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bloerkst
 0  #101
Je suis accro
Inscrit: 28/09/2007 23:47
Post(s): 1463
Citation :
Eider a dit : si jamais tu réussis à choper La Tribune, l'édition de demain fait un dossier spécial de 14 pages


Tu es sûr ? Je ne l'ai pas trouvé ce supplément sur l'édition du vendredi 10/samedi 11.

Contribution le : 11/10/2008 16:38
_________________
"Rien n'est plus semblable à l'identique que ce qui est pareil à la même chose"
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eider
 0  #102
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Inscrit: 27/04/2005 15:31
Post(s): 7077
Il m'avait semblé l'entendre dire à la radio le jour où j'avais posté ça.
Je n'ai pas réussi à en choper un, je ne suis donc sûr de rien.
Conclusion : J'ai dû me gourer. 😃

andrea, j'entends des chiffres hallucinants sur la situation des particuliers aux Etats-Unis : 3 millions de foyers en train de perdre leur logement, 10 000 expulsions par jour, des escroqueries sur les crédits et des primes qui augmentent...
Je ne pensais pas que c'était à ce point-là, c'est sidérant.
Vus les chiffres globaux liés à la crise, c'est logique cela dit.

Comment est la situation à ce niveau-là ? Les politiques prévoient quelque chose pour eux, ou rien du tout ?

Contribution le : 11/10/2008 17:55
_________________
_ Drum Machine
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Invité
 0  #103
FantômeInvité
Un peu facile mais..

En tant que particulier et criblé de dettes, à 70 % supérieures à tes revenus mensuels, pourquoi aller faire un énième crédit ?

Des dettes supérieures à 20 % du revenu mensuel, on ne s'en sort pas...

Contribution le : 11/10/2008 18:29
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Invité
 0  #104
FantômeInvité
@eider : sincerement j'en ai pas entendu parler, je te dirais aussi qu'en ce moment j'ai le nez dans le guidon a essayer de gratter les fonds de tiroirs pour solder mes credits. Parce que pour l'augmentation des primes et interets, ca, je peux confirmer 😞

Et la generale qui me gonfle a m'envoyer les fonds !

Contribution le : 11/10/2008 18:57
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Kazam
 0  #105
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Inscrit: 30/01/2005 13:01
Post(s): 5089
Pourquoi ?

Je suppose que c'est pour pouvoir manger, ou bien acheter des piles pour les télécommandes.

Contribution le : 11/10/2008 18:58
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Invité
 0  #106
FantômeInvité
Ton humour est trop puissant pour moi, je m'incline...

Contribution le : 11/10/2008 19:09
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Invité
 0  #107
FantômeInvité
Citation :

Kazam a écrit:
Pourquoi ?

Je suppose que c'est pour pouvoir manger, ou bien acheter des piles pour les télécommandes.


Accessoirement, pouvoir vivre et payer son loyer pendant les periodes de chomage, payer les etudes superieures des gamins qui n'ont pas de scolarship, payer son assurance-sante etc..

Clair que le credit n'est pas la solution, mais y'a malheureusement pas d'autres options.

moi c'est Andrea Kazam 🙂

edit : je sais que c'est ce que tu voulais dire;-)

Contribution le : 12/10/2008 00:36
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Kazam
 0  #108
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Inscrit: 30/01/2005 13:01
Post(s): 5089
Mais c'était ce que je voulais dire 😕

ooh ça va 🙂

Sinon :

La crise, un « soubresaut gérable » pour Alain Minc


Par Sophie Verney-Caillat | Rue89 | 10/10/2008 | 13H30

Alain Minc, homme d'affaires et essayiste, conseiller du soir de Nicolas Sarkozy et fin connaisseur des élites françaises, était l'invité ce mercredi de l'émission de David Abiker Parlons Net, sorte de club de la presse Internet dont Rue89 est partenaire. Aux cotés d'Eco89, et de David Abiker, Bénédicte Charles de Marianne2.fr et Samuel Potier du figaro.fr.

