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Brocoli2
 0  #41
Je suis accro
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Tiens j'en profite pour rajouter une couche de question :
La rotation des cultures est-elle viable dans une logique industrielle (saine ou pas, ma question est vraiment d'ordre économique, pas moral)?

Ca ne pose pas de problème dans la vente des produits à grande échelle qu'ils soient diversifiés, ou changent entre les années ?

Contribution le : 28/03/2016 13:38
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kerabera
 1  #42
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la rotation des cultures c'est pour les grandes surfaces semées avec uniquement une seul variété de plante.chaque plante à ses besoins spécifiques et donc forcement au bout d'un an de culture de blé par exemple,le terrain aura été appauvri en élément dont le blé à besoin.
si l'année d'après on replante du blé,forcement,ce blé là va trouvé moins de ses nutriments nécessaires à sa croissance.
alors que si l'année d'après on plante du maïs,les besoins ne seront pas les même et donc les nutriment qui servent au blé auront le temps de se reconstitué pour l'année d'après.

par contre,les "paysans" qui pratiquent la rotation des culture mais qui foute 15 tonnes d'engrais chimique çà sert à rien.çà leur sert dans leur tête à limiter les dégats.

une rotation des cultures rend tout son potenciel quand la culture est bio,sans labour,avec la paille ou rejet de l'année précédente qui couvre le sol et qui donc ré-enrichit le sol en élément lors de la décomposition.


ensuite bien sur pour les parcelle plus petite comme en maréchage (culture de légume et fruit),l'association de plusieurs variété est très performante car complémentaire.
certaine plante repousse un type de parasite pendant qu'un autre en repousse un autre et pendant qu'un autre enrichi le sol etc etc.


pour les grande parcelle ou champ à culture céréalière il y a la culture agro-forestière qui à l'air de bien marcher.
çà consiste tout simplement à faire pousser des rang d'arbre au milieu des champs.avec leur racine ils vont profondement dans le sol et remonte les éléments pour les céréales.quand il pleut leur racine permet à l'eau de rejoindre facilement la nappe fréatique pour pas qu'elle stagne en surface et pourrisse la récolte.l'automne ils perdent leur feuilles et donc paillent le sol directement pour l'hiver.çà fait aussi beaucoup d'abri pour les polénisateurs et donc pour les oiseaux.


bref toute ces systèmes de culture sains, monsanto,syngenta,bayer(science for a beter life...sic) et toute la clique n'ont pas leur emprise dessus,et çà les fait bien chier.
pour çà qu'il y a autant de lobbying et de loi de merde voté en leur faveur et non en faveur de la nature et du vrai paysan.

Contribution le : 28/03/2016 13:40
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fredoyatta
 1  #43
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Citation :

@Kevsler a écrit:
@fredoyatta Pourquoi des rotations ? J'avais vu un reportage sur un agriculteur bio (pour de vrai) hollandais qui ne pratiquait pas la rotation culturale mais qui était à fond dans les cultures associées. Semi direct, ce qu'il ne récoltait pas était laissé en tapis sur le sol et nourrissait la terre.
Comme il pratiquait l'agriculture traditionnelle sur ces mêmes terres, il observait un rendement moins important pour le bio, mais ce rendement avait une forte croissance d'années en années, et il estimait que c'était ses anciennes pratiques traditionnelles qui avaient détérioré les sols (duh). Avec le temps, il estimait obtenir un meilleur rendement que le traditionnel puisque : moins d'outillage, moins de produits, moins de dépendances aux semences aussi.

Vu dans Les moissons du futur, c'est le même principe que la milpa, qu'est-ce que vaut ce point de vue ?


Je suis parfaitement d'accord avec toi les culture associées sont bien meilleur que la rotation de culture et la culture intensive. Mais j'ai parlé de rotation de culture car il y a beaucoup d'exploitation intensive qui ne pratique qu'une culture, comme le maïs ou le blé et c'est très violent pour le sol, car il y a un fort apport d'engrais chimique et produit chimique car sans rotation on appauvris le sol et on favorise les insectes, maladies et parasite. La rotation est une petit avancé car le simple fait de mettre un couvert végétale pour l'hiver et le laissé pourir dans le champ apporte de l'engrais organique et des rotations légumineuses-graminée vont bien ensemble car les mitochondries des légumineuse fixe l'azote dans le sol pour les graminées. Mais c'est qu'une petite avancée avant les cultures associé , il faudrait juste que les agriculteurs des grandes plaines ait l'envie de passer le cap.
Et la milpa est un bon exemple de culture associé, qui pourrait fonctionné dans certaine zone d'europe, donc je pense que ton point de vue est bon 🙂

edit : Kerabera dit la même chose que moi , donc c'est pas faux 😃
d'ailleur kerabera tu as fait des études en agronomie ?

