Dakitess | Dragonfl'AI : notre projet de Start-Up qui lutte contre la Malaria |
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Bonjour par ici
La vidéo ci-dessous pourra globalement tout dire et je sais que certains n'aiment pas trop la lecture, donc la voici : Team Dragonflai from Paris, France Avant de poursuivre et pour ceux qui n'iraient pas plus loin, nous sommes dans la course aux Likes, oui, et vos pouces bleus sont vraiment les bienvenus pour nous permettre de remporter le prix du Public et gagner en visibilité auprès des investisseurs et industriels. Car oui, ce projet n'est pas qu'un exercice pour nous et les retours des professionnels nous amènent à très sincèrement envisager la concrétisation du projet. Merci ! ^^ Et ci-dessous, des infos, naturellement : L'objectif n'est pas (que) de faire de la pub, mais également de vous faire découvrir notre projet de StartUp, qui a vue le jour dans le cadre du concours ActInSpace, entre Hackaton et StartUp-Weekend. Les projets portent tous sur la thématique du Spatial, et nous avons choisi de développer de la plus-value sur les images satellitaires, en proposant un système de détection des conditions favorables à l'émergence des larves de moustiques. Il s'agit essentiellement d'une démarche de MachineLearning, aboutissant à un algo capable de repérer les zones d'eaux stagnantes et, par apprentissage supervisé, d'y associer des données de terrain pour évaluer les risques de prolifération des larves. Notre idée, c'est précisément d'agir sur ces larves qui constituent la phase la plus optimale pour agir sur les populations de moustiques, pour limiter la propagation d'épidémie comme la Malaria ou la Dengue pour ne citer qu'elles, en réduisant le nombre de vecteurs. Pourquoi les larves ? On peut utiliser contre elles des bio-insecticides très spécifique (ne touchant globalement que ces larves) et avec une rémanence très faible de 24h dans le milieu traité : l'impact écologique / biologique est vraiment faible, par opposition aux méthodes de lutte contre le moustique adulte. Bien sur, cela existe déjà : nous proposons d'optimiser l'allocation des ressources et la supervision des zones critiques en permettant aux autorités compétentes de repérer des zones non identifiées par les moyens habituels, et avec un taux de rafraichissement élevé. Il devient capital de profiter d'un système de monitoring et d'éviter des foyers de prolifération non détecté suite à de fortes pluies. Voila voila ^^ N'hésitez pas pour toutes questions, et par avance merci à ceux qui Likeront la vidéo, apprécieront le projet, et nous feront part de leurs remarques, questions, suggestions Edit : en termes de visibilité et de pertinence, est-ce légitime d'en faire un topic dans la chambre des liens ? Le contenu est bien celui de la vidéo, et ce n'est vraiment pas qu'une demande de Like : nous cherchons à faire de tout cela une réalité, et le projet existe bel et bien, avec des entretiens auprès de coaches et professionnel du milieu.
Contribution le : 17/06/2018 17:55
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Invité | 0 #2 |
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FantômeInvité
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C'est très intéressant mais je trouve que ça manque d'informations, il y a une page facebook mais pas de lien "officiel" ? Savoir exactement ce qu'apporte un satellite (géo-stationnaire j'imagine) par rapport aux "moyens habituels" pour identifier les points d'eaux stagnants, des infos sur les traitements utilisés etc...
Enfin sinon ça a sa place dans la chambre des liens, en plus d'être potentiellement très utile, c'est aussi insolite, un petit article de @Koreux avec traduction ça pourrait faire quelques likes
Contribution le : 17/06/2018 19:37
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Dakitess | 0 #3 |
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Merci de ton retour ! Effectivement la plupart de nos efforts se concentrent actuellement sur la finale, plus qu'une semaine, et nous n'avons donc pas encore monté de pages, qui n'auraient d'ailleurs pas forcément un écho très professionnel auprès des éventuels… pros intéressés. Mais côté grand public, c'est vrai, ça peut manquer du coup !