Se plaisant à une posture à la fois « dedans/dehors » de la vie des affaires, il a donné sa vision de la crise financière, une vision indulgente pour le capitalisme et les lois qui le gouvernent. Pour lui, le système capitaliste “est notre oxygène”, mieux, il est un “phénix qui ne s'effondre jamais, renait toujours de ses cendres”. La crise que le monde traverse n'est qu'un “soubresaut gérable”. (Voir la vidéo)



« Un rôle d'animation »

En Européen qui ne doute jamais, Alain Minc n'a eu de cesse de couvrir de louanges Jean-Claude Trichet, président de la BCE, « qui a le premier eu la présence d'esprit d'injecter 70 milliards d'euros dans l'économie, en août 2007 », et le président Nicolas Sarkozy qui fait « le maximum ». Pour lui, si le minisommet du G4 le week-end dernier s'est soldé par un échec, c'est « la faute d'Angela Merkel, qui a gâché le compromis en refusant d'adopter un soutien global aux économies européennes ».

Quant à savoir pourquoi Nicolas Sarkozy, en tant que président de l'Europe, n'a pas su convaincre ses partenaires, c'est parce qu'il « n'a pas de pouvoir hiérarchique sur ses collègues du Conseil européen, ce n'est qu'un rôle d'animation » :

« Vous ne pouvez pas lui reprocher d'un coté d'avoir une pratique bonapartiste du pouvoir et de l'autre de ne pas avoir eu une main assez ferme. »

Alain Minc aime le passé (il vient de publier « Une histoire de France » chez Grasset), mais il se délecte aussi à prédire l'avenir. Voici comment il voit le prochain cycle économique :

« Le système avait atteint un point ultime. Il va y avoir des concentrations, il ne restera plus que deux ou trois banques par pays, ou dix à quinze banques au niveau européen, qui transmettront des règles beaucoup plus strictes. Et puis, après cinq à sept ans, on verra que ce système stable bride la croissance et on rouvrira de nouveau la dérégulation. »

A l'entendre, l'instabilité serait inhérente au capitalisme et on serait juste en train d'assister à une crise comme une autre, une fin de cycle, rien de plus affolant à ses yeux.

Rémunération de traders : un système comptable grotesque qui accélère la prise de risque

Sur la rémunération des patrons, il a répété que si c'était à refaire, il revoterait les indemnités de départ d'Antoine Zacharias (le patron de Vinci, au conseil d'administration duquel il siège) qui avait fait scandale il y a deux ans :

« Un type qui a multiplié le cours de son action par dix, au profit de ses salariés-actionnaires, ça ne me gêne pas qu'il ait un parachute doré. C'est l'inverse pour les patrons qui ont fait perdre de l'argent à leurs actionnaires et leurs salariés. »

Alain Minc a concédé que, la rémunération des opérateurs des marchés financiers « accélère la prise de risque” et qu'il faudrait la revoir. “Le système comptable est grotesque : ‘les actifs des banques sont jugées à leur valeur de marché, ainsi quand une banque va mal, sa dette est décotée et donc la banque doit enregistrer un profit encore supérieur, c'est absurde’, analyse-t-il.

Une société se gère avec de l'équité

Les élites, à qui il avait consacré un opuscule intitulé “Le Crépuscule des petits dieux”, ont encore été un peu écorchées par Alain Minc, qui est aussi leur conseiller et ami :

“Les élites ont bien géré les grands groupes mais elles ne savent pas qu'une société se gère avec de l'équité, qu'il faut des gestes, des symboles. Lorsque j'étais à l'université d'été du Medef, au lendemain de l'annonce de la taxe pour financer le RSA, j'ai trouvé leur réaction absurde et infantile.”

Ce conseiller occulte de Sarkozy, qui entretient le mystère sur le contenu de ses discussions avec le Président, serait-il l'inspirateur de la taxe RSA ? Ses déclarations le laissent supposer. Ce ne serait pas étonnant de la part de cet inclassable, qui avait soutenu Balladur en 1995, Jospin en 2002, avant Sarkozy et estime qu'aujourd'hui, l'opposition se résume à François Bayrou, qu'il qualifie de “Le Pen light”.

“L'indépendance, c'est une équation financière saine”

Interrogé sur les Etats généraux de la presse, qui se sont ouverts la semaine dernière sous l'égide de l'Elysée, l'ancien président du conseil de surveillance du Monde a estimé que “le vrai problème, c'est que les groupes multimédias français sont des nains”.

