L'histoire du Cinéma par M!CKAËL

Les chiffres du cinéma [1] :


Ces acteurs impliqués [2] :


L'invention du cinéma et ses débuts [3] :



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[Compte supprimé]

Sympa...

Quelques imprécisions, cependant :

- Daguerre : il eut été pertinent, pour bien comprendre l'évolution de "l'image animée", de préciser qu'alors qu'on "animait" QUE des images dessinées dans les différents appareils proposés, Daguerre (homme de spectacle inventeur du "diorama") eut "l'envie" d’utiliser des photographies, et ce, pour une raison bien simple : il a presque "piqué" l'invention de la photographie à Niepce...

- Contrairement à ce qui est dit dans la vidéo, les frères Lumières, de grands inventeurs, n'avaient pas trop le "nez creux" en matière de projection (jeu de mot !) économique... ils voyaient dans le cinéma une invention, certes magnifique, mais sans grand avenir économique... Ainsi, quand Méliès (dont on va reparler) va vouloir leur acheter (cher) leur brevet, ils refusent de vendre, considérant que ce serait escroquer le bonhomme (qui n'en finira pas moins ruiné, du reste...). Ils auront encore une fois la possibilité de montrer leurs qualités de visionnaires dans le monde des affaires des années plus tard : "Les films parlants sont des inventions bien intéressantes, mais je ne crois pas qu'elles restent longtemps à la mode. D’abord, le synchronisme parfait du son et de l'image est absolument impossible et ensuite le cinéma ne peut ni ne doit devenir un théâtre." : Louis Lumiére, en 1928. Caramba, encore raté !

- On s'imagine que les premières projections étaient un peu comme grand-papa avec son projo Super-Huit... En fait, c'était chaud : c'était super délicat, ça foirait souvent, et la pellicule était méga inflammable, la lampe nécesaire pour fournir une lumière suffisante une véritable usine à gaz (et je rigole à moitier : elle fonctionnait en cramant de l’éther !)... un événement terrible a failli signé la fin prématurée du cinéma : l'incendie du Bazar de la Charité (quand je vous disais que c'était chaud !)

- Méliès, outre les fondus enchaînés, montages et trucages, a aussi inventé quelque chose de FONDAMENTAL dans le cinéma : le STUDIO ! Avant, hors la "prise de vue naturelle", point de salut ! Lui a l'idée de faire des films se passant dans des endroits différents sur un même lieu... Un truc de ouf pour l'époque ! ... mais qui coûte bonbon : cela participera à la ruine de Mélies...qui, lui non plus n'a pas trop le sens des affaire et se fera "mettre" bien profond, ce qui lui fera déclaré avec amertume : « Laissons les profits au capitaliste acheteur et marchand soit, mais laissons au réalisateur sa gloire, ce n'est pas trop demander, en bonne justice »

- "L'escamotage d'une dame" dans le théâtre Robert-Houdin n'est PAS un "trucage cinéma " ! Mais bien un "pur" tour de magie, que Méliés réalisait in situ à chaque représentation dans son théâtre... Ce tour a été crée sous le nom de "La femme évanouie", par Buatier de Kolta et est connu dans les milieu magique sous le nom de "chaise de Kolta". Les magiciens (qui ont amélioré la chose, forcément) le font encore en LIVE... Un exemple rigolo datant des années 80 par Siegfried and Roy ici

- Enfin, sur le texte : les liaisons, ça peut être très joli, mais c'est casse gueule : à 7'30 : "une industrie va Talors naître" et 7'38 : "... l'arrivée du son, de la couleur Zet du numérique"... Rhôôô....