Notre Twitter vient justement de voir le jour, @Dragonfl_AI et centralisera la plupart des activités et contact. Concernant ce qu'apporte une couverture satellitaire (plutôt orbite basse, constellation), c'est essentiellement la possibilité d'identifier les zones d'eaux stagnantes à risque, qui échappe naturellement à la vigilance des autorités compétentes, qui ne peuvent tout voir. Bien sur, cela ne concerne que les zones à proximités des régions habitées, on ne se préoccupe naturellement pas des zones de prolifération qui n'ont aucune chance d'atteindre les humains (300m de portée environ depuis le point d'éclosion). Donc l'allée du grand-oncle un peu solitaire du village, dans laquelle personne ne va mais qui a un trou dans la chaussée laissant reposer pendant 2 mois de saison des pluies une quantité d'eau de ouf. Ou encore les carcasses de voitures ou décharges à ciel ouvert, négligé ou pas spécifiquement repéré comme potentiellement à risque, etc. C'est vraiment la notion de supervision depuis le ciel qui compte, avoir le recul nécessaire que seul les satellites permettent. Il faut d'ailleurs bien voir que la couverture n'est pas qu'optique, elle est également Infrarouge, radar, etc : une combinaison qui rend possible des choses difficile autrement. Et cela ne va pas sans une coordination avec les données au sol bien sur, pour l'apprentissage de l'algo, la combinaison des facteurs qui mène à la prolifération des larves.
Contribution le : 17/06/2018 21:16
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Alex333 | 0 #4 |
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Allez j'ai mis un like en soutien d'un koreusien. Puis c'est avec plaisir puisque la vidéo est très bien faite, en anglais, les bases bien expliquées, un super logo et nom.
En suggestion j'aurais de montrer une estimation de votre truc comparé à l'existant sur l'argent économisé et le nombre de vie sauvé. Puis montrer pratiquement comment ça marche avec de jolis schémas et photos. Question aussi : Comment vous avez fait pour avoir une voix anglaise comme ça pour votre clip ? Bon courage ! Déjà bien fichu jusque là !
Contribution le : 18/06/2018 01:53
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Dakitess | 1 #5 |
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Merci Alex !
Pour ta suggestion, c'est à dire que c'est encore un point faible, dans le peu de temps imparti il est très difficile de trouver de la données chiffrées, sourcées, a l'égard du fric que l'on peut faire économiser. On peut faire des conjections et suppositions, eventuellement juste, mais si ça ne vient pas du terrain, ça ne vaut rien. On a toute la semaine pour bucher là dessus ! Pour la voix... On a la chance d'avoir les bonnes personnes dans l'entourage haha:p Deux stricts bilingues dans l'équipe et une connaissance également bilingue à fond qui nous a faite la vidéo, merci à elle, la vidéo est ouf.
Contribution le : 18/06/2018 09:01
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dylsexique | 1 #6 |
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Je masterise !
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> Humanitaire
> IA > Startup C'est vendu ! Plus sérieusement, l'idée est sympa. Sur quels types de datasets allez vous entrainer votre modèle ? Les images satellite, je comprends. Mais comment obtenez-vous les infos sur la localisation/prolifération des larves ?
Contribution le : 18/06/2018 14:10
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Dakitess | 0 #7 |
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Il s'agira d'utiliser les présences ou absences avérées de larves dans des étendues, historiques (relevés, études, etc) et de croiser cela avec les coordonnées spatiale mais également temporelle pour obtenir l'image satellite qui correspond exactement.
On s'appuiera donc sur des études passées qui ont montré la présence de larves mais également de complèter le modèle en allant sur le terrain Les données satellites d'entraînement seront principalement "libre" car publique de base ou datée, on pense notamment à Copernicus. Merci de ton retour !
Contribution le : 18/06/2018 18:39
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Alex333 | 0 #8 |
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Oui en tout cas je comprends bien l'idée. Les images satellites peuvent fournir beaucoup d'infos maintenant (quel type de climat, type de végétation, etc).
En fait, l'idée avancée semble tellement bonne que je me dis que ca doit déjà exister plus ou moins (l'OMS, EPA, etc ne se basent pas là dessus pour faire des predictions ?) M'enfin le but du projet est peut etre plus de faire une démarche de recherche et développement d'un projet et d'une communication, que de réellement trouver un vrai projet fiable (ca ca serait plus en bonus). Et en une semaine, tu m'étonnes, peut etre pas le temps de se tapper tout la literature scientifique du sujet Bref l'idée de base est chouette. Puis facilement plaisant (comme dit, humanitaire, startup, nouvelle technologie, santé). Et la forme est nickel je trouve. Tu nous tiendras au courant @Dakitess !
