Espionné par une webcam, il met fin à ses jours.

L’affaire, qui faisait la Une de la presse new-yorkaise jeudi, a entraîné des dizaines de réactions: la communauté homosexuelle a dénoncé le harcèlement subi par le jeune homme, tandis que des commentaires sur les réseaux sociaux appelaient au respect des individus. L’Université Rutgers, dans le New Jersey, a ouvert une enquête.

«Deux étudiants ont été arrêtés et inculpés. (...) S’ils sont reconnus coupables, ces actions constituent une violation grave des codes moraux et humains», a déclaré dans un communiqué le président de Rutgers, Richard McCormick. Les deux suspects, 18 ans tous les deux, encourent jusqu’à cinq ans de prison s’ils sont reconnus coupables.

Tout a commencé par un «tweet» le 19 septembre, dans lequel l’un des étudiants lançait ce message, publié dans la presse: «Mon co- locataire m’a demandé la chambre jusqu’à minuit. J’ai allumé la webcam et suis allé chez Molly. C’est là que je l’ai vu en train de peloter un autre mec.»

En l’actionnant à distance depuis un autre ordinateur, les deux jeunes gens ont alors récupéré la vidéo et l’ont postée sur le site iChat. Le nombre de personnes ayant vu l’enregistrement n’est pas connu.

«Je vais sauter du pont»

Trois jours après, l’étudiant espionné, un jeune violoniste de 18 ans qui venait d’entrer à l’université, a laissé un dernier message sur sa page Facebook: «Je vais sauter du pont gw, désolé». Il est allé ensuite se jeter dans l’Hudson depuis le pont George Washington, qui relie New York au New Jersey.

Les parents du jeune homme ont publié un communiqué mercredi, confirmant le décès de leur fils. «Tyler était un garçon merveilleux, un musicien de talent», écrivent-ils.

Des pages à sa mémoire ont été ouvertes sur Facebook. L’association de défense des droits des homosexuels «Garden State Equality», a condamné ce qu’elle considère comme un crime. Selon des statistiques, 40% des adolescents américains se disent harcelés d’une manière ou d’une autre sur internet

C'est pas la première fois, et certainement pas la dernière, ça sert à rien, et de nous le faire savoir

C'est toujours le problème de ceux qui savent pas quand s'arrêter.
C'est vraiment pas un problème homophobe, mais vraiment de l'harcelement sur le Net a mon avis.

Beaucoup de gens (et surtout des ados) ne se rendent pas compte des conséquences que peuvent avoir quelques clics de souris...

Ou quelques phrases

Ca me fait penser à une vidéo, vue il n'y a pas si longtemps sur Koreus je crois, où une demoiselle se fait reconnaître par tout le monde dans la rue, parce que son profil Facebook est en mode public.

C'est vrai que les gens ont tendance à ne plus faire attention (et je ne parle même pas des jeunes entre 13 et 16 ans qui s'inscrivent partout -à 13 ans sur Facebook...-), et ça peut malheureusement trop souvent se finir comme ça

Ca a l'air très glauque au premier abord.

Mais : les deux gamins ont filmé à son insu leur colloc (c'est pas bien) et posté cette vidéo sur le net (c'est pas bien non plus). Mais je ne pense pas qu'on puisse parler de harcèlement, du moins on n'a pas tous les éléments.

Ce que je vois là c'est juste une banale histoire d'un gamin pas bien dans sa peau et qui met fin à ses jours.

A qui la faute ? Aux collocs indiscrets ou à la société bien pensante et sa morale puritaine ?

Son père avait peut-être sortit un jour "si j'apprends que mon fils est pd je le butte de mes mains", qui sait. C'est on ne peut plus banal. Ya qu'à voir le taux de suicide chez les homosexuels.

Faire le lien entre internet et cette histoire, c'est un peu trop facile.

Je dirais que c'est un amalgame de tout ça Oubarey...

Faut être très con et en conflit avec son "colloc" pour pouvoir faire ça, il voulait créer un buzz dans leur université ? je ne sais pas, mais en tout cas il vont le payer cher...

encore une victime, du net

c'est donc ça le Web 2.0
Bien pour ça que je n'ai pas de webcam, et que je ne suis pas inscrit sur Twitter Facebook et autres connerie du genre, on ne sais pas jusqu'où tout cela peux nous emmener