avant qu’une boite vocale se mette en route disant : - Cache le corps. Je te regarde... Même pas le temps de raccrocher que je jette mon téléphone avec violence sur le sol. Réellement choqué je commence à courir. Arrivé à quelque maisons de mon lieu de travail j’aperçois encore ces deux hommes grands et forts assis l’un au volant avec un soda a la main, l’autre sur le siège passager en train de fumer une cigarette comme si c’était un gros cigare cubain avec un air détaché. Là, je ne comprenais plus rien, je ne savais plus si c’était un cauchemar ou la réalité alors je me frottais les yeux , me pinçais mais les deux hommes étaient toujours là à papoter. Donc en mode furtif accroupi derrière une grosse bagnole noire garée juste avant celle des deux hommes je me mis à écouter leur conversation et j’entendis une phrase venant du type avec sa clope au bec : - « Si je retrouve cette enflure qui nous a échappé, je le bute » Là mon cœur se mit à battre de plus en plus fort et des grosse goutes de sueur parcouraient mon front, je venais de comprendre qu’ils parlaient de moi. Ne sachant que faire, je pris la décision de partir au boulot en mode furtif tel un chat de gouttière, mais d’un coup l’un des deux hommes bondit hors du véhicule et commença à se diriger vers moi (surement pour aller au tabac). J’étais perdu, accroupi entre deux voitures avec cet homme qui n’allait pas tarder a tomber nez à nez sur moi. Sous le choc je m’évanoui mais quelque secondes plus tard, je repris mes esprits et j’aperçu que les deux hommes m’avaient emmené dans un hangar et attaché les mains dans le dos sur une chaise pourrîtes en bois avec en fond d’ambiance un vieux tourne disque qui jouait un air joyeux. Devant moi je pouvais voir à environ 3 ou 4 mètres un écran géant posé sur un empilage de caisses en bois de supermarché et non loin de cet écran une horloge digitale qui chronométrait le temps qui passe et juste au dessus écris a la craie et en italique : - « quand l’horloge indiquera 3H30 tu fixeras l’écran » L’horloge indiquait que j’étais dans cette situation depuis déjà 2h, il me restait donc environ 1h pour me libérer les mains et m’échapper avant qu’un truc se produise sur l’écran. 5 minutes plus tard n’ayant pas bougé d’un poil de peur qu’il m’arrive quelque chose je me mis à me débattre comme un fou mais a fur et à mesure que je me débattais, le volume de la musique augmentait, je ne savais pas si c’était une hallucination mais la musique commençait à devenir insupportable. Je me résignais donc à essayer de me détacher et attendi la boule au ventre que cette putains d’horloge affiche «3H30 ». Au bout d’un moment assez long, la musique stopa net et l’écran s’alluma, alors que l’horloge n’indiquait que 3h20 un texte défilant a la manière d’un générique de stars wars : « Tu ne t’en sortira, pas vivant. Tu as perdu >>. Puis un homme de 50 ans environ apparu a l’écran. Il avait un long manteau noir des gants en cuir marron et un chapeau tombant sur ses yeux. D’une voie sure, l’homme me dit : - « Bonjour, dans quelques instants l’un de mes gardes du corps viendra vous libérer. Suite a cette libération vous aurez 3 jours pour vous munir d’une arme et tuer un homme. » Aussitôt un homme arriva en courant coupa la corde qui liait mes mains, me leva brutalement et me balança par la porte de secours, il se mit à rire et lança une enveloppe a mes pieds. J’étais sonné et un peu écorché sur l’avant bras mais rien de grave. Je pris l’enveloppe mais un grand flash blanc me fit perdre connaissance. J’entendi mon réveil sonner, et me rendi compte que je venais encore de faire un mauvais rêve maisen regardant sur la table de chevet, je vis cette enveloppe cachetée et mes blessures légères n'avaient pas disparues....
Contribution le : 20/08/2012 01:15
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