Les fois où vous avez frôlé la mort

Citation :

Pas plus que moi, j'en ai eu 3 ^^

J'ai oublié que quand j'étais petit, je devais avoir 0 ou 1 an, j'ai fait un foyer pulmonaire, que mes parents m'ont emmené voir un toubib qui a dit que ce n'était rien, donc j'aurais pu y passer d'après ce qu'ils disent, et aussi dans les Landes à plusieurs reprises, je me suis aventuré à me baigner dans les courants sans avoir pied, je pouvais me faire emporter.
Ça + les anecdotes de mon premier post...

Y a de quoi publier un nouveau Bellemare avec toutes vos histoires.

J'ai fait un début de septicémie à cause d'une morsure de taon, lors d'une ballade à cheval. J'ai pas tout de suite réagi, et puis ma cheville est devenue violette et les veines aussi. 3 jours d'injections de je-sais-plus-quoi via un drain avant de savoir s'il fallait gratter sous la peau ou pas.
Mais à côté de vos histoires, ça n'a rien d'extraordinaire.

Citation :

alors on dit intuber car entuber c'est pas tout a fait pareil ^^

Moi je n'ai aucun souvenir de mon incident, ce sont des proches qui m'ont raconté...
j'étais au chaud chez moi en train de pioncer. Puis j'entend ma mère qui gueule, mais qui gueule !
Puis j'ai été expulsé de mon endroit douillet, j'étais recouvert de sang, je m'étouffe, on me tient par les pieds (la tête à l'envers donc) et on me met une putain de claque sur le cul alors j'ai crié à mon tour... horrible. Et je n'ai aucun souvenir de ma naissance

Plus sérieusement, rien de foufou dans ma vie. Ou alors en étant un con de gosse en traversant la route sans regarder

Faire du rafting et tomber dans l'eau, c'est normal vous me direz. Sauf quand t'es sous l'eau, tu ne vois rien et t'a plusieur bateaux qui coupent tous les sorties. Je suis resté 30 seconde, avec mon casque et mon gilet, sous l'eau, en train de chercher desesperement la sortie,sans rien voir. Le stress....ça m'a traumatisé ;_;

C'était il y a très, très longtemps, j'avais 7 ans et en jouant dans mal cour de l'école je suis tombé et eu une simple éraflure au genoux, l'instit n'a pas voulu désinfecter la plaie et quelques joiurs après, j'ai attrapé du pu. ma mère m'a arraché la croûte et nettoyé le pu et désinfecter mais c'est revenu et une douleur très forte dans le genoux. Après deux semaines j'avais la jambe toute raide et mon dernier souvenir, durant la nuit j'ai voulu me lever et je suis tombé sans pouvoir me relever, je suis tombé dans un comma et quand je me suis réveillé deux jours plus tard, je ne savais pas ce que c'était mais on m'a dit que j'avais eu le tétanos. La péniciline venait d'être inventée et c'est ce qui m'a sauvé mais le médeçin a dit plus tarde que jusqu'à mon réveil il ne pensait pas me revoir vivant car j'avais déjà le visage paralysé.

Conclusion, ne jamais négliger de désinfecter la moindre plaie.

Rho les histoires de voiture ca me rappelle une connerie que j'avais faite :
- Avec un pote je conduis sur une route de montagne (donc ravin avec des arbres sur notre droite)
- On se chauffe tous les 2 pour aller vite au max
- Un camion devant. Mince. On rale, on veut doubler
- Au virage à droite il prend large par la gauche (va quasi totalement sur la voie en sens inverse à gauche)
- Là coup d'hormones et de confiance, je double par la droite, en étant à ce moment sur ma voie de droite donc. On rigole ah ah, ACTION !
- Le camion resserre en meme temps sur la droite pour finir son virage. On se rabat aussi pour pas le toucher, mais du coup on se retrouver sur le mince bord en terre avant le ravin
- La silence de genre 1/2 secondes dans la voiture pendant que je continue à meme vitesse ou accèlère un peu (je sais plus)
- Ca passe, le camion klaxonne, mais on continue. Ouf
- On s'est regardé, on a rigolé. Mais après j'ai dit que j'avais été con

