Pétage de plombs à l'embarquement + Turbulences sévères

Une passagère a été placée en garde à vue à l’aéroport de Mexico-Benito Juarez après avoir détruit l’équipement des comptoirs d’enregistrement pendant plusieurs minutes. María Guadalupe, 56 ans, s’est emportée après que la réservation de vol qu’elle a faite par l’intermédiaire d’une agence de voyages ne soit pas apparue dans le système de Volaris. Plusieurs écrans d’ordinateurs, un lecteur de code-barres et d’autres équipements ont été victime de sa fureur, sous l’œil des agents au sol trop occupés à filmer la scène pour intervenir.

La passagère avait demandé un remboursement de son billet, l’employé de la low cost lui disant de contacter son agence. « Ne me rends pas mon argent, je m’en fiche, mais cela va te coûter cher. Vous allez le payez », hurle-t-elle dans la vidéo. Selon un communiqué de Volaris, « une passagère a réagi violemment lorsqu’elle a été informée qu’elle devait finaliser l’achat de son vol. Apparemment, la dame avait essayé d’effectuer le paiement avec plusieurs cartes de crédit sans succès, ce qui a provoqué l’émission d’une alerte de sécurité par notre système de prévention des fraudes ».





En Chine, c’est le vol CA1524 d’Air China entre Shanghai-Hongqiao et l’aéroport de Pékin-Capital qui a été victime de turbulences sévères le 10 juillet : moins d’une heure avant d’atterrir ; l’Airbus A330-300 de la compagnie nationale a selon un passager subi « une chute brutale et soudaine. Puis il y a eu une autre chute violente, qui a projeté en l’air un passager et  membre du personnel de cabine aidant les voyageurs à regagner leurs sièges ». Le vol s’est posé avec une vingtaine de minutes de retard, le passager et le PNC étant conduits à l’hôpital.




Source : https://www.air-journal.fr/2023-07-12-violent-petage-de-plombs-a-lembarquement-et-turbulences-severes-videos-5250023.html

1.je ne comprends pas ce genre de réaction. A moins d'une psychopathe...

2) C’est un bon moyen de savoir qui s’est attaché.

2) Les gens on leur fait une expérience 0G gratuite et ils râlent !

1/ elle était déjà en dépression au moment de prendre son vol pour des vacances peut être , en tour cas elle va probablement en payé les frais.

Citation :

10/10!

Je pense que c'est aussi une histoire de consigne, c'est aux agents de sécurité d'intervenir et pas au personnel d'enregistrement.

2 -
Les moments les plus poilants dans : Madagascar 2

2 bis - Le gars qui sort des toilettes... Dans quel état sont ces toilettes à présents ? Son pantalon ? Son postérieur ?

Citation :

Au contraire, elle ressent très bien les émotions et c'est justement là qu'elle a trouvé une porte de sortie à une émotion bloquée depuis certainement l'enfance. C'est impressionnant, mais sa réaction est ultra saine, ce qui ne l'est pas, à mon sens, c'est celle où elle a été figée, donc incapable d'exprimer en sécurité les émotions qu'elle aurait dû exprimer, généralement face à ses parents. C'est ultra courant ce truc-là. Je dis que c'est "sain" dans le sens de la santé du corps, car si elle ne l'exprime pas, elle garde ça pour elle, ce qui est vraiment mauvais pour le corps. C'est dans ce sens-là que je dis que c'est "sain".

Alors ce que je vais dire ici n'est que le fruit de mon expérience et ce que j'ai pu remarquer depuis que je me pose cette question, mais le "je ne comprends pas" semble être à prendre dans le sens "je n'arrive pas à intégrer" ceci ou cela. Et c'est vrai.

Sans vouloir trop détailler, il y a une partie de nous qui semble juger l'autre, mais c'est plutôt soi qu'on jugerait, ou disons la partie de soi qui juge notre propre violence, ou plus précisément notre propre colère. Et c'est là que ça n'est pas sain, car on s'empêcherait (si c'est le cas), d'exprimer une colère légitime car on la juge mauvaise. On pense que l'on ne va pas pouvoir se contrôler et faire du mal aux autres quelque chose comme ça. Alors on garde tout en nous et cette colère devient un poison qui nous empoisonne donc un peu plus chaque jour. Y'a rien de plus mauvais que ça.