Il est revenu sur son éviction du Monde. “Les journalistes voulaient se débarrasser de moi”, résume-t-il, avant de jurer : “La trace possible de mes doigts sur un article, ils ne l'ont jamais trouvée.” (Voir la vidéo)


“Je sais mieux que quiconque à quel point les rédactions sont capables de faire la tortue romaine, de résister à toute pression. L'indépendance, c'est d'abord une équation financière saine. »

Vous êtes paupérisés”, a-t-il lancé, à ses quatre intervieweurs :

“Quand un jeune de vingt ans vient me voir et me dit qu'il veut être journaliste, je lui réponds : si vous avez une fortune familiale, c'est le plus beau métier du monde.”

Pour lui, si Laurent Mauduit, journaliste chez Mediapart et auteur d'une enquête sur le système Minc, a quitté Le Monde, c'est parce qu'il est habité par “la théorie du complot et affilié à Plenel, lui-même affilié à Villepin”. Est-ce cette détestation épidermique de Médiapart qui le pousse à indiquer que Rue89 est dans ses “favoris”? “Il y a dans ces médias uniquement en ligne, dit-il, un changement générationnel qui est bien pour un vieux comme moi”.

http://eco.rue89.com/2008/10/10/la-cris ... alain-minc

à lire aussi, cela : http://www.mediapart.fr/club/blog/laure ... -mediapart
la réponse de Mediapart. (très instructif )

Contribution le : 12/10/2008 00:38
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Psydonime
 0  #109
Je suis accro
Inscrit: 11/05/2005 18:17
Post(s): 1118
Petite explication
(Version "Hello Geekette" 😃 )

ICI

Contribution le : 15/10/2008 17:03
_________________
"Parti de rien, je suis arrivé à rien... mais tout seul !!!" 😃
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TiboDu27
 0  #110
Je m'installe
Inscrit: 19/10/2007 15:03
Post(s): 108
ENORMMEEE !!

"T'en connais toi, des organismes qui suivent une croissance exponentielle ?"

"Euh, le sperme ?"

"T'es malin toi... Moi j'en connais que trois : les virus, les bactéries, et le cancer."



Aller hop, ça c'est fait...

Contribution le : 15/10/2008 17:11
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Kazam
 0  #111
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Inscrit: 30/01/2005 13:01
Post(s): 5089
Concernant l'économie réelle en France : certaines collectivités locales en danger ?


"Un plan de sauvetage pour les villes spéculatrices
Par David Servenay | Rue89 | 18/10/2008 | 01H26



La forêt suspendue, à Lille, en 2004 (Pascal Aimar/TF)

Par où la crise va-t-elle arriver? Les villes seront-elles les prochaines cibles de l'effondrement boursier? Les départements? Les régions? Alerté depuis des mois, le gouvernement prépare un plan de sauvetage des collectivités locales: « plusieurs milliards d'euros », selon une source officielle.

Place Beauvau comme à Bercy, on suit en effet la situation de près. L'estimation des encours de prêts pour les collectivités locales en 2008 s'élève à 67 milliards d'euros. Or, sur cette somme, 10 milliards seraient des « produits toxiques », précise-t-on dans l'entourage de la ministre de l'Intérieur, Michèle Aliot-Marie. L'agence de notation financière Fitchratings estime, elle, ces produits toxiques à 20 à 25 milliards d'euros. En juillet, elle livrait le diagnostic suivant:

« Ces produits, qui comportent généralement des contrats d’option très risqués, ont déjà entraîné certaines collectivités dans une fuite en avant qui pourrait les mener jusqu’à l’insolvabilité. »

Car les principales banques manquent de liquidités pour faire face aux demandes croissantes des collectivités locales, explique-t-on dans l'entourage de MAM:

« En début de semaine, nous avons eu une réunion avec les banques au ministère des Finances pour identifier les ressources : il faut trouver plusieurs milliards. [...] Les communes ont fait comme dans toutes les entreprises, pour présenter des choses bien lissées. On appelle cela la comptabilité optimisée. Mais lorsque les élus ont signé ces prêts, ils sont en principe responsables. Personne ne vous oblige à signer...»

