C'est beau la Belgique

@Ubbos a écrit:
Chose amusante Vassili44, à pondre tes pavés, on peut aussi s'attendre à avoir de ta part un pavé si tant est que le jugement que l'on émet ne soit pas en accord avec tes principes .

Perso j'ai écouté les 20 premières secondes mais surtout parce que je n'aime absolument pas cette musique, c'est dégoulinant.
Après j'ai toujours du mal avec les tire larmes.

@Ubbos a écrit:
Marrant, personnellement, je m'astreins au contraire à produire des phrases courtes et concises, afin d'y gagner en clarté.

Mais j'y vois aussi un exercice intellectuel : faire passer une idée avec le moins de mot possible (et lisible, je vais pas zapper les articles ;p).

La concision : le luxe de ceux qui n'ont pas le temps

Boileau ? Je devrais lire tout Boileau ? Si tu l'as lu, tu peux m'expliquer ce que tu en as retenu qui pourrait m'aider ?

Si le sens de vos vers tarde à se faire entendre,
Mon esprit aussitôt commence à se détendre ;
Et, de vos vains discours prompt à se détacher,
Ne suit point un auteur qu’il faut toujours chercher.
Il est certains esprits dont les sombres pensées
Sont d’un nuage épais toujours embarrassées ;
Le jour de la raison ne le sauroit percer.
Avant donc que d’écrire apprenez à penser.
Selon que notre idée est plus ou moins obscure,

L’expression la suit, ou moins nette, ou plus pure.
Ce que l'on conçoit bien s’énonce clairement,
Et les mots pour le dire arrivent aisément.
[...]

Travaillez à loisir, quelque ordre qui vous presse.
Et ne vous piquez point d’une folle vitesse[14] :
Un style si rapide, et qui court en rimant,
Marque moins trop d’esprit, que peu de jugement,
J’aime mieux un ruisseau qui, sur la molle arène,
Dans un pré plein de fleurs lentement se promène,
Qu’un torrent débordé qui, d’un cours orageux,
Roule, plein de gravier, sur un terrain fangeux.
Hâtez-vous lentement ; et, sans perdre courage,
Vingt fois sur le métier remettez votre ouvrage :
Polissez-le sans cesse et le repolissez ;
Ajoutez quelquefois, et souvent effacez.
C’est peu qu’en un ouvrage où les fautes fourmillent,
Des traits d’esprit semés de temps en temps pétillent.
Il faut que chaque chose y soit mise en son lieu ;
Que le début, la fin répondent au milieu ;
Que d’un art délicat les pièces assorties
N’y forment qu’un seul tout de diverses parties,
Que jamais du sujet le discours s’écartant
N’aille chercher trop loin quelque mot éclatant.

Craignez- vous pour vos vers la censure publique ?
Soyez-vous à vous-même un sévère critique.
L’ignorance toujours est prête à s’admirer.

L'Art poétique

@Avaruus a écrit:

Dans la première ça passe parce qu'on sait que les gens critiquent la vidéo. Dans la seconde ça ne passe pas parce qu'on sait que la personne critique l'autre personne.

Dire que quelque chose nous déplaît ne signifie pas manquer de respect au goût des autres. Après, encore une fois, il y a aussi la forme. En fait, tu pointes davantage un problème de forme que de fond. Mais le meme de Homer Simpson criant "c'est nuuuul" étant très répandu, si on le connaît, on sait à quoi s'en tenir.

Ce que l'on conçoit bien s’énonce clairement,
Et les mots pour le dire arrivent aisément