Le topic des araignées au plafond

Il ne faut pas oublier que les dépressifs ça a aussi des raisonnements totalement biaisés. On m'a tenu des discours suicidaires et l'argumentation du "pourquoi je ferais mieux de mourir" fait vraiment halluciner (en plus de faire mal quand on voit à quel point en sont ses proches/amis/etc).
Chaque cas est différent mais de manière générale c'est ce que j'ai pu constater. En dépression on ne voit rien qui permette de s'en sortir et quand on atteint vraiment le fond du fond on peut tenir des raisonnements totalement absurdes.
Faut être patient dans ce cas, ne pas braquer la personne en lui disant "voyons voyons, tu dis n'importe quoi, secoue toi les puces didjou ! Sort, force toi ! " (car elle n'est pas capable d'entendre ce genre de conseils qui pour elle représentent l'inatteignable au moment t). Il faut soutenir à fond quoi qu'il se passe, être présent...
(et ayant vu un très proche parent aller en HP contre son gré par ce qu'on a pas vu à temps/pas vu à quel point ça allait mal, je peux vous dire qu'on s'en veut quand on voit qu'il est trop tard pour éviter la case HP et qu'on est pas passé loin de la case suicide).

C'est aussi là où un psy est nécessaire. Les proches qui soutiennent c'est très bien et ça représente un vrai plus, mais le psy c'est indispensable car lui a les clés pour comprendre et aider la personne.



Bref, un poil brouillon comme intervention mais c'est mon ressenti. (après perso et sans jugement du tout pour les autres car chacun réagit à sa manière et comme il peut, chui loin d'être en forme moralement mais j'ai tellement souffert des dépressions des autres que j'ai pas envie de faire la même à ma famille... c'est ce qui me boost à rester un minimum ok, pas pour moi mais pour mes proches)

Alors, là je suis pas du tout d'accord avec les derniers posts.

Déjà, il ne faut pas oublier que chacun le vit d'une manière différente, et elle peut-être très opposée d'une personne à l'autre. Tous les dépressifs n'ont pas d'idées noires / d'envies de suicide / .. . Pour reprendre la métaphore du chemin et de la montagne, par exemple certains les verront très bien, ils sauront très bien comment s'y prendre, mais n'auront aucune motivation ou aucun espoir, tandis que d'autre arriveront très bien à "gravir la montagne" mais auront toujours un mal-être au plus profond.

Au niveau de l'idée d'aller voir un psy qui aidera peu importe le cas, je ne suis pas d'accord non plus. Il y a plusieurs cas où l'on ne peut pas comprendre à quel point c'est profond sans l'avoir soi-même ressenti. De plus, tout le monde n'a pas forcément envie de raconter sa vie à un psy. Ou tout simplement, certains dépressifs ont juste une "méthode" pour régler le problème en cas de baisse.

Quant aux solutions, elles sont tout aussi nombreuses que le nombre de dépressions. Certains s'en sortent avec une activité qui leur plaît, d'autres ont besoin de se confier, tandis que d'autres ont besoin de trouver une motivation, .. .

Je reviendrais étoffer le post ou en referais un autre quand j'aurais un peu plus de temps, mais je suis quasiment sûr que chaque personne qui a posté ici l'a vécu d'une manière très différente.

Et ça dit quelqu'un de construire un fort en Alaska pour y dormir ?

Enfin juste une idée comme ça, parce que la vie paraîtrait plus simple, et puis, y'a que ça de vrai, dormir.

Quand je me relis, j'ai l'impression d'être en désaccord avec tout le monde au final o:


Citation :

La dépression est aussi une maladie. En fait, tu ne peux pas comparer aux autres, puisque même dans la pauvreté, certaines personnes seront heureuses. Le raisonnement est tout autre. Il y a tout un tas de facteurs à prendre en compte, comme la situation sociale, biologique et psychologique. A partir de là, tu ne peux pas comparer un dépressif à quelqu'un de pauvre ou autre.

Vous savez, c'est pas aussi simple que ça. On peut très bien ressentir un mal-être égocentré mais, malgré tout, savoir qu'il y a pire d'un point de vue externe ET tenter d'aider les autres.

J'ai beau être dans un état relativement mauvais, ça ne m'empêche pas d'aider les autres. Je passe beaucoup plus de temps à aider les autres qu'à m'aider moi-même, personnellement.

Beaucoup plus simple de combattre les obstacles externes que les obstacles internes.

Et si on part du principe qu'il y a pire ailleurs (ce qui est vrai), plus personne ne peut se sentir mal, si ? Ce serait un putain de paradis sur terre.

Et si on part dans ce sens là, quand on voit quelqu'un d'heureux, on va lui dire : "hey, sois pas heureux, y'a mieux ailleurs !"

?


PS : je répond aux MPs après

Citation :

Ahah, je connais ça, je me souviens une pote m'a demandé textuellement un jour "Pourquoi t'es aussi gentil avec les gens ?" Et j'ai répondu que si j'arrive pas à être heureux au moins je peux tenter de rendre heureux les autres.