Le gouvernement a tout de même décidé d'accélérer la mise en oeuvre de son plan. Les collectivités sont un maillon essentiel de l'économie, puisqu'elles assurent 75% de l'investissement public du pays. Si cette machine tombe en panne, la France est potentiellement en banqueroute. Un scénario noir jugé impossible par les observateurs, mais il faut prévoir le pire. Or, ces dernières semaines, les banques multiplient les refus de crédits.
A la communauté urbaine de Lille, 57% de la dette en produits complexes

L'information est passée inaperçue: le 25 septembre, le conseil de la communauté urbaine de Lille a voté la délibération « Réaménagement de la dette communautaire en 2009 ». Vote à l'unanimité, sur la foi d'un rapport présenté par Martine Aubry. Le texte s'achève par cette phrase mystérieuse qui autorise la présidente de la CULM:

« A faire appel en cas de besoin à des index référencés en devises étrangères de pays n'appartenant pas à la zone euro, dans la mesure où ces devises présentent des taux attractifs et un risque de change maîtrisé, et dans la limite de 15 % de l'encours de dette au 31/12/2008. »

Taux « attractif » ? Risque de change « maîtrisé » ? C'est la deuxième fois que les élus autorisent la collectivité à prendre des risques sur les marchés financiers. Et pas n'importe lesquels: le même jour, dans la délibération «Recours aux instruments de couverture du risque de taux et de change en 2009», un chiffre est lâché:

«Au 31 décembre 2007 le portefeuille d'instruments de couverture comprenait 48 contrats représentant un montant notionnel de 955 068 669,46 euros, soit 57,40 % du stock de dette.»

En clair, sur les 1,7 milliard d'euros de dette, 57% sont adossés à des produits spéculatifs. Le banquier du Grand Lille? Dexia... la banque qui assure les trois-quarts des crédits dédiés aux collectivités territoriales françaises. L'adjoint aux finances de Lille, Pierre de Saintignon, assure que les produits structurés ne représentent que 30% de la dette (160 millions d'euros):

« Nos produits structurés sont des produits plutôt simples (essentiellement des taux fixes bonifiés avec des barrières sur les taux variables) et nous ne disposons pas de produits basés sur la pente de la courbe des taux (qui ont été les produits les plus risqués ces derniers mois) ni de produits exotiques sur le change. »

L'argentier de Lille n'en dira pas plus: il négocie en ce moment avec les banques.
Des prêts indexés sur les produits les plus volatiles

Pour comprendre, il faut revenir trois ans en arrière. A partir de 2005, les fertiles cerveaux du trading imaginent de lancer sur le marché des collectivités locales de nouveaux produits. A l'époque, les taux d'intérêts sont encore très bas. Les communes présentent un très bon facteur de risque et surtout elles sont de plus en plus endettées. La recette des banquiers pour réduire cette dette? Parier sur les « taux structurés ».

Les gros établissements de la place (Dexia, Crédit Agricole, Caisse d'Epargne) proposent à leur client ces prêts très spéciaux:

* Les taux fixe à barrière désactivante. Ces contrats prévoient une période de grâce (ou de bonification) de deux ou trois ans durant laquelle le taux applicable à l'emprunt est inférieur au coût de l'argent. Puis, une fois la « barrière » désactivée, le taux d'intérêt est calculé sur la base d'un autre indice européen, type Euribor, mais sans être « capé », c'est-à-dire sans limite...
* Puis, des contrats de deuxième génération sont apparus -appelés « taux à effet de levier »- ils proposent la même chose et cette fois-ci le taux de référence n'est plus un indice, mais un calcul d'indice. En clair, un produit hautement sophistiqué comme l'écart entre deux taux, une option sur des cours de matières premières... bref, un indice hautement volatile.

Lyon a même indexé certains de ses prêts sur le cours du baril de brut. Concrètement, le risque avec ce type de prêt est de voir passer un taux de 3 à 10% ! Une perspective qui n'est plus si chimérique avec les soubresauts de ces dernières semaines.

