J'aurai plutôt changé la dernière image de cette BD avec un homme politique en transe devant elle alors qu'il n'écoute jamais les scientifiques et spécialistes justement.
L'écologie est un sujet majeur, mais j'ai l'impression que cette fille est utilisée jusqu'à la moelle comme étant une "caution écolo" par les gouvernements actuels. C'est largement mieux que rien, mais ça reste très léger.
Bon perso je suis très très dubitatif sur l'intérêt de ca
Sur la forme : - Elle gère à mort pour parler comme ca devant des gouvernements. Elle fait très pro, c'est très bien - Et je respect son courage pour, à son age, se lancer dans la politique
Sur le fond : - Je ne sais pas ce qu'elle "propose" (enfin ce qu'elle relaie comme proposition déjà faites par d'autres scientifiques/économistes). Je suppose que c'est une taxe carbone ? (cf. topic reddit intéressant sur ce sujet, cf ci-dessous le topic copié) - Il y a tellement d'incertitudes déjà sur les impacts potentiels négatif et positifs de ce réchauffement climatique, que ca me parait compliqué pour les gouvernement de choisir des solutions très contraignantes sur l'économie nationale (si on veut réellement respecter la limite de 1.5 ou 2 degrés en tout cas) - Et ca me semble extrèmement compliqué d'arriver à metter absolument tous les pays (au moins de l'OCDE) en accord aprfait sur les actions à faire. Car si un seul des pays de l'OCDE ne jouait pas le role d'appliquer des contraintes économiques importantes, alors tout ce que ferait les autres pays ne servirait à rien (ils se plomberaient leur propre économie au profit du/des pays qui ne joueraient aps le jeu)
Bref, pour moi : - l'intervention de cette jeune fille et les manifs de jeunes sur ce sujet, ca ne sert à rien. - Il faudrait qu'il y ai des très grosses manifs et grêves dans plein de pays, qui forceraient les gouvernement à adopter certaines mesures (qui restent à définir). Et vu comme rien qu'en France on n'est pas prêt de faire le moindre sacrifice, ca me parait bien compliqué
Le contenu du topic reddit sur la taxe carbone (du point de vue d'un économiste environnemental qui prone la taxe carbone) : Citation :
[Effort poteau] FAQ : Taxes carbones Science Salut tout le monde,
Ça fait plusieurs mois que je discute avec des gens de ce sub et d'autres de taxe carbone. Je vois régulièrement les mêmes interrogations qui se posent, et je me suis dit que ce serait intéressant de faire une FAQ qui répond aux questions les plus courantes. J'ai donc fait ça avec l'aide d'un économiste environnemental de /r/badeconomics, d'abord en anglais pour la FAQ de /r/Economics (ici) et je viens de la traduire en français pour /r/france.
Je ne poste pas ça dans le but de débattre des gilets jaunes ou des politiques du gouvernement français, je cherche juste à informer des gens intéressés sur ce que les économistes pensent être la politique la plus efficace pour lutter contre le réchauffement climatique. Bonne lecture !
--
Pourquoi les économistes favorisent-ils la taxe carbone pour lutter contre le changement climatique ? Aujourd'hui, les économistes recommandent à l'unanimité ([1] [2]) la taxe carbone comme un moyen efficace de lutter contre le changement climatique. Pour comprendre pourquoi, nous devons examiner leur fonctionnement.
Les marchés sont généralement un bon moyen d'organiser l'activité économique, mais dans certains cas, ils sont sujets à des dysfonctionnements, que l'on appelle défaillances du marché. L'exemple de loin le plus flagrant d'un tel échec est que les prix du marché ne tiennent pas compte des coûts environnementaux. Cela signifie que chaque transaction économique dans le monde est basée sur des informations incorrectes : la composante du coût environnemental est absente du prix. Ce type de défaillance du marché s'appelle une externalité négative.
