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Dans le documentaire, la tête du labo dévoile qu'à la base il avait été employé pour créer un test anti-dopage efficace, ce qu'il a fait, sauf que ça a vite évolué en évasion de résultats positifs pour les russes. Le labo, appartenant à l'état, sous sa supervision, sait exactement comment éviter un résultat positif. Le gars finit en prison, interné dans un hôpital psychiatrique, puis miraculeusement libéré dans le but de continuer cette fraude pour les jeux olympiques. Une des institutions checkant les résultats des analyses d'urines, WADA, crée un flacon spécial qui ne peut être ouvert qu'avec une machine spéciale en Suisse qui casse le bouchon dans le processus. Dans les JO de Socchi, ce protocol nécessitait de l'urine dans deux flacons, un sera ouvert dans le labo olympique et sera analysé sur place, l'autre fermé et envoyé en Suisse pour l'ouvrir plus tard et l'analyser. Et c'est là que ça devient hallucinant. L'assistant de la tête passait dans une salle non filmée pour échanger les flacons des athlètes russes qui le nécessitaient. La KGB avait un bâtiment juste à côté de la sortie de secours, et avait créé une machine pour ouvrir le flacon sans casser le bouchon, permettant donc de changer l'urine sans visibilité. Du coup le deuxième flacon sortait par la sortie de secours et revenait ouvert. Pendant ce temps-là, un gars au courant écrit un livre pour dévoiler des détails, il meurt "de crise cardiaque". Quelques mois après la tête, qui je le rappelle pendant tout ce temps est filmé pour le documentaire original et est devenu ami avec le cycliste, dévoile au New York Times toutes ces révélations avec des terabytes de données avec la liste exacte des dopés russes. Le tout est analysé par l'association WADA qui avait créé le flacon, ils trouvent des preuves de manipulation sur les flacons des russes avec des traces similaires montrant qu'une machine avait dévissé ces bouchons spéciaux. Ça + les documents ça fait beaucoup. Du coup WADA recommande de ne pas laisser la Russie participer quelques jours avant les jeux olympiques de Rio. Mais l'IOC (qui devait faire passer le ban) ne banni qu'une petite partie des athlètes russes et laissent les autres participer contre toutes les preuves au plaisir de Putin.

Donc pour résumer, la tête du labo anti-dopage russe réputé internationalement était activement en train de conseiller les athlètes pour éviter les résultats positifs et est même allé jusqu'à échanger les flacons dans le labo olympique avec la collaboration du KGB dans le but de rendre Putin plus populaire, ce qui a marché.
Et tout ça... sans aucune conséquences, même maintenant.