Bonjour (non, je ne suis pas matinale, je ne dors pas, nuance !), bon bah du coup : courage (oui parce que bon, quand même).
Pour avoir été foncièrement dans la merde durant des années, je comprends parfaitement ta façon de réagir (au collège je fuyais la réalité en dormant dés que possible).
Après le souci c'est que c'est difficile d'en sortir seul, surtout quand la source du problème n'est pas réglée. Après, régler le problème ne gommera pas tout (j'ai clôturé un gros chapitre bien boueux de ma vie y'a pas longtemps, et depuis j'angoisse encore plus qu'avant et je crois que je fais ma crise d'ado en retard, grosse ambiance).
J'ai peur de rater ma vie, d'être inutile, de jamais avoir d'enfant. L'avenir me semble être une vaste blague, comme si au final puisque t'en as tellement bavé dans le passé, tu vas forcément en baver dans le futur. Du coup j'ai souvent envie de me cacher sous la couette et d'attendre. Alors, pour combattre ça, je me suis fixée un but : J'adore lire et écrire et que ce soit en un an ou en toute une vie, je veux réussir à terminer mon projet d'écriture. Ça paraît con, mais quand je perds pied, je m'accroche à ça (oui, ça peut être vu comme une fuite, mais je préfère voir ça comme "la protection d'un monde").
Après, je ne te conseillerai pas d'aller voir un psy mais je ne te déconseille pas non plus d'aller en voir un, peut-être que ça t'aidera, moi non ^^'. Je sais que parler de ce qui allait pas, du pourquoi du comment, sans avoir peur des mots, ça m'a vachement aidé, mais pas quand quelqu'un en face me faisait une pseudo analyse que j'avais déjà faite toute seule.
J'avais parlé à un type comme ça dans un train, bon il m'a visiblement pas cru mais ça m'avait fait du bien. Finalement lui aussi avait balancé son histoire après moi, ça faisait très "cinéma" tant c'était surréaliste que deux personnes se dévoilent comme ça sans raison. Peut-être le fait qu'on ne se reverrait plus jamais avait délié les langues (un peu comme quand on a envie de dire à un inconnu qu'il est beau, juste pour le plaisir de le dire et parce que de toute façon, y'a peu de chance que tu le re-croises.).
Enfin bref, je pense qu'il ne faut jamais s'arrêter de s'exprimer, que ce soit par l'écriture, la parole, le dessin, la photo, le cinéma, le théâtre, la danse... Peut importe, il faut s'exprimer pour créer un fil d'ariane et se hisser de l'autre côté du tunnel (enfin, à mon sens).
C'est brouillon, je vous l'accorde, mais c'est mon petit côté filou !

Citation :

Espèce de de... Macho sexiste bercé dans une société honteusement patriarcale qui te rend tout permis !!

Troll

Le point commun à tous nos pavés, finalement, c'est bien de rechercher un début de passion, une activité que l'on essaie de mener coute que coute, pour retrouver certains aspects du quotidien via un début d'accomplissement : Sport, apprentissage d'un logiciel, arts, etc.

Ca semble avoir marché pour plusieurs d'entre nous Pour moi, c'est surtout un retour auprès de mes proches qui à rompu l'enfermement : déprimer seul dans un appart sans "obligations" sociales comme le fait de manger avec tout le monde, de parler un minimum, etc, c'est chaud. En famille, même si les idées néfastes perdurent, baaah... Ca vit là dedans, t'entends du bruit ^^ Ca change beaucoup de chose à mes yeux, je déprime même plus du coup, je suis juste en flippe total pour l'avenir xD

C'est vrai que vivre avec quelqu'un change pas mal de choses, surtout quand c'est quelqu'un qui importe beaucoup (donc pas juste le coloc que tu vois tous les 36 du mois). Le truc c'est qu'il faut le pouvoir quoi (obligations du boulot, des études etc).
Par contre oui, crois le ou pas mais je viens tout juste de voir qu'on a tous dit sensiblement la même chose (manque de sommeil, de réactivité... Et pourtant j'avais lu toutes les pages avant de poster cette fois). Fin bref, perso ça me détermine encore plus à ne rien lâcher puisque visiblement d'autres ont testé et approuvé la méthode

Hum... Une fille peut-elle être macho ? Mais attends... Macho, pour une fille... Qui se crois tout permis... Ça voudrait dire que je suis une... Une... OH MON DIEU NON !