Les acteurs qui émettent du dioxyde de carbone imposent un fardeau à la société, mais ne paient pas les conséquences de leur pollution. Cela signifie que si chacun agit dans son propre intérêt, les acteurs ne sont pas incités à modifier leur comportement pour limiter les émissions de carbone. C'est ce qu'on appelle la tragédie des biens communs. Cependant, si les prix du marché étaient corrigés pour tenir compte de tous les coûts environnementaux pour faire payer le carbone, cette externalité négative disparaîtrait.
Les taxes pigouviennes sont l'outil de politique économique le plus simple pour parvenir à cette tarification du carbone. Elles sont un moyen d'"internaliser" les externalités négatives pour corriger le marché. Taxer les entreprises polluantes à hauteur du coût environnemental de leurs émissions de carbone force le prix de leurs produits à refléter la charge sur la société du carbone émis. Cela incite les entreprises et les consommateurs soit à consommer moins de biens à forte intensité de carbone, soit à les remplacer par des biens à faible intensité de carbone, soit à trouver des moyens plus efficaces et à faible intensité de carbone pour produire et consommer.
Un autre système de tarification du carbone est le système de crédits carbone, qui est très semblable à la taxe carbone. Dans ce système, il y a une quantité fixe prédéterminée de carbone qui peut être émise au total. Les quotas d'émission sont ensuite mis aux enchères et les entreprises qui doivent émettre du carbone sont obligées de les acheter. Bien qu'elles diffèrent dans leur mise en œuvre, ces politiques sont théoriquement équivalentes puisqu'elles mettent toutes deux un prix sur le carbone pour corriger la défaillance du marché.
La taxe carbone devrait-elle servir à financer la transition énergétique ? Non, pas nécessairement. L'idée fausse la plus répandue au sujet de la taxe carbone est de loin que leur objectif est de financer la transition énergétique vers les énergies renouvelables. L'idée derrière cet argument est que pour réduire les émissions de carbone, les gouvernements doivent subventionner massivement les sources d'énergie propre, de sorte qu'il soit possible de fermer des centrales à combustibles fossiles et donc de réduire les émissions. Par conséquent, si un gouvernement utilise les recettes d'une taxe sur le carbone à d'autres fins, on pourrait croire que cette taxe n'est pas efficace et ne sert que d'excuse pour taxer encore plus les citoyens. Par exemple, l'une des principales raisons du déclenchement du mouvement des gilets jaunes était le "soupçon qu'une partie de la taxe est utilisée pour payer autre chose que la transition écologique" [1].
En réalité, la taxe carbone n'est pas un "mal nécessaire" pour financer la solution au changement climatique, elle est une solution au changement climatique en elle-même. La taxe carbone est intrinsèquement utile, peu importe la façon dont l'argent est utilisé ensuite. Cela s'explique par l'effet de correction du marché des taxes pigouviennes : le principal mécanisme par lequel elles réduisent les émissions est la réduction de la demande de biens à forte intensité de carbone, et pas nécessairement par le financement d'autres solutions.
Mais une fois le marché corrigé, ne pourrions-nous pas quand même affecter les recettes fiscales à la transition énergétique ?
Il existe des preuves empiriques que les subventions ciblées sur une méthode de réduction particulière sont beaucoup moins efficaces que la tarification du carbone ([1] [2]). C'est logique d'un point de vue économique : la tarification du carbone fonctionne en "changeant les règles" du marché, de sorte que la solution la plus efficace devienne celle qui élimine le changement climatique. Les politiques qui visent à subventionner des biens spécifiques à faible émission de carbone doivent donc battre le marché d'une manière ou d'une autre, ce qui est difficile à faire car les décideurs politiques ne sont pas omniscients. Lorsqu'ils ne le font pas, ils peuvent paradoxalement réduire l'efficacité de la tarification du carbone et induire une perte sèche sur le marché.
