Invité | 0 #41 |
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FantômeInvité
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Du coup j'ai repensé à cette superbe conférence TED, bien utile pour comprendre la dépression à travers un témoignage.
Un dépressif n'a pas besoin de raisons pour être malheureux.
Contribution le : 09/09/2014 10:59
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Rousseau | 0 #42 |
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Je vais pas essayer de te convaincre.
Et en effet je ne sais pas ce que c'est la dépression. J'ai commencé en disant que je ne comprenais pas et que je voulais juste une explication. J'essaye pas de vous dire que vous êtes stupides de penser comme ça où comme ça, j'essaye juste de comprendre car je ne comprends/connais pas ça. Dernière question : vous imaginez des solutions pour que ça aille mieux (un boulot moins chiant, des amis cool, etc ...) ou vous vous laissez noyer par la dépression ("ça sert à rien, rien ne changera etc ...) ?
Contribution le : 09/09/2014 11:05
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Invité | 0 #43 |
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FantômeInvité
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Citation :
C'est pas si simple. Regarde la vidéo que j'ai posté. Un dépressif peut très bien avoir des amis, un boulot épanouissant, un chat gentil, des parents attentionnés, tout l'or du monde. La dépression c'est une maladie. Et comme toute maladie, il faut la soigner, ici avec une psychothérapie généralement. Y a pas quarante solutions.
Contribution le : 09/09/2014 11:11
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Guilg | 0 #44 |
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Je crois d'ailleurs que les meilleurs terreaux pour une dépression sont les couches sociales relativement aisées.
Contribution le : 09/09/2014 11:24
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Weedol | 0 #45 |
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je lis attentivement vos commentaires respectif ,.
Ils sont interessant . Vous parlez souvent des éléments des circonstances des facteurs qui amène au suicide , mais vous oubliez qu'il s'agit pour certain d'un choix murement réfléchit ..un choix établi celui de la volonté de gens saint d'esprit . le suicide pour c'est gens . est proprement lié a la liberté d'expression . Imaginez -Vous ayant un age avancé ayant accompli votre maximun , Jamais vous ne vous etes vraiment reposé . Et dans la plénitude vous avez envie de vous en aller ..Tranquille ,l'impression du devoir accompli celui .. d'avoir rempli votre mission .. voilà quelle état d'esprit on peut finaliser sa Vie . qui peu nous reprocher cela ?
Contribution le : 09/09/2014 11:33
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-Flo- | 0 #46 |
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Citation :
Ça c'est un sujet qui m'intéresse. Il faut répondre quoi à un dépressif qui commence à déballer toutes ses visions négatives à la chaîne ? D'après toi il ne faut surtout pas essayer de le faire positiver. Alors il faut faire quoi ? Aller dans son sens et contribuer ainsi à noircir davantage le tableau ? C'est une vraie question que je me pose car j'ai justement été confronté à ce problème, avec celle qui est devenue plus tard mon épouse, et qui avait des crises régulières de dépression lorsque nous nous sommes connus. Et à chaque fois qu'elle listait tout ce qui la faisait déprimer, ça finissait en dispute car elle me reprochait de ne pas la comprendre lorsque j'essayais de la faire positiver. Alors que dire dans ces cas là ? J'ai tout essayé : la laisser vider son sac sans rien dire. Résultat perçu : "tu t'en fous de ce que je raconte, tu t'en fous que j'aille pas bien". La laisser vider son sac en disant régulièrement qu'on la comprend et tout ça. Résultat : elle s'enfonce dans une spirale négative, plus la conversation dure, plus le tableau se noircit, et ça finit en crise de dépression aiguë. Alors que faire ? Personnellement, j'ai renoncé dans cette voie et ai poursuivi dans la première que j'avais explorée, à savoir la confrontation directe. Dès qu'elle commençait à enchaîner ce qui n'allait pas, je l'arrêtais sur un point en particulier. Pas évident car il faut lutter contre les "oui mais il y a aussi