Mon père me disait bien de temps en temps "attention en voiture tu te laisses pas influencer par les amis qui peuvent vouloir que tu doubles, t'ailles vite. En étant jeune on peut faire des conneries sous l'euforie de groupe"
La je m'étais laissé emporté par l'ambiance, l'euforie. J'ai décidé d'aller vite et de doubler. Ca m'a bien marqué.
Bon petit souvenir à la con

@Alex333
Tu joues avec un camion toi, carrément (t'as jamais vu Duel ?) et sur une route de montagne, tu fais pas les choses à moitié !

@Alex333 Ah oui quand même ^^ Bon l'essentiel c'est que tu soit conscient que c'était une belle connerie

D'ailleurs tu parle d'effet de groupe, sans rentrer dans les détails pour pas être trop HS, des potes bien imbibés, et moi, sobre au volant m'ont poussé à faire une course en départ arrêté avec la fille dans sa mini à côté de nous au feu rouge, près du lac d'Annecy jusqu'au prochain rond-point, celui du poste de police Bon, ça c'est bien fini, j'ai décroché quand ça devenait trop dangereux et je l'ai laissé gagné Mais quand même on est con quand on a des potes (surtout ivre) à côté de nous

ya 5 ans mon bras a traversé une vitre: 1 artere, 1 veine, 2 nerf et demi et 3 tendons et demi sectionné, sequelle a vie paralysie partielle.

ya quelque années encore, je suis tombé sur un bout de metal qui m'as traversé la cuisse mais qui a eu la descence de passer de justesse a coté de la femoral.

lors d'un concert punk on s'est fait attaqué par des nazis: 3 mec m'ont tabassé dont l'un avec une matraque teleso => c'est cette histoire la plus drôle j'ai eu que 3 points a l'arcade, mais je me dit que si j'avais etait moins solide et eu plus deter j'aurais pu y passer.

Jamais et tant mieux

Quoi qu'avant qu'on m'enlève la vésicule j'ai cru que j'allais crever ça fait plus mal que des contractions

Je crois que dans mon malheur j'ai eu plus de chance que vous.

Vous êtes nombreux à être passé au travers de vitre avec de grosses blessures.
Moi je suis aussi passée à travers la vitre de la porte de chez moi (verre pas sécurisé), j'ai eu quelques points de suture de-ci de-là, mais rien de grave. Et mon visage n'a pas été touché, ça s'est arrêté au cou.
Mais comment ça fait mal les coupures après !

Citation :

On dit "intuber", ton correcteur d'orthographe t'a fait une petite blague

Sinon j'ai pris une étagère murale, mal fixé par mes soins, sur le crâne (Besta de chez Ikéa) rempli de DVD, CD, jeux vidéo, alors que j'étais tranquille sur mon canapé : beaucoup de sang et pas mal de points de sutures...

J'en ai quelques unes où j'ai failli mourir, mais si je devais en raconter que une seule.

Quand j'étais gamin (pas plus de 10 ans) je suis allé à la plage avec mes cousins. Ils sont beaucoup plus vieux que moi et ce jour là j'ai voulu faire le grand et je les ai suivi assez loin dans la mer. A un moment je me prend une vague en pleine face qui m'entraîne dans l'eau, je me suis cogné très fortement la tête contre le fond. Je suis ressorti de l'eau complètement sonné par le choc et avec le crane qui saignait légèrement. Mes cousins avaient du m'aider à sortir de l'eau. J'ai eu la peur de ma vie ce jour là.

(Sinon ya pas si longtemps que ça j'ai failli être responsable de la mort de quelqu'un, mais sa c'est une autre histoire )

1 - Tout petit, j'ai failli mourir d'une convulsion fiévreuse, en avalant ma langue.