Y a-t-il un rôle pour d'autres actions qu'une taxe carbone ? Oui. La tarification du carbone est l'une des étapes les plus importantes, mais d'autres interventions gouvernementales sont également nécessaires.
Pour l'externalité négative elle-même, une fois que l'on a corrigé l'externalité en internalisant les coûts, on n'a rien d'autre à faire. Si la taxe carbone n'est pas suffisante pour corriger la demande, cela pourrait simplement signifier que le niveau de la taxe n'est pas assez élevé. Au lieu d'essayer d'accroître son efficacité en utilisant ses recettes, par exemple pour financer les énergies renouvelables, il devrait suffire de l'élever à un niveau supérieur.
Cela dit, ça ne veut pas dire qu'il n'y a pas de place pour d'autres actions. S'il y a d'autres défaillances du marché que l'externalité du carbone, nous pourrions avoir besoin d'autres instruments politiques pour y remédier.
Dans ce cas, l'exemple le plus important est celui de la R&D. L'innovation est un bien public qui a des externalités positives sur la société : l'invention d'une nouvelle technologie de capture du carbone profite à la société dans son ensemble, et pas seulement à ses créateurs. Il est donc tout à fait judicieux d'octroyer des subventions à des projets de recherche qui travaillent sur les technologies de réduction des émissions de carbone.
Un autre problème plus pragmatique est que la taxe carbone n'est pas très populaire à l'heure actuelle. Beaucoup d'autres politiques (comme les crédits d'impôt, les subventions pour l'énergie renouvelable, les RPS ou les CES) ne sont pas aussi efficaces que la tarification du carbone, mais pourraient devenir nécessaires si les taxes ne sont pas politiquement faisables.
La taxe carbone n'est-elle pas nécessairement un poids pour les pauvres ? Ne va-t-elle pas créer encore plus d'inégalités ? Non, pas si elles sont bien mises en œuvre.
L'une des propriétés intéressantes de la taxe carbone pigouvienne est qu'elle règle le problème du changement climatique en elle-même et que les recettes fiscales peuvent être affectées à n'importe quel usage. Si nous redistribuons ces recettes fiscales aux ménages, nous pouvons faire en sorte que la charge fiscale retombe sur la société exactement comme nous le voulons ! Si l'impôt sert à financer des réductions d'impôt pour les riches, alors oui, il est probable que la taxe soit une charge énorme pour les pauvres. Mais si nous redistribuons entièrement les revenus de la taxe aux ménages à faible revenu, elle peut en fait réduire les inégalités.
C'est pourquoi, en 2019, plus de 3500 économistes ont signé une déclaration du Climate Leadership Council pour plaider en faveur d'un système de dividendes carbone, où l'intégralité des revenus générés par la taxe carbone serait redistribuée équitablement à tous les ménages. Ce système est considéré comme progressif (plus bénéfique pour les pauvres que pour les riches), en partant de l'hypothèse que les riches consomment généralement plus de biens à forte teneur en carbone que les pauvres. Comme le "dividende" forfaitaire est le même pour tous, il s'agit en fait d'un transfert des ménages riches vers les ménages pauvres. Toute personne émettant moins de carbone que le ménage moyen (donc entre autres la plupart des ménages pauvres) récupère plus d'argent qu'elle n'en a payé initialement.
Les impacts distributifs des taxes carbone ont été étudiés empiriquement par le groupe de réflexion non partisan sur l'économie de l'environnement Resources for the Future (RFF). Dans un article de recherche, ils constatent qu'un dividende de carbone ne nuirait pas aux ménages du quintile de revenu le plus bas. Cela confirme l'idée que la taxe peut réduire les émissions sans nuire aux ménages à faible revenu.
Mais la redistribution de la taxe carbone n'annule-t-elle pas les incitations à émettre moins de carbone pour payer moins de taxes ? Non, mais la question est compréhensible. En effet, si nous redistribuons directement la taxe à ceux qui la paient, pourquoi les gens essaieraient-ils de réduire leurs émissions de carbone ? Si la plupart des gens ne sont pas désavantagés par l'introduction d'un dividende carbone, pourquoi changeraient-ils leur comportement ?