ça, et aussi ça, et aussi ça...". Car c'est justement selon moi cette avalanche de points négatifs qui empêche de se concentrer en détail de chacun d'entre eux pour trouver des solutions, et qui entraine par conséquent une sorte de "faillite" psychologique. Pas évident donc, mais je la forçais à ne se concentrer que sur un point négatif en particulier, et lui exposait les solutions qui s'offraient à elle pour le résoudre. Ça partait en dispute à cause des "mais n'importe quoi c'est pas aussi simple, tu comprends pas", ou des fameux "oui mais aussi ça et ça et ça". Mais je ne rentrais pas dans son jeu et l'obligeais à faire les démarches pour résoudre ce point précis, en se fixant un objectif, en l'accompagnant, en la poussant, en lui forçant la main dans certains cas, etc. Et on a fait ça point par point. Ça a pris beaucoup de temps, beaucoup de disputes, mais plus on avançait, moins ses crises étaient violentes, car elle prenait petit à petit conscience que des solutions existaient et surtout qu'elle était maitresse de sa vie. Et aujourd'hui, tout ça est derrière nous. Elle a encore parfois des petits coup de blues, comme tout le monde (comme toutes les filles surtout :-D), mais plus rien de comparable avec ses crises passées. Et surtout, elle se force maintenant à relativiser ou à se prendre en main pour trouver elle-même une solution aux situations qui lui pourrissent la vie. Donc tout ça pour dire que je reste perplexe quand je lis qu'il ne faut pas aller à l'encontre d'une personne dépressive qui dresse un tableau négatif de sa vie. Pour mon exemple perso nous avons peut-être eu de la chance, mais je ne vois au final pas quelle autre piste j'aurais pu explorer.
Contribution le : 09/09/2014 11:39
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Invité | 0 #47 |
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FantômeInvité
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Citation :
Alors non, je ne dis pas qu'il ne faut pas tenter de faire positiver la personne, mais Rousseau donnait plutôt l'impression d'engueuler le malade, genre "Mais enfin va jouer au ballon si t'es pas content". C'est clairement pas en prenant de haut ou en présentant la situation comme simple que ça va aider. Ta méthode du "point précis" est bonne à mon avis. Montrer que la vie n'est pas que noire en montrant le bon dans chaque petit truc. Malheureusement pour des profanes en psychologie comme nous, je pense qu'il n'y a tout simplement rien de spécial à faire, pas de méthode absolue. La personne malade doit s'accomplir elle-même, trouver elle-même ce qui la fera sortir du trou, en cas de crise ou en cas de dépression chronique. Evidemment une personne extérieure peut être d'une grande aide, c'est le principe de la psychothérapie, mais bien souvent c'est maladroit et le dépressif se braquera plus qu'autre chose. Le plus important est d'écouter, peut être même pousser à parler. Et dire les choses franchement. C'est les gens honnêtes qui m'ont aidé dans mes sales périodes, même si ça pouvait faire mal à entendre. Mais encore une fois, pas avec une leçon de vie genre "si t'es pas bien va caresser ton chat". La dépression est tellement à mille lieues de réconforts aussi futiles.
Contribution le : 09/09/2014 12:42
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Guilg | 0 #48 |
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@-Flo- Malheureusement je crois qu'il n'y a pas de recette miracle, en tout cas je ne la connais pas. Cela dit, tu te demande comment réagir tout en ayant trouvé comment réagir et même comment "guérir" une dépression (ce qui n'est pas chose facile).
Les dépressifs sont irritables et égoïstes (surtout en crise) donc il faut avoir énormément de tact pour leur parler. Je crois que, pour toute confrontation d'idée, il faut accorder autant de crédit à ce que dit l'autre qu'à ce qu'on dit nous-même, et d'être bienveillant dans nos mots et notre comportement; pour ce qui est du fond, il faut comprendre l'autre (ce n'est pas toujours évident), le lui montrer, et je pense qu'un peu de tendresse (bien intentionnée) ne fera jamais de mal, ne serait-ce que prendre la main de la personne, ça peut paraître anodin mais ça apaise. J'ai pas d'autre conseil en tête, mais après ça reste une question très très complexe qui ne peut pas être généralisée.
