Quand les coureurs du Tour de France se servaient dans les bars

sacrée epoque , j'ai meme entendu que certains coureur trichaient en prenant

@-MaDJiK- a écrit:
C'est dingue, je ne pensais pas que les sportifs buvaient de l'alcool.

Jusqu’aux années 60, alcool et compétition sportive faisaient alors bon ménage, et personne ne s’offusquait de voir les coureurs emporter des mignonnettes d’alcool (cognac, eau-de-vie) ou une canette de bière dans la musette. Il faut dire que les ravitaillements en route n’existaient pas, et que chacun devait s’organiser. Une pause dans un village, une bière avalée, et c’était reparti !

L'alcool, un antidouleur et un tonique

Les vertus antalgiques de l’alcool étaient même vantées, et certains en faisaient l’apologie, comme Antonin Magne, vainqueur du Tour en 1931 et 1934, porte-voix de la marque de spiritueux Clacquesin. Vainqueur du Tour à cinq reprises, le grand Jacques Anquetil a même remporté les trois derniers (1962, 1963, 1964) sous le maillot Saint-Raphaël, un vin cuit à la mode, et ne cachait pas sa préférence pour la sangria et le champagne. Au tout début du tour, l’alcool était même considéré comme un vrai remontant, qui aidait à supporter les conditions de course très éprouvantes avec, notamment, des étapes nocturnes jusqu’au milieu des années 1920 ; Léon Georget, qui courait au début du XXe siècle, était ainsi surnommé «Gros Rouge», parce qu’il buvait du vin rouge.

L'eau s'impose comme la meilleure des boissons

Lorsque Tom Simpson meurt en 1967 dans l’ascension du Mont Ventoux à la suite d’un excès d’amphétamine et d’alcool, ce sera le début d’une prise de conscience et symboliquement, l’année suivante, le tracé s’élance de Vittel.

Source : Quand les coureurs du Tour de France se dopaient à l'alcool