La réponse est simple : parce que la taxe les incite à le faire. Voici un exemple simple : Si votre épicerie augmente le prix de la viande de 1 €, vous serez incité à la remplacer par des avocats, par exemple. Si le magasin remet ensuite 1 € en argent comptant à tous ses clients, vous seriez quand même incité à acheter des avocats et à conserver le montant supplémentaire de 1 €, mais votre situation ne serait pas pire qu'avant si vous décidiez d'acheter de la viande.
La notion clé ici est que dans un système de dividende carbone, les gens ne paient que pour le carbone qu'ils émettent, mais reçoivent le dividende sans condition particulière. Ainsi, même si les revenus de la taxe carbone vous sont redistribués, vous économisez quand même de l'argent lorsque vous achetez un bien à faible teneur en carbone.
La taxe carbone est-elle efficace ? Nous avons vu comment la taxe carbone marchait théoriquement, mais on ne peut pas directement en déduire qu'elle fonctionne bien dans le monde réel. En pratique, il peut y avoir beaucoup de facteurs différents qui réduisent la façon dont elle diminue les émissions, par exemple l'[inélasticité de la demande](https://fr.wikipedia.org/wiki/Élasticité_(économie)) : si les gens n'ont pas le choix de prendre leur voiture pour se rendre au travail, la taxe ne les fera pas conduire moins. Alors, que nous dit la littérature empirique ?
Il y a de plus en plus de preuves que les taxes sont très efficaces. Cela a été observé pour les habitudes de conduite des individus (Gillingham, Munk-Nielsen (2019)), mais aussi dans le secteur de la production d'électricité (Weigt, Ellerman, Delarue (2013)) ainsi que dans le secteur manufacturier (Martin, De Preux, Wagner (2016)). La recherche montre également que les entreprises assujetties à une taxe carbone ont tendance à réduire leur [intensité énergétique](https://fr.wikipedia.org/wiki/Intensit%C3%A9_%C3%A9nerg%C3%A9tique_(%C3%A9conomie)), ce qui réduit leurs émissions de carbone sans pour autant impacter la productivité ou le taux de chômage.
Bien qu'il n'y ait pas toujours des substituts faciles d'accès pour les biens à forte intensité de carbone, les incitations mises en place par la taxe carbone créent une demande sur le marché. Cela signifie que les solutions à long terme, comme de meilleurs systèmes de transport en commun, la flexibilité du travail à domicile, les voitures électriques, etc. deviendront rentables pour les politiciens/employeurs/industriels, car il y aura une demande à satisfaire. Par exemple, Calel, Dechezleprêtre (2016) a constaté une augmentation de 10 % des innovations à faible intensité de carbone dans les entreprises soumises à un système européen de crédits carbone.
C'est pourquoi s'opposer à la taxe carbone parce que « les alternatives ne sont pas encore là » peut être considéré comme une vision à l'envers du problème. Les solutions de rechange n'existent peut-être pas parce qu'il n'y a tout simplement pas encore assez de demande, et la taxe carbone est un moyen de créer cette demande.
Quel devrait être le montant de la taxe carbone ? En théorie, le moyen de trouver le niveau approprié pour une taxe pigouvienne est d'estimer les dommages marginaux causés par l'externalité qu'elle tente de corriger. En d'autres termes, nous devons déterminer l'ampleur des dommages causés par l'émission d'une tonne supplémentaire de dioxyde de carbone. Ce chiffre s'appelle le coût social du carbone (CSC).