Contribution le : 09/09/2014 12:49
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Arsenick | 0 #49 |
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@-Flo- et @Rousseau:
J'ai fait 2 tentatives: une franche à 11 ans et une où je me suis arrête à la dernière seconde à 19 ans. Jusqu'à mes 22 ans, mes parents ont toujours cru à un accident. Ce qu'il faut comprendre c'est que la dépression c'est comme une artère qui se bouche: c'est un état vicieux qui s'installe petit à petit, insidieusement. C'est rarement un gros problème mais plutôt un amas de problème ou une situation qui semble insurmontable, dont on peut difficilement parler et qui fini par devenir obsédant et donc usant. A un moment il y a une fracture: on fini par accepter le fait que ça n'ira jamais mieux et qu'on est "condamner" à vivre comme ça et la c'est le pire car la personne va finir dans un état de complaisance destructrice ("A quoi bon faire un effort, ça ne mènera nul part!"). Cette spirale va déboucher sur une conclusion: "je n'ai plus rien de bon à attendre de la vie" et on commence à penser au suicide de manière plus en plus régulière et à voir le suicide comme la seule manière de mettre un terme définitif à tout ça. Puis viens l'acte proprement dis, comme je l'ai déjà dis: pourquoi cette fois la oui et les autres non, pour ma part j'en sais rien. L'acte peut prendre plusieurs forme: suicide lent, suicide violent ou la folie (oui la folie est parfois un choix librement consenti). Il ne s'agit ici que d'un cavas: il y a autant de dépression que de dépressif. Concernant un autre point: qu'est-ce que je peux faire pour aider un dépressif? la réponse est malheureusement rien tant que la personne n'a pas accepté le fait qu'elle aie besoin d'aide. De même le mieux est d'aller chez un psychiatre parce qu'une personne extérieur aura un impact plus important qu'un proche. PS: si j'en parle aussi ouvertement, c'est simplement parce que j'ai tourner la page et que l'époque où j'en avais honte est révolue.
Contribution le : 09/09/2014 12:50
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Invité | 0 #50 |
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FantômeInvité
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A coté de la thérapie mentale qui peut être très difficile et sans garantie.
Y'a-t-il des remèdes un peu plus sûr? (non je ne parles pas de solution miracle ou de substances douteuses... wesh mec) Mais tels que des activités physiques, ou simplement rester au soleil pour favoriser la fabrication de ce que j'appelle les "happy hormones" (J'oublie toujours le nom dsl, trop compliqué). Quelqu'un est un peu calé là dessus?
Contribution le : 09/09/2014 12:51
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Rousseau | 0 #51 |
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Citation :
J'ai encore jamais été confronté à des gens dépressifs, tu as peut-être perçus mes précédents posts comme-tel mais ça ne l'était point. Je voulais juste comprendre la façon de penser des gens, est-ce que changer de mode de vie pourrait aider, ou se cerner sur quelque chose qui vous fait plaisir. C'était ni une leçon, ni des conseils, c'était juste des questions, pour voir comment et à quoi on pense dans ces situations. Edit : Je veux surtout pas troller, ni te juger Arsenik, mais quand je lis : Citation :
J'ai l'impression que la dépression ce manifeste alors chez les gens avec un mental moins fort, moins combatif. Des problèmes tout le monde en a, et je pense qu'il y a des gens avec un mental plus solide que d'autre, j'ai vu des gens affronter des problèmes vraiment difficiles (père décédé et mère avec 3 cancers + problèmes d'argent + problème sentimentaux + problème d'études) sans déprimer alors que d'autre se lance dans une spiral dépressive pour presque rien. Ca reste une maladie oui, mais serait-ce lié a un mental/esprit moins fort ?
Contribution le : 09/09/2014 12:53
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Alex333 | 0 #52 |
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Le suicide à 70 ans et + : c'est quand ils perdent leur conjoint, ils veulent partir avec ?