Pour finir, je ne dis pas que la femme a raison de faire ce qu'elle fait - d'ailleurs ça ne sert à rien de parler de raison, car techniquement elle dissocie, donc sa rationalité n'est plus présente, donc elle ne peut pas "avoir raison" de fait. Ce qui est dommage c'est que l'on ne traite pas assez de la colère (comme tant d'autres choses) et qu'on incite à la refouler alors que c'est ultra sain de l'exprimer et si on considérait ça normal, elle s'exprimerait assez calmement bizarrement, car la violence vient plus de la force du blocage que de la force véritable de la colère. La colère n'a pas de violence en elle-même. Je sais, c'est bizarre mais pourtant...

@Vassili44
Cette fois, je ne suis pas d'accord avec ce que tu écris, en particulier avec ton premier paragraphe.

Quand on laisse passer ses caprices personnels au détriments de l'intérêt général, c'est qu'on en est encore au stade de l'enfant roi à qui on laisse tout passer. Et ça, ce n'est pas sain du tout, ni pour le développement de l'individu, ni pour le groupe humain dans lequel il est censé évoluer.
Si elle en est encore à ce stade à son âge, c'est, non seulement, que quelque chose n'a pas été réglé dans son enfance, mais, qu'en plus, de l'avoir laissé exprimer ses colères de la sorte n'a pas été la bonne méthode pour son insertion dans la société dont elle se prétend victime.
Reconnaître ses émotions, c'est bien, en faire état de manière socialement acceptable, c'est mieux, mais être à ce point agressif qu'on en vient à tout détruire autour de soi, c'est autre chose, et c'est tout sauf sain, que ce soit à titre personnel ou social.

Je comprends bien ce que tu écris quant au besoin d'exprimer ses émotions, j'ai moi-même été plutôt bridé de ce côté là, et j'en souffre encore. Mais là, dans cette vidéo, on est quand-même dans l'extrême inverse à un niveau quasi pathologique (et donc pas sain).

Être à ce point destructeur sans même penser un instant aux conséquences de ses gestes, ou pire : en étant conscient du tort que l'on est en train de faire à autrui, c'est grave, et pour moi, ça nécessite la remise en question de tout une éducation.

Tes autres paragraphes sont intéressants.

Citation :

Je comprends bien ton positionnement. Quand je parle de sain ou de "pas sain" je parle toujours du point de vue du corps. Si je ne porte pas l'acte d'un point de vue moral c'est pour une raison simple : c'est la morale qui empêche les émotions de s'exprimer. Si l'on ne portait aucun jugement sur nos émotions, nous les exprimerions.

C'est à la lumière de ces informations que les termes comme "caprices personnels" et "enfant roi" me semblent être à rapprocher de ce dont on parle ici, c'est-à-dire des émotions refoulées car on les juge, négativement et c'est bien ce qui se passe ici.

J'ai remarqué une chose courante et qui ne t'a sans doute pas échappé non plus, c'est que, quand un adulte exprime ses émotions, on lui dit d'arrêter de faire son enfant et quand un enfant le fait on lui dit d'arrêter de faire son bébé et quand le bébé le fait on lui dit "chuuuuuuuttttt" pour, pense-t-on le calmer alors que bien souvent c'est notre colère et notre inconfort que l'on tente de calmer avec ce "chuuuuuuuttttt" et penser que le bébé n'intègre pas cette nuance qui n'a rien de nuancée par ailleurs est un leurre, une illusion.

Pour reprendre sur le début, les choses sont assez simples : l'émotion a pour but de s'exprimer et elle le fera dès qu'elle le pourra, c'est tout. Si on tente de la retenir elle finira par s'exprimer, d'une façon ou d'une autre et la pire façon de le faire, c'est de le faire contre nous.