Il est assez difficile d'estimer le CSC. Cela est dû en partie au fait que les processus physiques et les modèles climatiques sous-jacents sont complexes. De plus, les répercussions économiques du réchauffement climatique sont difficiles à estimer. À l'heure actuelle, la façon courante de calculer le CSC sont les modèles d'évaluation intégrée (IAM), qui peuvent être utilisés pour élaborer des modèles complexes intégrant ces différents facteurs. Ce post de /u/Ponderay contient plus de détails sur les IAMs et ce qu'ils nous apprennent. Nordhaus et Moffat (2017), Auffhammer (2018) ou cette fiche d'information de l'EPA sont d'autres bonnes ressources pour estimer les dommages des émissions de carbone.
L'une des principales décisions qui doivent être prises pour estimer le CSC est le choix du taux d'actualisation. Les émissions de carbone auront un impact pendant des milliers d'années, mais la réduction des émissions nous coûte de l'argent maintenant. Le choix d'un taux d'actualisation répond à la question de savoir comment nous devrions pondérer les coûts et les bénéfices pour un avenir lointain.
Le choix du taux d'actualisation affecte fortement le CSC, ce qui peut sembler un peu arbitraire. Une autre approche consiste à utiliser des objectifs d'émissions : si nous avons un objectif spécifique en tête (disons, limiter le réchauffement climatique à 1,5°C), nous pouvons calculer sa taxe carbone associée à partir de l'élasticité prix-demande du carbone. Ce graphique de /u/raptorman556 montre les taxes nécessaires pour atteindre divers objectifs climatiques, tels que calculés par le prix Nobel d'économie William Nordhaus.
Ne pouvons-nous pas simplement réglementer fortement les entreprises pour qu'elles cessent de polluer autant ? Nous pourrions le faire, mais il est peu probable que ce soit aussi efficace que la taxe carbone.
Ce type de politiques s'appelle le commandement et contrôle : un ensemble de règlements arbitrairement restrictifs qui interdiraient certaines pratiques et imposeraient des méthodes précises de production de biens.
Fowlie, Holland, Mansur (2009) se sont penchés plus particulièrement sur la façon dont le commandement et le contrôle ont permis de réduire les émissions de NOx, en prenant la taxe carbone comme mesure contrefactuelle. Ils ont constaté qu'en moyenne, la tarification des émissions était 24 % plus efficace que le système de commandement et contrôle. Ce résultat est plutot intuitif : la tarification du carbone réoriente les incitations de manière à ce que les entreprises aient envie de moins polluer pour rester compétitives. Le marché aura tendance à trouver des solutions plus efficaces que les décideurs politiques qui disposent de moins d'informations.
La taxe carbone n'est-elle pas un moyen pour les entreprises d'acheter un "droit de polluer" ? Oui, c'est le cas. Ce n'est pas nécessairement une mauvaise chose.
Les entreprises cherchent toujours à maximiser leurs profits. Faire acheter aux entreprises un "droit de polluer" augmente leurs coûts et réduit leur compétitivité, ce qui réduit leurs profits. Cela signifie que les entreprises sont incitées à acheter le moins possible le "droit de polluer".
En fait, les taxes carbone fonctionnent justement parce que les entreprises doivent acheter le droit de polluer au lieu de pouvoir le faire gratuitement.
Une centaine d'entreprises seulement sont responsables de 71 % des émissions mondiales : pourquoi ne pas plutôt s'attaquer à elles ? Cette statistique est correcte, mais trompeuse sans contexte. Elle est tirée d'un rapport de 2017 qui liste 100 producteurs de combustibles fossiles dont 71 % des émissions de carbone "proviennent". Elle inclut l'utilisation des combustibles fossiles produits dans ce qu'elle appelle "provenance".
Cela veut dire que si un automobiliste fait un plein avec de l'essence provenant de l'une de ces 100 entreprises, les émissions de la voiture sont prises en compte dans ce chiffre de 71 %. Même si techniquement, le carburant est produit par ces grandes entreprises, le vrai responsable final des émissions est le consommateur qui achète ce carburant.