Edit : et malheureusement j'ai tendance a penser qu'il y a des gens plus solides mentalement que d'autres. Et du coup je pense que ceux qui se suicides sont les moins solides, les plus fragiles. C'est pas une critique hein ? Juste un avis
Contribution le : 09/09/2014 13:02
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moa56 | 0 #53 |
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Yaurait peut être moyen de cibler les plus faible et les tuer à la naissance, yaurait moins de suicide nan ?
L'avantage c'est que quand ils sont jeunes, on a pas eu le temps de s'attacher... bon, bah, je vais me cacher
Contribution le : 09/09/2014 13:08
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Loucheux | 0 #54 |
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Citation :
Pas forcément. Il y a beaucoup de dépression chez les personnes âgées pour plein de raisons : l'isolement, des perspectives d'avenir par définition de plus en plus limitées, ils se rendent compte qu'ils n'ont plus les mêmes capacités physiques et/ou mentales qu'avant, ils se sentent dépendants, etc.
Contribution le : 09/09/2014 13:11
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Invité | 0 #55 |
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FantômeInvité
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Citation :
C'est plus compliqué que ça. Winston Churchill était un dépressif bien atteint, il passait certaines journées dans son lit, hanté par ce qu'il appelait "ses chiens noirs" (en gros ses pensées morbides). Ça a sûrement bien participé à sa dégénérescence médicale et donc à sa mort (ainsi que les cigares et le whisky). Pourtant Churchill est l'un des mecs au mental le plus fort du siècle dernier. En prenant un dépressif fictif, on peut tout à fait imaginer un individu très malheureux et impossible de sortir de sa dépression, mais très courageux et tout à fait capable d'aller faire la guerre. Ce sont deux dimensions distinctes. Un dépressif est surtout quelqu'un de complètement obsédé par son malheur et persuadé qu'il ne sera jamais heureux. Il est donc peut être faible pour vaincre ses propres tourments, mais peut être fort pour franchir les autres obstacles. C'est juste un problème de contrôle des sentiments.
Contribution le : 09/09/2014 13:21
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Invité | 0 #56 |
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FantômeInvité
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@Rousseau
Citation : Ca reste une maladie oui, mais serait-ce lié a un mental/esprit moins fort ? Non, avoir un fort mental va t'aider à le surmonter, ou à le cacher. Mais ca ne t'empêche pas d'être dépressif. Le garcon qui témoigne de sa dépression dans la video TED postée par @jeremyone en est la preuve. Parfois, être un peu plus simplet (pour ne pas dire c*n) aide à ne pas être dépressif, dans le sens où tu ne te pose pas trop de question et tu vis ta vie sans te soucier de tout et n'importe quoi. (là je prends en exemple mon frangin qui est un peu "lent à réfléchir" ) edit: d'où mon incompréhension vis à vis des suicides chez les enfants de moins de 12 ans... Comme on dit, "il en faut peu pour être heureux" chez un enfant. On est normalement trop insouciant à cette age pour être malheureux au point de vouloir se donner la mort. Grave traumatismes? viol(ences)?
Contribution le : 09/09/2014 13:37
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Annah | 0 #57 |
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Inscrit: 19/08/2014 21:51
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@Rousseau : C'est parce que t'es monsieur content toi!
C'est vrai que quand on n'est pas touché par ce problème, c'est difficile de comprendre une personne dépressive. J'ai déjà été confrontée à des personnes en dépression et comme l'a très bien expliqué -Flo- , le dialogue reste difficile. (Et apparemment, proposer du chocolat, un bon thé ou une bonne bière ne suffit pas à tout le monde.) Par contre, pour la prévention, il me semble qu'on devrait également réfléchir aux causes qui mènent au suicide (Harcèlement sur le lieu de travail, à l'école, etc.). Si l'on pouvait déjà tenter de faire de la prévention sur ces problèmes, en amont, on pourrait peut-être éviter pas mal de suicides. Il me semble plus judicieux de chercher les causes et traiter ces problèmes plutôt que d'attendre que les gens en soient à ce stade pour agir. Citation :
J'ai lu pas mal d'articles là-dessus et apparemment, la notion de long-terme étant trop abstraite pour certains enfants, leur peine sur l'instant leur semble impossible à surmonter. D'ailleurs, il y était aussi écrit qu'il était possible que tous les suicides d'enfants ne soient pas comptabilisés car certains pouvaient ressembler à des accidents.