Contribution le : 28/03/2016 14:21
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kerabera
 1  #44
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Inscrit: 16/05/2008 19:57
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Karma: 386
Citation :

@fredoyatta
d'ailleur kerabera tu as fait des études en agronomie ?


non pas du tout.

3615 mavie:
il y a 3 ans mon entreprise à fermée et donc je me suis retrouvé au chomage.j'habitais en appartement pas loin du taff mais j'avais envie du "grand air" de la campagne.
donc je mattais énormement de video sur youtube sur la culture et je suis tombé sur le concepte de "premaculture" et çà à été une grand révélation pour moi.

depuis maintenant un an j'habite un pavillon à la campagne avec un bout de terrain qui était plein d'herbe.
donc depuis un an j'applique à la lettre ce que j'ai maté en vidéo les années précédentes.

d'ailleurs si il y a des gens qui sont comme le moi d'autrefois qui n'y connaissait rien mais qui avait envie de faire pousser des trucs sainement,simplement,je vous conseil la chaine youtube de damien dekarz (regardez la video la plus ancienne à la plus récente,çà aide):
https://www.youtube.com/channel/UCsM4_jihNFYe4CtSkXvDR-Q

une autre vidéo qui m'a énormément inspirée:


🙂

Contribution le : 28/03/2016 14:49
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365wanda
 0  #45
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Je me permets juste une remarque au niveau historique. Ce genre d'agriculture "grattant" la terre était pratiquée par nos ancêtres. Résultat, les terres lourdes (nord de la France par exemple) étaient considérées comme de mauvaises terres, produisant mal et peu. C'est pour ça que jusqu'au milieu du Moyen Age les régions riches étaient celles du sud, faciles à "gratter".

L'arrivée du soc de charrue et du collier d'épaule ont permis de labourer les terres lourdes plus profondément, démarrant l'agriculture autre que de survie dans les terres du nord et en faisant les régions céréalières qu'on connaît maintenant et démarrant aussi une explosion de la population.

Bien sûr, on ne parle pas de labourer à 1 m de profondeur ni de noyer d'engrais. Mais c'est pour ça que cette machine me faisait rigoler. Je la comparais avec les explications de mon beau-père, ex fermier qui labourait avec ses chevaux en Picardie avant l'arrivée du tracteur.

Contribution le : 28/03/2016 17:26
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Carraidas
 0  #46
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Inscrit: 10/07/2014 18:35
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Citation :

@fredoyatta a écrit:

La rotation est une petit avancé car le simple fait de mettre un couvert végétale pour l'hiver et le laissé pourir dans le champ apporte de l'engrais organique


Chose que tu ne peux pas faire si tu enchaîne deux cultures d'hiver (blé et orge par exemple). L'intérêt du couvert végétal est également de limiter le lessivage des nutriment dans le sol.

Citation :
Mais c'est qu'une petite avancée avant les cultures associé , il faudrait juste que les agriculteurs des grandes plaines ait l'envie de passer le cap.


C'est plus compliqué que celà... Les cultures associées n'ont pas toujours l'effet escompté. J'ai suivi l'année dernière avec des collègues 3 parcelles de colza associés (avec différentes espèces, et pour différents buts, azote ou insecte notamment). Aucune ne s'est montrée intéressante sur l'aspect gain d'azote ou répulsif pour les ravageurs. Tout dépends des espèces choisies en association, de l'année (en terme de pression de ravageurs, de météo...). Une année l'association sera "rentable", une autre non.

C'est encore un peu tôt (aux vues des études actuelles) pour affirmer que "les cultures associées c'est le top c'est trop bien faut faire ça partout". Il y a matière à étudier c'est clair, et j'espère également qu'on trouvera des solutions agronomiques avec ce système, mais ce n'est pas encore définitivement le cas aujourd'hui, au contraire de la rotation, dont les intérêts ne sont plus à démonter (c'est la base de tout système bio, et les agriculteurs conventionnels sont de plus en plus nombreux à réétudier leur rotation en y introduisant de nouvelles espèces et en les rallongeant).



Pour en venir à la vidéo, ce n'est rien de plus que le système de la herse étrille, utilisée depuis plusieurs dizaines d'années par de nombreux agriculteurs (bio majoritairement, mais pas que). Là, on a juste affaire à un système destiné à des petites surfaces, et qui se base sur les TCS (techniques culturales simplifiées). Rien de bien nouveau là dedans.

Contribution le : 29/03/2016 01:50
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