Contribution le : 18/06/2018 20:00
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Dakitess | 1 #9 |
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Pour le coup, nous concernant… Le but c'est pas le projet de com' et l'exercice, et ce soir même, nous buchons pour en faire une réalité
D'où l'importante complexité de trouver de la data fiable, chiffré, sourcé sur le marché, sur le business plan. Pas simple ! Concernant l'existant, c'est justement un sujet que nous avons très (très) largement surveillé : on a mis 8h a décider de notre sujet (sur les 24h de concours) lorsque les autres arrivaient globalement avec un challenge choisi, un sujet pré-traité, etc. Parce qu'on voulait... Déborder du cadre de l'exercice "fun" et partir sur du concret, avec un solution qui n'existe pas encore tout en étant faisable. Là dessus, le CNES et la NASA ont des papiers concrets sur des tentatives concluantes de repérage des petites zones d'eaux, sans avoir été plus loin. Et de fait l'OMS (principal acteur), n'a rien de ce genre en cours. On est content d'être partis là dessus car c'est vraiment un concours de "thunes", ou le but c'est avant tout la viabilité économique, éventuellement aux dépends de l'éthique ou de l'aspect intéressant du sujet. On a finalement réussi par tout combiner, reste à voir si peut aller au bout Merci de ton retour !
Contribution le : 18/06/2018 20:10
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Dakitess | 0 #10 |
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Je viens donner de rapides nouvelles, nous avons terminé 2ème équipe à la finale nationale ! Et nous avons au passage remporté le prix du public, à l'échelle nationale, avec la vidéo présenté dans le premier post : merci à tout ceux qui y ont contribué d'une manière ou d'une autre
L'aventure se poursuit, avec bientôt un article sur Air&Cosmos, une interview avec un Youtuber du spatial vraiment cool, SpaceOddity, mais aussi et surtout des contacts professionnels auprès du CNES et d’épidémiologiste / parasitologue, pour faire de ce projet une réalité
Contribution le : 29/06/2018 14:16
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Invité | 0 #11 |
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FantômeInvité
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Le projet semble sympa, mais n'est-ce pas moins utile voir contre productifs face à d'autre techno concurrente ( Comme l'inoculation d'une malaria qui tue les moustiques financé par l'assoc Bill Gate ) ? C'est bien gentil de dire au Nigeria qu'il y a des risques de Malaria dans le nord du pays par exemple, mais si elle ne peut y remédier (zone très risquée pour pas mal de raison), n'est-ce pas une perte de ressource pour aider les malades ? Et les région plus riches n'ont t-elles pas déjà des outils en places pour détecter les zones à risque ?
Sinon bravo pour la 2eme place
Contribution le : 29/06/2018 15:42
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Alex333 | 0 #12 |
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@Dakitess Ha ha super cool tout ca, félicitation !!!!!
Contribution le : 29/06/2018 23:31
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Dakitess | 1 #13 |
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Merci @Alex333
@Cornflake, merci de ton retour et de tes questions : les solutions à mettre en place pour combattre la Malaria ne peuvent être que complémentaires, et il importe de maintenir tous les efforts en place. Notre idée est justement adaptée aux pays dont les moyens financiers, matériels, humains, ne sont pas les plus garnis parce que nous permettons une meilleure allocation de ces ressources, en ciblant à la fois dans le temps et dans l'espace les zones à traiter. A l'heure actuelle, dans ces pays, comme le Nigeria que tu cites fort à propos, les opérations sont menées quasi-exclusivement part des entités extérieures, ONG, Fondations, etc : elles apportent des médicaments, des moustiquaires, des produits de traitement pour les façades et intérieurs. La population locale n'a aucun moyen d'agir. Nous proposons de cibler les zones d'eaux stagnantes environnantes, facile à atteindre et traiter, pour anticiper les vagues de moustiques, avec un produit non toxique et relativement simple à se procurer / stocker / amener / pulvériser pendant une vague humanitaire. Il faut endiguer un phénomène répétable, quantifiable, et relativement très prévisible, qu'est celui de la prolifération des moustiques. En réduisant le vecteur quand c'est nécessaire, les solutions curatives actuellement en place ne seront que plus efficaces
Contribution le : 03/07/2018 13:08
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