Contribution le : 09/09/2014 13:51
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Arsenick | 0 #58 |
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Citation :
En fait le mentale plus fort et plus combatif ne va te permettre que de résister plus longtemps: il faut le voir comme une guerre d'usure. C'est comme pour la torture: tout le monde fini par craquer, c'est une question de temps. Plein de petit coups sont parfois plus destructeur qu'un seul gros coup. PS: j'ai aps le temps de faire une réponse plus complete, je fais ça tout à l'heure
Contribution le : 09/09/2014 14:05
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Invité | 0 #59 |
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FantômeInvité
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Pour en revenir aux hormones. j'ai fini par le taper sur google.
Citation : Serotonin: Serotonin is sometimes called the happiness hormone. Serotonin regulates the mood, prevents depression and makes you feel happy. Serotonin can be released by getting exposed to sunlight, by eating foods rich in carbohydrates and by exercising. Résumé rapide pour les anglophobes. Sérotonine: régule l'humeur, évite la dépression, vous rend heureux - être exposé aux soleil (raison pour laquelle il y a plus de personnes dépressives dans les pays nordiques) - manger des aliments riches en glucides - faire des exercices physiques Endorphine: peut vous faire sentir bon, reduit votre anxiété et votre sensibilité à la douleur. -exercices physiques Dopamine: aide à rester en alerte et attentif. En manquer peut être la cause de manque d'attention, de manque concentration et de mauvaise humeur. - manger des aliments riches en protéine Phenylethamine: hormone qui se résulte des sentiments que l'on a lors des premières phase d'une relation. - le cacao en contient. (à voir pourquoi les femmes aiment tant le chocolat) Ghréline: l'hormone de la faim. réduit le stress et aide à être plus relaxé. C'est pourquoi il est recommandé de ne pas trop manger pour garder un bon niveau de ghréline dans son corps. Source et traductions à prendre avec des pincettes http://www.2knowmyself.com/Hormones_that_make_you_happy amis dépressifs, vous savez ce qui vous reste à faire.
Contribution le : 09/09/2014 14:40
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Arsenick | 0 #60 |
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@Rousseau Voila j'ai plus de temps
Je n'émet pas de jugement ici, ni de graduation: le ressenti est une chose personnelle. Une douleur tel que perdre un proche est une chose définie dans le temps, c'est comme se cogner le pied à une table: ça fait mal vite et fort mais tu sais que ça va passer (je globalise). A l'inverse le dépressif pense que sa situation n'ira jamais en s'améliorant, c'est un peu comme un mal de tête permanent. La spirale dépressive ne se fait pas sur l'intensité de la douleur mais sur sa durée: la sensation que quoi que tu fasses, ça ne change rien et ça ne changera jamais rien. Concernant le suicide d'enfant, pour ma part l'école était un calvaire: rejet, humiliation, pression, agression morale et verbale... Et le problème quand tu as 10 ans c'est que l'école c'est ton quotidien et la fin de l'école te semble être tellement loin. Sans compter que la période de la pré-ado est une période où on se forge sa propre image de soi et son estime de soi-même, et donc on fini par accepter le fait d'être la cible de ses agressions voire même de les justifier ("ils ont raison, vu comment je suis nul je ferait pareille"). La pré-ado et l'ado sont déjà en temps normal une période difficile car elle représente la fracture entre l'age adulte et l'enfance notamment par la prise de conscience de l'image que l'on revois et la moindre perturbation scolaire ou familiale peut avoir un impact disproportionner.
Contribution le : 09/09/2014 15:15
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