Le maire de Saint-Etienne, Vincent Maurice (DR)Le maire (PS) de Saint-Etienne s'en est aperçu au printemps dernier, après un audit financier des comptes de sa ville soupçonnant une gestion hasardeuse de son prédécesseur UMP. Une véritable aberration pour Maurice Vincent... car à partir de 2011, Saint-Etienne plonge dans « l'inconnu »:



En juin, Maurice Vincent alerte les cabinets de Christine Lagarde, ministre des Finances, et Michèle Aliot-Marie, ministre de l'Intérieur, leur enjoignant de prendre des mesures réglementaires pour interdire ce type de prêts. Il n'a jamais reçu de réponse.
A Tulle, Hollande a choisi un prêt de pente en 2007

Qu'elles soient de droite ou de gauche, ces municipalités ont fait un pari très risqué sur l'avenir. Avec l'immense avantage de pouvoir afficher, juste avant les élections, une réduction substantielle des charges financières. Une sorte de brevet de bonne gestion, quitte à jouer à la roulette sur les années suivantes. L'exemple de Tulle est emblématique.

En juillet 2007, la ville corrézienne contracte, sous l'égide de son maire François Hollande, un prêt de 6,7 millions d'euros (pour une dette globale de 29,5 millions) à un taux fixe de 3,65% sur vingt ans, à condition que l'écart entre les taux à un an et les taux à trente ans reste positif. Dans le jargon de la finance, c'est un prêt de pente sur la courbe des taux. « Une gestion dynamique de l'endettement », commente Laurent Bourgès, directeur général des services.

En juin 2008, la courbe des taux s'inverse. Catastrophe, le taux « fixe » de 3,65% s'envole. Tulle renégocie alors son contrat avec Dexia. Elle obtient une garantie de taux fixe pour 2008, un passage à 4,3% pour 2009 et pour 2010... un retour aux conditions du premier contrat ! «Nous étions avec Dexia hier, ajoute Laurent Bourgès, et heureusement les courbes se sont recroisées il y a une semaine. » Cette fuite en avant est la seule solution possible. Pour repasser sur un taux fixe, la banque exigeait 6 à 7% de taux d'intérêt.
Des collectivités notées sur les marchés financiers

Tout un business s'est développé autour de ces contrats. A commencer par celui de la notation financière. Fitchratings est l'une des premières à avoir mis en place une liste mensuelle de cotation de communes. Objectif : fournir aux investisseurs un outil complet pour évaluer les opportunités du marché. David Diano, analyste chez Fitchratings, reconnaît que ces montages ne sont pas toujours très limpides pour les clients:

“Dans les plus grosses collectivités, on a souvent des équipes plus aguerries aux risques financiers, dans les plus petites, on peut en douter. Le contenu de ces contrats est rarement rendu public.”

Des petites communes comme Pont Saint-Esprit (Gard) ou Monteux (Vaucluse) ont cédé aux sirènes des produits structurés. Elles seraient plus nombreuses qu'on ne le croit. « Ces petites villes ne souhaitent pas communiquer, explique André Robert, délégué de l'Association des petites villes de France, car elles auront alors plus de difficultés pour négocier avec les banques. » Le 8 octobre, l'APVF a écrit au Premier ministre pour sonner l'alarme. Là encore, pas de réponse.

Le cabinet indépendant Public Evaluation System (PES) propose un autre palmarès, sur les grandes villes, les départements et les régions. Ici, pas de note, mais un classement des meilleurs profils financiers. Dans le palmarès 2008 des grandes villes, on trouve en queue de classement :

* Grenoble
* Tours
* Mulhouse
* Reims
* Marseille

Marseille... l'une des villes les plus endettées de France: en 2006, sa dette s'élevait à 2290 euros par habitant, pour une moyenne dans sa catégorie de 995 euros. Marseille, où les emprunts financent certaines dépenses de fonctionnement, ce qui est théoriquement interdit. Quelle est la part des prêts exotiques dans cette dette? L'information est quasiment impossible à obtenir. Céline Moyon, consultante de PES, s'est souvent heurtée à cette opacité :

« Dans une délibération de conseil municipal, vous n'avez pas tout le détail du contrat, au nom du secret industriel et commercial. La seule obligation légale est de faire apparaître dans les annexes du compte administratif, en fin d'année, la liste des opérations de couverture (si elles ont eu lieu), le nom de l'établissement bancaire, les gains et les pertes. »

Maurice Vincent, pourtant professeur agrégé d'économie, avoue n'avoir compris les complexes montages de Saint-Etienne qu'après l'audit réalisé par des spécialistes en finance publique.
Un risque de placement sous tutelle

En fin d'année, les règles comptables obligent les collectivités locales à équilibrer leurs comptes. Avec l'argent des banques. Face à la crise financière et à la rareté des liquidités, peut-on imaginer des faillites ?