En fait, si on voulait "arrêter" ces 100 entreprises, cela reviendrait à interdire la production de combustible fossile. Ironiquement, cela équivaut à une taxe infinie sur le carbone. Même si on peut trouver ça souhaitable à très long terme, ce n'est évidemment pas un bon plan de transition.
Les entreprises ne vont-elles pas simplement transférer leur production dans un pays sans taxe carbone ? Pas avec des taxes correctives d'importation sur le carbone.
Cette question est une préoccupation importante. Il est peu probable que tous les pays s'entendent en même temps sur une taxe commune sur le carbone. Comme les entreprises des pays sans taxe carbone n'auraient pas à payer pour leurs émissions, la taxe nuirait à la compétitivité des entreprises qui sont obligées la payer.
En théorie, cela pourrait être résolu par des tarifs d'importation proportionnels au carbone incorporé des biens importés, bien que la difficulté de l'estimer avec précision ait suscité quelques inquiétudes.
Idéalement, à mesure que de plus en plus de marchés adopteront des taxes carbone, la question de la compétitivité devrait de moins en moins se poser. En attendant, le meilleur moyen d'avancer est probablement de risquer quelques pertes sèches dans le commerce pour protéger la compétitivité des entreprises locales en approximant des "taxes carbone d'importation" sur certains biens.
Si une taxe d'importation carbone n'est pas possible à mettre en place, les entreprises réglementées peuvent quand même être protégées de la concurrence non réglementée par des subventions en fonction de leur production. Ces subventions peuvent aider les entreprises à rester compétitives face aux entreprises qui ne paient pas pour leur carbone, mais la taxe carbone encouragera quand même les entreprises à réduire leur pollution.
--
Un grand merci à /u/Ponderay et /u/VodkaHaze pour leurs relectures, et /u/zzzzzzz94, /u/raptorman556 et /u/Integralds pour leurs références.
Licence : CC-BY 4.0 (C'est traduit en partie avec DeepL donc si vous trouvez des fautes n'hésitez pas !)
@Alex333 Pareil, j'ai du mal à voir l'intérêt de ses différentes interventions. Elle propose quoi? Qui est prêt à l'écouter sérieusement alors que l'entièreté de la communauté scientifique est ignorée? C'est devenu un élément de propagande pour les dirigeants parce que c'est sympa de se prendre en photo avec elle. (le Mickey Mouse des politiciens, en fait)
Cette gamine est la porte-parole d'un mouvement de jeunes qui ont envie de se bouger pour un problème qui les préoccupent. Personnellement je trouve la cause noble et je me réjouis qu'on parle un peu de réchauffement climatique, quelque soit le biais. C'est tellement 2007, le réchauffement climatique, même Trump a dit qu'il n'y croyait pas.
Evidemment, elle ne changera rien du tout à la situation. Les enjeux environnementaux ne pèsent rien face aux enjeux financiers, industriels, militaires ou sociaux auxquels on doit également faire face.
Aucun décideur ne peut limiter drastiquement les émissions de gaz. Globalement, homo sapiens industrialensis s'en fout pas mal de l'écologie. En fait, moins on lui en parle et mieux il se porte.
La gamine me touche dans sa démarche, elle pose les bonnes questions et semble vraiment investie dans sa cause, à mon avis le seul reproche qu'on puisse lui faire, c'est de se battre contre des moulins à vents...
En tant normal je ne suis clairement pas du côté qui députés qui sont contre sa venue, mais disons que sur le sujet "Greta" je comprend un peu les accusassions.
Oui le combat qu'elle mène est important, et oui le fait qu'elle soit considéré comme un gourou n'est pas si étrange.....
@sebasgo a écrit: @Alex333 Pareil, j'ai du mal à voir l'intérêt de ses différentes interventions. Elle propose quoi? Qui est prêt à l'écouter sérieusement alors que l'entièreté de la communauté scientifique est ignorée?
