Accés aux caméras de surveillance du monde entier

Citation :

Tiens, bonne lecture: https://www.cnil.fr/

@Warlo tu peu pas me faire une synthèse stp ^^

@Carraidas oui, j'ai eut mon cadeau de Noël en avance.

Citation :

Moi je suis en Belgique où pour le coup, on est un peu plus laxiste, j'ai envie dire surtout un peu moins syndicaliste bien qu'on soit calqué sur la CNIL.

En gros, le bâtiment ou la zone doit être signalée par une signalisation adaptée, visible et de taille normée. Une fois l'installation déclarée à la CNIL, signalée sur site, le simple fait de rentrer dans le bâtiment ou la zone (imaginons un centre commercial ou un zoo) est synonyme d'accord tacite de la personne.

Par contre, le signalement d'un responsable doit être clairement affiché sur les panneaux (bonne chance quand chez Suez on te revoit vers info@suez.fr ou genre) pour que tu puisses faire valoir tes droits si tu te penses floué ou si tu penses avoir été filmé à ton insu.

Avant les attentats, on ne pouvait pas filmer les lieux publics avec une installation privée. La ville peut bien entendu filmer, mais le petit commerçant qui place une caméra sur sa devanture pour voir quel est le con qui vient pisser sur sa façade, lui, ne peut normalement pas filmer le trottoir. Les caméras disposent d'un "masquage privatif" qui permet d'appliquer de gros pâtés noirs sur les zones à masquer. Depuis les attentats, les flics passent pour dire qu'ils seraient contents d'avoir la vue sur la rue.

Concernant l'employé, ça dépend de sa convention collective de travail, du type de job, du niveau de sécurité de l'entreprise.

Si on ne filme pas les couloirs d'un service hospitalier lambda, on filme par contre les urgences (pour les bagarres, les sdf bourrés, etc.), les services maternités et néonat pour les vols de bébés et tu la fermes point barre. Idem pour quelqu'un bossant chez Safran ou Airbus ou encore Areva, le niveau de sécurité implique que les gens sont surveillés. T'es pas content, dégage, un autre attend pour prendre ta place.

J'ai un client en pharma où les techs d'une zone très précise en atmosphère contaminée (salle blanche, sous "sous-pression", triple sas, décontamination) qui ont signé un document stipulant qu'en cas d'incendie et d'une contamination au même moment, il n'est pas prévu de les faire sortir. La probabilité est infinitésimale, mais elle existe. Faudrait que toute la chaîne de détection, extinction, décontamination foire, mais si c'est le cas. Les portes sont scellées et eux avec dedans. Leur salaire est à l'avenant et l'assurance met leur famille à l'abri du besoin.

C'est paradoxalement un poste assez couru vu le salaire.

@Warlo merci ^^