A priori, non, répondent en choeur les protagonistes. Le risque, souligne Maurice Vincent, est plutôt de voir les villes en difficulté passer sous tutelle de la Chambre régionale des comptes, si elles se retrouvent en cessation de paiement:



Chez Fitchratings, David Diano se montre nettement moins optimiste :

“Nous n'excluons pas de voir des entités en très grande difficulté. Cela sera d'autant plus probable que la collectivité :

* a une dette importante
* a une marge de manoeuvre fiscale et budgétaire faible
* a dans ses emprunts une part importante de produits structurés”

La liste des villes au bord du gouffre est entre les mains du gouvernement, mais pas question de la rendre public : « Pas d'affolement, nous sommes attentifs », répète-t-on à l'envie, comme pour se convaincre que le pire n'est jamais sûr. "

http://www.rue89.com/2008/10/18/un-plan ... culatrices

Contribution le : 18/10/2008 12:56
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Djizeus
 0  #112
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Inscrit: 04/02/2005 21:48
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Citation :
Univers, Monde — Suite au décret des Nations Unies, la crise financière internationale vient de prendre fin, soixante jours avant Noël.

En effet, c'est par décision collective de ne pas handicaper un peu plus les grandes surfaces qui voient leur marge diminuer année après année que l'apocalypse économique vient officiellement d'être déclarée terminée par les puissances financières mondiales.

"Nous espérons que la fin de la crise permettra aux gens d'acheter davantage d'huîtres d'Arcachon cette année" nous confie Pierre Moscouvicieux, marin-pêcheur du bassin d'Arcachon.

Incroyablement, c'est dans le but de relancer la consommation que la crise se clôt. "La fin de la crise, c'est un peu notre cadeau aux entreprises" confie Jean-Dominique Sarkrauss-Trichon, président de la banque mondiale. "Nous voulions améliorer le moral des ménages pour qu'ils fassent leurs courses à Carrefour" précise Jacques Baluarnaud, président du groupe Carrefour.

Trompe-l'oeil ? Et si la fin de la crise n'était qu'un cache-poussière pour que les gens s'endettent encore plus et se refassent pigeonner par les banques ? "On dit : cache-misère bande de cons" explique maître Capelovici. "Et en plus, c'est l'expression leurre qu'il fallait employer".

Le mot de la fin sera donc "ferme ta gueule maître Capelo t'es pas journaliste sale vieux". D'ores et déjà, il semble clair que maître Capelo va réveillonner tout seul comme un connard avec sa bûche glacée tiédasse et son mousseux à 9 degrés en regardant une connerie pré-enregistrée de Jean-Pierre Foucault sur TF1. Bien fait, gâche-Noël ! Va te faire enculer !

Contribution le : 26/10/2008 02:00
_________________
[ˈdʒi:zəs], distributeur de bon Karma.
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Kazam
 0  #113
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http://www.lemonde.fr/la-crise-financiere/article/2008/10/25/25-000-milliards-de-dollards-evanouis_1110953_1101386.html


25 000 milliards de dollars évanouis

Octobre, mois maudit pour les marchés boursiers. Après 1929, 1987 et 1989 : 2008. En trois semaines et demie, Wall Street et les autres places ont chuté de 25 %. "Peut-être l'automne a-t-il une influence psychologique particulière sur l'humeur des milieux financiers : l'hiver approche", notait l'économiste John Kenneth Galbraith dans son livre consacré au krach de 1929.

Vendredi 24 octobre, qui marquait le 79e anniversaire du plongeon à Wall Street, les Bourses ont connu une nouvelle journée noire. A Paris, l'indice CAC 40 a terminé la séance en baisse de 3,54 %, après avoir perdu plus de 10 % en cours de journée et être passé sous la barre des 3 000 points. Tokyo a cédé 9,60 %, Bombay 11 %. A Wall Street, l'indice Dow Jones a reculé de 3,59 % à l'issue d'une séance marquée par des mouvements de panique. "Une séance comme celle-là ne fait que prolonger l'agonie", a estimé Mace Blicksilver, de Marblehead Asset Management, interrogé par l'AFP. "De la peur à l'état pur", a observé pour sa part Gina Martin, de Wachovia Securities.