Alors, après que l'émotion a été exprimée on peut débattre sur le bien-fondé ou pas de cette libération soudaine et brutale, mais ça ne changera rien pour la personne concernée. On peut juste tout au plus regretter que cette émotion n'a pas trouvé d'autres portes de sortie pour s'exprimer avant, mais pour la personne on ne pourra rien y faire.

La façon dont ça se passe est la suivante : la personne fait face à un élément déclencheur qu'elle ne connait pas toujours et même plutôt rarement car la personne traumatisée, puisque c'est de ça dont on parle, ne le sait généralement pas. Donc le phénomène déclencheur va la faire dissocier et là tout ce qui se passe est étranger ou quasi étranger à la personne. Elle est submergée par une émotion qui est en lien avec l'évènement traumatique, elle n'a pas plus de contrôle dessus qu'une personne qui subit un viol par exemple et qui se retrouve figée.

D'ailleurs Bessel Von Der Kolk, un des spécialistes du traumatisme que je connais le mieux en parle dans une vidéo sur Youtube avec IRM à l'appui où l'on voit que la partie "rationnelle" du cerveau est coupée lors d'une reviviscence, la personne n'y a donc plus accès, tout simplement.

C'est d'ailleurs pour ça que si nous avions une discussion sur le sujet en vrai, et que tu revivais quelque chose qui te ferait dire ce que tu m'as contredit, je n'essayerais pas de te faire changer d'avis, car ça serait impossible à ce moment-là. Et même plus tard ça serait difficile car la croyance est également associée à ce qui a été créé au moment du traumatisme. Je pense personnellement, contrairement à beaucoup de psychologues, que la pensée qui est associée à l'émotion bloquée est positive dans le sens où elle y conduit. C'est pour ça que les termes que tu as choisi d'enfant roi et de caprices personnels sont importants et précieux pour toi, tout comme ta pensée en général sur le sujet, car tout ceci pointe du doigt un évènement ou plusieurs évènements de ton passé. C'est donc pour ce genre de raison que tu peux ne pas pouvoir changer de point de vue, quand bien même une partie de toi pourrait percevoir qu'il n'est pas "juste" ou cohérent avec le reste de ce que tu penses.

Tout ceci est très explicable sous l'angle traumatique et la personne que l'on voit en vidéo, peut avoir des parts totalement opposées comme elle peut être une personne de nature très calme, alors même que la vidéo semble montrer le contraire. C'est le fameux faux calme qui est simplement une personne traumatisée qui, parfois, sans qu'on comprenne pourquoi, dissocie subitement car, comme je l'ai dit plus haut : l'émotion a besoin d'une voie pour s'exprimer. C'est comme ça.

Une fois que l'on sait tout ça on aurait tendance à se dire que nous ne devrions pas juger les gens en colère car ils dissocient etc., etc. Eh bien non, si nous faisons ça nous empêchons là encore une émotion de s'exprimer car on vient encore d'ajouter une couche de morale sur une action automatique du corps, et qui par ailleurs fait très bien. Ce n'est pas la colère qui nous fait peur, c'est son blocage, encore une fois.

Enfin, ce texte n'a pas pour but de faire en sorte que tu t'exprimes moins sur ce sujet, même si tu devais, d'un certains point de vue, être "injuste" envers une personne qui dissocie, mais au contraire, de donner ici une légitimité à cette expression. Quand on voit des gens qui sont en colère et que ça pète bien comme il faut, que ce soit dans la "vraie" vie ou ici, on pourrait être tenté de dire qu'il faudrait moins qu'il s'exprime, alors que c'est l'inverse, il faudrait qu'ils le fassent plus, ou mieux. C'est pour ça que là on ne peut pas faire grand chose pour cette femme, mais on peut s'atteler à trouver des voies de sortie pour les émotions refoulées, comme la colère, qui en vraie n'est pas l'émotion la plus profonde car si l'on gratte sous la colère, c'est de la tristesse que l'on trouvera, tout comme quand on gratte derrière la peur.

Bonne soirée.

@Vassili44
Je t'ai répondu en MP car contenu assez perso, mais je ne retrouve pas trace de ce que je t'ai envoyé. L'as-tu reçu ?

@alfosynchro,

Salut, oui je l'ai bien reçu.