France : Un journaliste infiltre la police et témoigne du racisme, violence et manque de budget

France : Un journaliste de Konbini (Valentin Gendrot) infiltre la police et témoigne du racisme et de la violence de part d'une minorité de policiers, du système qui fait que la majorité des collègues policiers couvrent leurs collègues, de la formation "low cost" de 3 mois, ainsi que et du manque de budget pour les policiers. Le journaliste affirme avoir des preuves de ce qu'il a vu. Après avoir accordé des interviews à plusieurs médias, le journaliste publie son livre "Flic" ce jeudi.

A mon sens, reste à si possible connaitre les preuves de cela et savoir dans quelle mesure cela est un comportement "minoritaire"



Konbini news - C’est le tout premier journaliste à infiltrer la police. De sa "formation low cost" jusqu’à une "bavure", Valentin Gendrot raconte son enquête inédite pour comprendre les violences policières et le mal-être des agents

C'est ouf. Son livre a l'air d'être hyper intéressant.

Ce qui est étonnant c'est qu'il ne s'exprime pas comme un journaliste, on a le sentiment qu'il manque de vocabulaire. Comme il le dit, la police est entré en lui.

Seulement trois petits mois de formation pour porter une arme... tristesse.

@Alex333

je me demande à quel point le sentiment de dissociation dont il parle et qui doit être présent chez de nombreux policiers n'est pas à l'origine de nombreux suicides, du coup en s'attaquant à ce problème (la violence policière chez certains policiers) on ne résoudrait pas non plus un mal-être important chez la plupart des policiers. Passer son temps à couvrir des collègues qui font des saloperies ça doit en traumatiser plus d'un. Les histoires de bavures policières on en connait tous et par des amis proches, il serait temps de les raconter, à quand un #balancetonpoulet ?

Citation :

Je ne l'ai pas lu, mais je m'attend à ce que soit un peu dans le sensationnalisme.

Raconter le passage du flic qui tape le gamin (après s’être fait provoqué alors qu'il lui avait expliquer les choses de manière paternaliste juste avant < ce que je comprend en écoutant le policier).

Est-ce que derrière il a été l'interroger pour connaitre les raisons de cette erreur ?
Le policier a l'air de souvent devoir venir, peut-être qu'il en a marre de voir qu'à chaque fois qu'il dépose plainte pour outrage, le gamin (mineur) n'a rien, les parents n'ont rien, et que s'il veut une justice, il doit lui même l'administrer.
Vu comment il décrit la scène, je n'ai pas l'impression que le policier soit raciste ou un dégénéré complet.

Quant à la raison pour laquelle les autres policiers le couvre c'est peut être aussi parce qu'ils savent qu'un jour, ils déraperont peut-être et qu'ils seront contents qu'on ne les jettent pas en pâture a la vindicte populaire.

Mais bon on retiendra une chose, pas de justice contre la délinquance, pas de justice contre la police non plus.

Une chose non négligeable dont il parle, c'est justement cette réaction corporatiste qui consiste à ostraciser celui qui veut dénoncer les abus.
On le marque comme traître à la cause ; du coup les autres se taisent ou participent pour rester dans le groupe.
Une (j'espère) faible minorité entraîne le groupe.

Ceux qui refusent le système démissionnent ou se suicident.

Chez les gens normaux, cette conduite pourrait être assimilée à du terrorisme.
Là, ça n'est que du chantage.

(Allez, je me prends 3 downvotes pour ce post !)

Edith : Gagné !

Citation :

"Je dis un truc pour provoquer les gens et je prévois qu'ils vont réagir"

Nostradamus parmi nous les amis!

@Variel Oui, ce corporatisme je crois que c'est un problème
J'avais lu que y a un très gros pourcentage de policiers syndiqués, et que la syndicalisation c'était très important pour pouvoir évoluer dans la police.
Je trouve que dans tout ça y a un système malsain

Je vous invitent à regarder les interviews d'Alexandre Langlois, c'est un policier qui a été suspendus pour ses critiques contre l'institution.

Il a parlé notamment du problème des syndicats, du fait qu'on mette la pression aux policiers pour qu'ils votent bien.

Ca n'a pas l'air d'être joyeux comme métier

Pour rappel :

La vidéo est déjà passée : https://www.koreus.com/modules/newbb/topic219516.html

Gardiens de la paix - ARTE Radio Podcast

Ah et puis je suis sur que le mec a fait son boulot sans aucun parti pris.

Citation :

en même temps, peu importe ce que tu as ecrit, à partir du moment ou il y a "(Allez, je me prends 3 downvotes pour ce post !)", c'est downvote automatique...

La "Police" Française celle qui tabasse à tout va. Ils sont où les membres Koreus qui défendaient la police et les CRS ?

Le mal être ne vient-il pas du fait de ne voir aucun résultat dans le travail de terrain au quotidien aussi?

Le groupe de personnes pour lequel les policiers viennent plusieurs fois et l'agent qui précise qu'ils ont d'autres choses à faire que venir pour du tapage....

Les tabassages c'est une sorte de "justice maison" car ces affaires ne sont pas suivies par la suite?
Surement que les policiers, au fur et à mesure, doivent également perdre cette notion de sens et de rôle de leur métier... dur.

Ce qui est intéressant c'est l'effet miroir :
- dans la police on balance pas
- parmi les criminels, on balance pas non plus

Citation :
Vous avez regardé la vidéo en entier avant d'écrire ces âneries ?
Non seulement, selon le témoin à charge, c'est le fait d'une minorité, mais en plus, ça se passe dans un commissariat en zone "sensible". Comprendre par là, zone de non-droit où les gars en bavent à longueur de journée.
Donc réduire ça à "La police française celle qui tabasse à tout va."
Bonjour l'amalgame...

Je pense qu'une grande part de frustration dans la police vient de leur relation avec les magistrats.

Ils traquent des délinquants souvent multi récidivistes et voient après coup que leur travail ne mène finalement à rien.

Et je ne dis pas que la faute revient à la Justice. C'est tout une situation de misère sociale et tout un tas d'autres raisons qui font que les policiers se retrouvent au final à exercer un métier où ils ne peuvent pas se sentir valorisés.

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