Les chiffres donnent le vertige. Depuis le début de l'année, les grandes places boursières internationales ont perdu presque la moitié de leur capitalisation. Cela signifie qu'environ 25 000 milliards de dollars sont partis en fumée, soit près de deux fois le produit intérieur brut (PIB) des Etats-Unis. Certaines places ont presque disparu du paysage. La Bourse de Reykjavik a perdu 94 % de sa valeur, Moscou 72 %, tout comme Bucarest.

Rien n'y fait. Ni la mise en œuvre de gigantesquesplans de sauvetage bancaires, ni l'annonce de plans de relance économique massifs ou les appels au calme lancés par les dirigeants politiques et monétaires ne parviennent à enrayer la chute des Bourses. Les investisseurs sont de plus en plus convaincus que l'économie mondiale n'échappera pas à une récession longue et douloureuse.

Le dernier espoir qui subsistait, celui que les pays émergents résistent à la crise, est en train de s'envoler. En Chine, le marché immobilier donne des signes de craquement, ce qui risque de fragiliser l'ensemble du système bancaire. Les fermetures d'usines se multiplient, les entreprises se trouvant privées de leurs débouchés dans les pays occidentaux. En Russie et dans tous les pays producteurs de pétrole, les revenus tirés des ventes de brut fondent au fur et à mesure que le prix du baril s'écroule. Le cours du brent est tombé vendredi à 62 dollars, soit une baisse de plus de 55 % en trois mois.

La crise des subprimes dégénère en crise économique globale, qui menace les pays les plus faibles. Vendredi, l'Islande, au bord de la faillite, a annoncé avoir signé un accord avec le Fonds monétaire international (FMI) pour un prêt de 2,1 milliards de dollars (1,7 milliard d'euros). Et la liste des pays en grande difficulté ne cesse de s'allonger : Ukraine, Pakistan, Argentine, Hongrie,etc.

Aux Etats-Unis et en Europe, la contamination de"l'économie réelle "commence à se matérialiser. Selon les chiffres publiés vendredi, l'économie britannique s'est contractée de 0,5 % au troisième trimestre, soit le recul le plus important depuis 1990. EnEspagne, le taux de chômage est remonté à son plus haut niveau depuis quatre ans. En France, le climat des affaires est tombé à son plus bas niveau depuis 1993. Quant au marché immobilier, il donne des signes de craquement. Le nombre de transactions devrait chuter de 25 % en 2008, ont indiqué jeudi les notaires.

Certains secteurs vacillent. Au premier rang d'entre eux, l'automobile. Renault va fermer ses usines en Europe de l'Ouest durant les vacances de la Toussaint. Le président du conseil de surveillance de Volkswagen, Ferdinand Piëch, prédit "une traversée du désert".

Au vu de cette détérioration du paysage économique, les opérateurs boursiers s'attendent à un effondrement des profits des entreprises.Tous les secteurs sont touchés. Selon une étude du courtier Cazenove, les plus exposés sont, dans l'ordre, la construction, les mines, les grands magasins, l'assurance-vie et la banque. Les valeurs refuges défensives se réduisent à une peau de chagrin : produits de grande consommation, spiritueux… A la Bourse de Paris, la moins mauvaise performance revient à GDF Suez, qui affiche un recul de 21,66 % depuis le début de l'année. La plus mauvaise est le fait de Renault, dont l'action a baissé de 77,12 % depuis le1 er janvier.

L'inquiétude des investisseurs est d'autant plus grande que les marges de manœuvre monétaires et budgétaires commencent à s'épuiser. En premier lieu, les taux d'intérêt s'approchent de leur plancher. Aux Etats-Unis, la Réserve fédérale (Fed) pourrait annoncer, mardi, une nouvelle baisse de son taux directeur, fixé aujourd'hui à 1,5 %. En Europe, les opérateurs s'attendent aussi à un geste de la Banque centrale européenne,dont le taux principal s'établit à 3,75 %. Au Japon, la banque centrale est dans l'incapacité d'agir, son taux directeur se situant à 0,5 %.

