Norwich City FC clip de sensibilisation au suicide

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traduite par creapils

Ce club de foot livre une puissante sensibilisation au suicide

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C'est super dur comme spot. Je l ai revu deux fois, la première ne regardant pas la bonne personne, bien sur, la seconde en ne voyant que très peu de signes,en tout cas aucun d évident, sur ce suicide possible.

Bon connaissant pas mal norwich, ca me surprend mal, c'est assez moche comme ville ^^.

Pour en revenir à ce spot, ca me rappelle celui du gamin dans son école qui était omniprésent mais invisible aux yeux de tous, qui préparait une tuerie de masse et pourtant tous les signes étaient la mais on ne voyait rien.

Sujet a des doutes violents parfois, une santé mentale pas toujours au top, bravo a cette initiative. Mais cela reste tellement compliqué de s en sortir. Pour de toute façon ne jamais s en sortir.

#youarenostalone...

Je l’ai vu venir dès le début de la vidéo. Je dois avoir trop l’habitude d’Internet…

@CrazyCow Pareil. En même temps à chaque fois qu’on parle de suicide, c’est quelque chose qui revient souvent « On ne l’avait pas vu venir »

Spot super dur à voir. Mais plus pour moi pour l'état de la personne qui n'est pas censé ici être suicidaire. Je ne veux pas soûler avec mes histoires et c'est d'ailleurs cette peur qui a conduit ici à ne rien dire sur un épisode particulier de ma vie. Ces derniers mois ont été très difficiles pour moi et j'ai bien des fois pensé à laisser un mot ici pour demander de l'aide quand j'étais au fond du gouffre.

Je pensais que j'allais mourir, que ça pouvait m'arriver du jour au lendemain. Je me sentais comme en sursis. Mon état ne faisait que plonger donc je devais vivre l'instant présent, prendre les petits moments de répits qui se présentaient à moi, sans prévoir le lendemain, sans même me projeter jusqu'au soir.

Etrangement, ce qui m'a aidé c'est de reconnaitre l'absence de ma valeur. J'avais besoin d'aller à fond dans ce truc-là. Je répétais "En fait, je ne vaux rien", comme une révélation. Parfois on me disait "Mais si tu vaux quelque chose" quand, par chance, mes mots tombaient dans l'oreille d'une connaissance. Je disais "Mais tu ne comprends donc pas ?". J'avais besoin de sentir ce truc, que je ne valais vraiment rien, aller au bout de ça, sentir que le monde se foutait de moi, que je pouvais mourir là et que ça ne changerait rien. Parce que l'on dit souvent que se suicider va impacter l'entourage, mais ceux qui disent ça ne connaissent pas le mien. Je suis un fantôme et ma vie n'impactera personne vraiment. Et étrangement encore une fois, ça m'a libéré de le comprendre, de m'en imprégner, de le vivre pleinement.

Parfois la vie prend des tournants surprenants ! Et une fois que j'ai été bien au fond de ce truc-là, une fois que j'ai accepté d'y laisser ma peau s'il le fallait, que j'ai cru que j'allais en mourir, un poids est parti de moi, je me suis senti tellement léger d'un coup, et j'ai commencé à pouvoir vivre vraiment, pleinement. C'est là que j'ai pu entrer bien plus intensément en relation avec ceux qui m'entouraient : je les voyais pour la première fois de ma vie, j'avais comme un voile qui s'était dissipé. Et là j'ai pu commencer à compté vraiment pour eux.

C'est ce que je vois dans cette vidéo : deux personnes qui ne sont pas en lien. Cette absence de lien à l'autre est aussi une absence de lien avec soi-même. On regarde mais on ne voit pas. Parfois, on se trouve derrière ce que l'on ose abandonner. C'est un peu ce que j'ai découvert dans tout ça.