Interview inédite de Serge Gainsbourg (1987)

Voici une interview inédite de Serge Gainsbourg, postée sur youtube le 4 septembre dernier. Cette interview s'est faite en 1987, à l’occasion de la sortie d’un album de BD intitulé « Où es-tu Melody ? », illustré par Iusse à partir de chansons du Maître.

Avis aux amateurs



"Parfois je me dis, je suis un des best ; et parfois je me dis, je suis qu'une merde"

Cette vidéo inédite (en deux parties) date d’une période paradoxale pour Gainsbourg, celle de la fin des années 1980.
A cette époque, Gainsbourg est non seulement reconnu pour ses propres enregistrements (« Melody Nelson », « L’homme à la tête de chou »…), mais de plus, les succès qu’il a écrits pour Jane Birkin, France Gall, Brigitte Bardot et Isabelle Adjani, entre autres, l’ont propulsé dans la catégorie des artistes francophones les plus connus de la seconde moitié du 20ème siècle. On parle de lui dans « Paris-Match » tout comme dans « Rock’n Folk ». Gainsbourg n’est plus « confidentiel », pour reprendre le titre d’un de ses premiers albums.

Pourtant en 1987, date où la vidéo est tournée, la star Gainsbourg vient de connaître un revers : l’échec commercial de son film « Charlotte Forever ». Gainsbourg a toujours clamé être non seulement compositeur et écrivain, mais aussi cinéaste… sauf que les spectateurs ont boudé ses longs-métrages. Il y fait d’ailleurs référence avec une certaine irritation dans cette interview.

Cet après-midi d’automne, nous sommes plusieurs dizaines de fans à l’accueillir dans cette petite salle de la Fnac, à l’écouter religieusement parler de cet album de BD, mais aussi et surtout de sa vie, sa carrière, ses concerts, ses projets. Quelques semaines plus tard sortira ce qui sera son dernier album studio, « You’re under arrest », avec notamment la reprise de « Mon Légionnaire ». L’album est un peu dans la même veine que le précédent, « Love on the beat » : tranchant, urbain, funk. En 1988, Gainsbourg triomphera au Zénith, pour une série de concerts.

Sensible, râleur, déconneur, cynique, orgueilleux, gentiment pervers, un peu démago, à l’aise devant une salle conquise d’avance, Gainsbourg se montre… Gainsbourg à 100 %. Un moment que j’avais capté, longtemps conservé dans mes tiroirs, et que je suis heureux de partager avec vous aujourd’hui.
Source : via le youtubeur Emmanuel P.

Merci à toi pour la découverte. Comme quoi, on peut passer à coté de bonnes choses sans koreus.
So alone without Gainsbourg.....















en tout cas comme compositeur voire chanteur...mais le reste.... réalisateur ^^, je dirais rien par respect pour les vrais fan(atiques)

Il n'y a rien à faire.
Même des années après sa mort je ne le supporte pas.
Ce qui n'enlève en rien de son grand talent de compositeur (pas chanteur et encore moi cinéaste).