Les journalistes. Qui s'intéressent généralement beaucoup plus à la forme qu'au fond, avec des images qui font lire/cliquer. Je pense qu'il y a eu plus d'articles aujourd'hui sur sa venue, sur les députés qui ont snobés son discours, un petit peu sur le discours qu'elle a tenu quand même, etc. que lorsque le GIEC a publié son dernier rapport.
Les images et l'émotion sont aujourd'hui tellement plus efficaces que les preuves et la raison, que je me dis qu'elle peut avoir un impact, au moins sur les jeunes.
Je suis partagé, d'un côté ils mettent beaucoup trop en avant cette demoiselle qui n'a strictement aucune légitimité. Ils sont en train de créer un fanatisme autours d'une fillette lambda qui n'a rien de réel à apporter. Qu'on donne la parole aux jeunes c'est une excellente chose, mais pas qu'on le fasse uniquement pour elle.
De l'autre c'est malheureusement plus efficace que tout le reste.. Cette histoire fait beaucoup bouger les choses.
J'ai peur qu'un jour ce fanatisme autours d'elle ne mène dans une mauvaise direction, mais ça on ne peut pas le savoir.
@akrogames a écrit: Aucun intérêt de mettre une enfant dans ce rôle là. Quelle vive son enfance plutôt
Temps qu'elle le peut surtout, d'ici quelques générations, les enfants ne pourront ptete plus vivre tout court Mais c'est pas grave, débattons de la pertinence d'avoir une ado derriere un pupitre
Etes vous tous fous?????? Ne voyez vous pas le plan qui se met en place? On veut nous faire croire aux reptiliens illuminatis alors qu'en fait nous allons être dirigés par des clones et des humanoïdes!!!!!!
OUVREZ LES YEUX BANDE DE MOUTONS!!!!!!!!!!
Citation :
@Smadgib a écrit: J'ai bien aimé cette image, je la reposte ici:
Ba je vais faire l'inverse et reposte la mienne la bas!
@akrogames a écrit: @pigme aucune légitimité à être là. C'est pas son rôle point. Laissons cette fillette est essayons de débattre entre adulte
En vrai c'est même pas un problème de légitimité, c'est un symbole comme un autre. Et puis c'est plutôt cool de voir que la génération qui arrive en a un peu plus a foutre du climat que les vieux actuels.
Sinon quand la petite vient la veille du vote pour le CETA. C'est du vieux green washing de notre cher gouvernement. C'est surtout ça le problème selon moi.
@Fabe95 a écrit: Et puis c'est plutôt cool de voir que la génération qui arrive en a un peu plus a foutre du climat que les vieux actuels.
Sinon quand la petite vient la veille du vote pour le CETA. C'est du vieux green washing de notre cher gouvernement. C'est surtout ça le problème selon moi.
Je suis peut être médisant, mais j'ai un doute sur le fait que la jeune génération (ou même toute génération qui a capté le message de "attention réchauffement climatique", donc toutes les générations) ai changée quoi que ce soit dans son mode de vie
Du coup je suis d'accord pour le fait que le gouvernement fasse du greenwashing et utilise la thématique "climat/écologique" juste pour la forme. Mais je pense qu'on fait tous pareil en fait (vu qu'on ne change pas significativement nos mode de vie, au moins pour l'instant)
@goreghost C'est marrant. La première ministre norvégienne a dit au parlement suédois, "oh elle est mignonne, vous avez pas la même en petit chat" ?". Car la muppet est allée en juin à Oslo. Elle veut que la Norvège arrête tous ses puits de pétrole, "parce que ça fait de l'essence".
Ah ah laissons cette fille être une ado normal. au lieu de l'exploiter.
Si vous êtes l'auteur d'un élément de ce site, vous pouvez si vous le souhaitez, le modifier ou le supprimer
Merci de me contacter par mail. Déclaré à la CNIL N°1031721.