Sur le plan budgétaire, les injections de fonds publics pour sauver les banques vont se traduire par une hausse sensible des dettes publiques et par un recours massif à l'emprunt de la part des Etats. Cet afflux d'obligations du Trésor sur les marchés financiers risque de provoquer une forte remontée des taux d'intérêt à long terme qui jouent un rôle majeur dans le financement de l'économie. "Les marchés broient du noir et imaginent le pire avec uncaractère autoréalisateur, notent les économistes du Crédit agricole. La question de la confiance reste centrale, et personne ne sait bien aujourd'hui quel élément catalyseur est susceptible dela restaurerdemanièredurable."



Un autre article, plus récent, mais toujours aussi optimiste : http://www.lemonde.fr/economie/article/2008/10/27/les-places-europeennes-chutent-a-l-ouverture_1111320_3234.html#xtor=RSS-3234

Contribution le : 27/10/2008 12:57
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Invité
 0  #114
FantômeInvité
Un petit clip des etudiants de Columbia business school qui date un peu.


J'adore la bobine du chanteur 🙂

merci a dingo pour le lien


edit : la reunion internationale pour la refonte des fondations financieres a Washington le 15/11, pourquoi pas a Noel tant qu'on y est ? Entre un President US sortant et un autre pas encore en poste. Sans compter la fine bouche americaine sur ce sujet. Encore des depenses inutiles aux frais de la princesse:-x

Contribution le : 27/10/2008 16:15
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Milee
 0  #115
Je suis accro
Inscrit: 11/07/2006 12:03
Post(s): 536
Bah pas la peine de s inquieter y a des gens qui competent qui travail sur le sujet pour remonter tout ca:

ipfs QmTRpCHLKLVxtcTPZUCKpRW969JAXC4nRQgJC1xi3gx5yT

source: http://www.geekzone.fr/blog/?2008/10/28/1811-les-vraies-raisons-de-la-crise

Contribution le : 28/10/2008 10:55
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lepoisson
 0  #116
Je m'installe
Inscrit: 29/06/2008 04:20
Post(s): 151
c'est marrant (enfin...) mais black monday c'est aussi le jour ou on passe a tous les pilotes du Red Flag une video des accidents des années précédentes.

Contribution le : 28/10/2008 12:48
_________________
HOMO PLEBIS ULTIMAE TOUR
22 octobre 2011 | by HF Thiéfaine
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eider
 0  #117
J'aime glander ici
Inscrit: 27/04/2005 15:31
Post(s): 7077
Tant qu'on y est :



é qué s'appelorio Bloomberg TV.

Contribution le : 28/10/2008 23:41
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_ Drum Machine
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Invité
 0  #118
FantômeInvité
excellente celle la, j'la connaissait pas 😃 comment il s'est fait embrouiller son billet.... :lolhit:

Contribution le : 30/10/2008 01:52
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Invité
 0  #119
FantômeInvité
Pour l'anecdote, je viens d'apprendre l'un des objectifs de notre cher President a organiser ce G20.

Etre entre-autre etre le premier President a rencontrer Obama.

Manque de bol, certains futurs chefs d'etat ont du fair-play, du protocole et bossent -eux-

Il y a toujours un President en exercice ici.

A trop vouloir etre sur le devant de la scene, on peut se prendre des camouflets.

Et sa charmante epouse au 5 seasons de New York qui avoue egalement avoir souhaite voir Obama. Pour lui chanter une chansonnette ?

Punaise et la reserve du President il en a fait quoi ?
/me est desesperee de tant de legerete et de people attitude :roll: 😢

Quand au resultat de ce G20, ben comme je le prevoyais rien en est sorti, mis a part la chute vertigineuse du dow(n) Jones ce soir.

Contribution le : 20/11/2008 02:17
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Invité
 0  #120
FantômeInvité
Bah oui, il a été le premier à féliciter Obama par téléphone, donc il faut qu'il soit le premier à le rencontrer...C'est qu'il y va de son sommeil..

Tu parles de peopolisation, il se dit qu'un film sur le couple sarkozy soit en projet...
Endemol serait sur le coup

Contribution le : 20/11/2008 03:32
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