2 - En Crète, on est passés avec un pote entre 2 camions de justesse. Il voulait à tout prix doubler le camion on était en quad), il l'a fait dans un virage et une grosse camionnette arrivait à pleine balle en face. Cette fois là, j'ai vu ma vie défiler VRAIMENT.

3 - En Crète, même période, on traçait en quad à travers les oliviers à une allure certaine. C'est toujours mon pote qui conduisait. On se fait agresser par les cigales de toutes parts et lui continuait la descente. Je lui ai dit de s'arrêter. Il l'a fait (à 1m20 d'un putain de ravin, bordel)

4 - Bûcheron : j'ai failli y passer 4 ou 5 fois, notamment une fois où j'ai fait des mouvements à la Matrix pour éviter l'arbre et une autre fois où l'arbre (un peuplier de 4 m3) a réussi à m'attraper la jambe (coincée sous le gros tronc).

J'ai eu quelques frayeurs en Snowboard ou en scooter, mais la seule expérience où j'ai failli mourrir, je vous la raconte.

J'étais au primaire, je ne sais plus quelle classe exactement, et ce jour-là, on faisait sport. Notre école était assez petite, et pour faire du sport, toute la classe et les profs on allait dans un terrain vague à quelques centaines de mètres de l'école. Y avait de grands terrains de foot avec des cages, mais c'était pas super bien entretenu.

On arrive sur les terrains de foot, et le temps que le prof prépare les trucs (ballons, dossards, toussa), avec quelques potes on fait les cons, et évidemment faire les cons ça veut dire grimper sur les cages de foot.

Je commence à grimper sur une cage, et là, la cage bouge et je me rends compte qu'elle tient mal dans le sol. Je descends alors immédiatement, et là, je me retourne et je vois que presque tous les autres gosses sont autour du prof qui explique quelque chose. Je me mets donc à courir vers le prof.

Et là, tout à coup sans prévenir, je m'explose par terre. Je suis un peu sonné. Je lève les yeux, et je vois le prof en grosse panique commencer à courir vers moi. Les potes qui étaient avec moi ont l'air horrifiés. J'essaie de me relever, et j'y arrive pas.

La cage de foot qui vascillait... bah elle tenait en équilibre. Et ce que je n'ai pas vu quand je suis descendu, c'est qu'elle se cassait la gueule. Alors que je courrais vers le prof, la cage m'est tombée dessus. La traversale sur le dos.

Je me souviens qu'on m'a aidé à me relever, j'ai fait quelques pas, et là, mon pied droit m'a fait super mal et je me suis effondré. Plus moyen de marcher. Le prof m'a porté jusqu'à sa voiture et m'a emmené à l'hosto.

Finalement, je m'en suis pas trop mal sorti: au dos, rien. Juste un énorme bleu au niveau des homoplates. Le pied droit: cassé, écrasé par quelque chose. Je ne sais toujours pas vraiment comment c'est arrivé. Un bout de la cage est peut-être tombé dessus, ou la transversale est tombé dessus quand on m'a aidé à me relever.

Le truc qui pue, par contre : quelqu'un a juste relevé les cages, sans les fixer convenablement. Deux semaines après mon accident, et alors que j'avais encore le pied dans le plâtre, les cages sont de nouveau tombées sur un gosse. Lui a eu moins de chance : elles lui sont tombées sur la nuque, et il est mort.

Ça fait réflechir...