Citation :

Rassure toi, Dakitess à fait une erreur, il ne sait pas que le féminin de macho c'est machine :roll: :lol:

Citation :

Et donc "sexmachine", ça fait référence à une violeuse féministe ? :gratte:

Merci à tous ceux qui ont partagé leur expérience Comme vous l'avez souligné : il y a un point commun aux différents rétablissements et c'est cool pour ceux qui ont besoin de se faire guider

Perso, ça va nettement mieux depuis la semaine dernière. J'ai eu une semaine bien chargée, j'ai vu du monde et je faisais quelque chose qui m'intéressait grandement, tout le long de la semaine.
Et j'ai su rebondir derrière plutôt que de replonger.
Bon, c'est pas encore le pied, haha, mais y'a vraiment du mieux.
Cette semaine, j'ai passé plus de temps dehors que chez moi, aussi. Et quand je glande, je ne déprime pas. Je me fais simplement chier. Mais à "la belle époque", j'avais aussi des jours où je me faisais chier. Normal, quoi. huhu

La nuit, par contre, pose parfois plus de problèmes. Surtout qu'il fait chaud, alors plus galère de base à s'endormir. (y'a une nuit, je n'arrivais pas à dormir et il s'est passé quelque chose... je me suis retrouvé dans un état mental tellement bizarre, j'ai pas compris. J'avais l'impression d'être totalement paumée, seule et triste. J'ai rien compris, haha)

Personnellement, mon but, c'est l'écriture (@Garnouille )... J'ai pas eu trop le temps cette semaine (ça faisait longtemps que je n'avais pas dit "je n'ai pas le temps", hahaha) ! Mais le week-end dernier, j'ai pas arrêté !
Et je me suis remise un peu au sport (j'ai la démarche d'un crabe, mes pauvres, pauvres cuisses...).

Et faut dire... le soleil, CA AIDE !

Citation :

Là il faut dire que je t'approuve, j'ai un jour été pris dans un évènement où je me suis retrouvé au milieu d'une quarantaine de morts et des dizaines de blessés et des dizaines de gens qui ne savaient plus ou ils étaient. Je crois pouvoir dire que sur le moment j'ai assuré et fait tout ce qui était en mon pouvoir pour aider ceux qui en avaient besoin mais durant des années, principalement les nuits des WE quand je n'étais pas crevé, je ne savais pas m'endormir car je revivais toutes les scènes et j'en ai gardé une agoraphobie permanente.
Après 40 ans c'est passé bien que de temps en temps j'y repense encore mais cela ne m'empêche plus de dormir, pour l'agoraphobie je ne sais pas car dès que je vois des gros attroupements je les évites instinctivement.

Et bah putain *_*

@papives, t'es arrivé sur quel accident/attentat ?

Bon alors ..C'est ici que l'on s'assied sur le divan ..voyons voyons ais - je des problèmes a partager avec tout le monde ..faisont l'inventaire " la santé a toute épreuve je pete le feu " d'ailleurs je m'excuse d'etre en si bonne condition , le couple Boof quarante ans avec la même Bobonne cela crée des liens ....les finances, j'ai appris a me débrouiller ..La famille, mes Gosses sont grand et autonome ... Amis Aucun ..Aucun ne me supporte .. des points négatif Bin oui mon orthograple déplorable , écris souvent des truc qui n'interesse personne a par moi ... qualité ..Heuuu....je me contente de peu ? passion " travail manuel du métal" une matériaux qui me ressemble ... pourquoi suis- je incris sur ce forum ..parce que je me suis fait jetter des autres ? de l'ambition ?..l'ambition est derrière moi .. des idées pour l'avenir, rester fidèle a ce que je suis . il est bien ce poste . il est bien ...

Pour ma part j'ai vu un psy il y a de ça 2 ans et c'était très gratifiant. il faut savoir qu'une "grosse baisse de moral" ne s’effacera jamais et à partir de là on le vis un peux mieux. On ne doit pas se dire que ça passera car c'est faux. Il est important d'apprendre à vivre avec et ça c'est déjà un grand pas vers le "bonheur".

Citation :

C'est pratique ça, tu décris ma situation et tu donnes la solution \o/ Me faire virer de mon stage parce que je n'étais pas assez enthousiaste et parce que mon caractère est assez froid était un peu la dernière goutte qui fait mal.

Bon, va falloir que j'me sorte les doigts du cul aujourd'hui. Je vais commencer par lire tous les posts ici

Et punaise, Papives:-o

J'ai cru comprendre que certains avaient du mal à s'endormir parfois...

Sans prétendre avoir autant de problèmes que certains ici (qui ont l'air d'en avoir chié plus que moi), quand mes pensées m'assaillent et me rendent fou (alors que je veux juste dormir, si c'est possible), j'écoute des livres audio.

C'est un peu con, mais l'idée, c'est de plus penser et de me concentrer sur autre chose.
Certes, ça fait que repousser les problèmes, mais au moins, j'arrive à m'endormir.

On m'a par exemple offert le livre de Hugh Laurie (lu par la doublure française de House, Féodor Atkine).
Je fous ça en fond sonore, et j'arrive à m'endormir sans trop de problèmes.
(Je dis pas que vos rêves seront moins difficiles à supporter hein, pour ça, j'ai pas encore de solutions efficaces ^^')

Bref, bon courage...