Un jour avec des potes, je devais avoir 8, 9 ans.Nous sommes entrés dans un vergé pour prendre quelques pêches qui avaient l'aire bien juteuses.
J'ai sentis un truc me frôler l'oreille, la détonation est arrivée quelques secondes après. j'ai vu mes copains partir à toute vitesse en gueulant comme des dingues. C'est à ce moment là que j'ai vu le proprio avec sa carabine, fou de rage.

en classe de neige en primaire, j'ai indiqué que j'avais déjà fait du ski lorsque la question nous a été posée, dans le but de constituer différents groupes en fonction des aptitudes de chacun. ce qui n'était pas faux, j'avais obtenu mon flocon haut la main quelques années plus tôt et je comptais bien me retrouver dans le même groupe que la fille que je convoitais.

ils ont eu la bonne idée d'emmener le groupe dont je faisais partie, hautement expérimenté comme vous pouvez l'imaginer, sur une piste rouge pour démarrer la journée. j'ai pris mon courage à deux bâtons et j'ai tenté de suivre mes camarades qui amorçaient la descente.

j'ai fini par perdre le contrôle après quelques secondes et je me suis retrouvé à finir ma course sur une bande d'herbe au bord de la piste qui m'a naturellement freinée.

après un court instant, le temps de me remettre de ces émotions, j'ai constaté que je m'étais arrêté à une longueur de ski d'un "précipice" : une route passait dans un tunnel sous la piste à cet endroit quelques dizaines de mètres plus bas, sans qu'aucun filet de sécurité ne soit présent.

il m'arrive encore d'en rêver de temps en temps tellement j'ai flippé ce jour là.

Ah bah tiens j'en ai deux qui me viennent.

1)
Retour de soirée au petit matin sur une route sinueuse en bord de fleuve, sur une digue, à moto, pas d'alcool mais un peu de fatigue quand même, déjà bien 30-40min de route dans les pattes, fait froid, envie de rentrer et dormir au chaud.
Un pont un peu plus loin, croisement, deux voitures à gauche, une à droite, toutes arrêtées aux stop.
Sauf que le papy à gauche a dû me prendre pour un scooter ou une mobilette et s'est engagé sur le carrefour avec sa bagnole pour aller tout droit, pensant qu'il aurait largement le temps. J'avais froid et envie de rentrer, j'étais plus proche du 110 que du 90 préconisé.

Ça s'est ralenti à ce moment là, si je tape c'est fini, si je décale à droite c'est chute de plusieurs mètres jusqu'au fleuve, si je freine je perds l'arrière (ça glisse bien une harley) et le couche... je suis passé entre les deux bagnoles, y'avait moins d'1m d'espace. Je me souviens du conducteur à droite effrayé et surtout de mamie à gauche qui agrippe papy au volant en mode panique totale, papy bouche et yeux grand ouverts, mains crispées sur le volant, qui me voit frôler l'avant de sa [...] de caisse.

C'est pas passé loin ^^'
Après une courte pause quelques km pour souffler et encaisser le coup, je suis rentré et j'ai dormi au chaud.
Maintenant j'ai un tracteur de milwaukee plus gros, si quelqu'un me confond avec une mob ou un scoot, c'est plus des lunettes qu'il lui faut mais un chien.


2)
Stage en entreprise premiere année de bts, le stage se termine, l'entreprise vide les locaux pour déménager un poil plus loin dans de nouveaux bâtiments, les racks dans l'atelier sont progressivement vidés puis démontés.
Sauf que les montants latéraux des immenses racks, une fois les traverses enlevées, ne tenaient pas debout: ils n'ont jamais été ancrés aux murs. Devinez qui était en dessous quand un montant de 8m a commencé à basculer.
J'ai eu le temps d'entendre "GAFFE !!" des collègues avec lesquels ont vidait les lieux, reflexe inné: baisser la tête et réduire mon 1m86 à moins de 1m recroquevillé, pile avant l'impact sur le dos.
Pas passé loin de la tête, pas passé loin de la nuque non plus (juste entre les omoplates), une grosse caisse pas loin a pris une partie de la charge dans la gueule et empêché le montant de s'étaler de tout son long sur la gueule et si je ne m'étais pas baissé, c'était moi qui prenais tout.

Coup d'bol.

Stage foireux de toutes façons, depuis le début, fallait bien que ça finisse en beauté...