Alcool chez les jeunes !

[Compte supprimé]

Mon dieu, t'es ridicule.. A douze ans le seul Alcool que ta touché c'est le champagne que ta piqué dans un verre au mariage de ton oncle..
J'ai vu une seule fois des gens venir ivre au collège, et ils étaient en troisième, et c'était des redoublants...

L'alcool chez les jeunes c'es vraiment pas nouveau. Moi j'ai connu comme beaucoup de monde les soirées ou on s'enquille la gueule jusqu'à plus soif. C'est la découverte de l'inconnu qui pousse à tester les limites. Un peu comme quand on à 18 ans, son permis en poche, et qu'on appuie sur la pédale pour tester la vitesse, on sait pertinemment que c'est une connerie avant de le faire et pourtant c'est purement jouissif.

Puis on se calme progressivement avec l'expérience et on comprend que le mieux ne se trouve que rarement dans l'excès.

Par contre ce qui est dangereux c'est la découverte de la cuite et ce qui s'ensuit qui se fait de plus en plus tôt, et évidemment à 12 ans c'est plus qu'inquiétant car on est moins préparé qu'à 15-16 ans.

Citation :


Très bien résumé.

Après avoir vu un reportage sur le sujet aux infos avec mon père, ce dernier m'a raconté comment ils se mettaient déjà minable il y a 40ans, il y a rien de nouveau.

Citation :

Pour être fils de vigneron, j'ai eu le droit assez tôt d'avoir un petit verre de vin à table (vers 10ans), à l'occasion de repas de famille. Et ça n'a posé aucun problème, et mes parents on toujours était très sévères sur la consommation d'alcool, jusqu'à mon entrée en première, c'était zéro alcool dans les soirées que j'organisais.

Citation :

C'est aussi mon impression, mais j'arrive jamais trop à appuyer ça. Puisque je n'y étais pas.
Mais j'ai l'impression que chaque génération s'est retourné le crâne dans sa jeunesse, j'ai vraiment pas l'impression que ce soit quelque chose de nouveau. Les cas extrêmes des 12-13 ans, je veux bien que ce soit nouveau, mais les murges adolescentes nos parents et même peut être nos grands-parents ont connu ça...

Tout à fait d'accord avec mes voisins du dessus. Disons plutôt que le problème c'est que les jeunes générations n'ont plus de limites, la cuite ne les arrête plus, ils recommencent pour repousser ces mêmes limites, donc consommation excessive et à répétition, le tout avant 18 ans car l'interdit attire. Je vois même pas comment en sortir, l'éducation joue à coup sur, mais ça ne suffit pas je pense, à l'ado d'être assez intelligent pour ne pas réitérer l'erreur, et là c'est galère.

Citation :
FAUX!

@ flo : subtile ton allusion aux apostrophes :lol:

C'est prouvé que plus tu bois jeune, plus tu détruis ton cerveau rapidement. C'est pas pour cela que tous les jeunes qui se torchent vont finir poivrots mais ils augmentent leurs chances.

Maintenant, les cuites étant jeune ce n'est pas nouveau bien ce c'était moins courant que maintenant, cette facilité vient aussi par la disponibilité de l'argent de poche. Quand j'avais 14 ans, quand j'avais l'équivalant de 1 € en poche, j'étais le king. Conséquence, les cuites étaient rares, ce qui n'a pas empêché d'arriver un matin bourré avec un copain dans son école. On nous a foutu dehors alors nous sommes allés ensemble vers mon bahut où nous n'avons pas été mieux accueillis et quelques semaines après on m'a fait comprendre qu'après les vacances de Pâques il était inutile que je me représente. J'ai pas eu de seconde chance et c'était direction l'usine pour boulotter. Je l'ai regretté amèrement.

@Ozzyo: la subtilité c'est que dans la loi, on n'a pas le droit de vendre de l'alcool. Vendre, pas donner. Donc si un gars de 18 ans achète trois bouteilles de vodka pour son petit frère, les deux sont dans la légalité (légalement le gamin a le droit de boire aussi me semble-t-il. Je vois mal des sanctions contre ça de toutes façons)

Ensuite tant qu'on rend pas le gosse alcoolique je trouve ça normal de faire goûter l'alcool aux enfants. C'est mieux de le sensibiliser comme ça plutôt qu'il découvre ça tout seul en en faisant n'importe quoi.
Y a rien de mieux pour dégoûter un gosse que de lui faire boire un truc dégueulasse. Ça lui passe l'envie.
Bon moi ça a pas marché.

Suis-je le seul à avoir l'impression que les gens qui veulent réduire l'alcoolémie chez les jeunes ne font que l'aggraver ? Je m'explique.

Il est assez facile de comprendre que la majorité agit à cause de la pression du groupe, et je pense que tout le monde est d'accord sur ce point. Seulement, j'aimerais qu'on aille un peu plus loin que cette simple observation, pour comprendre la source même de cette norme. Comme tout le monde le sait, la jeunesse veut aller contre les normes et les principes établis, il y a donc une volonté de l'acte de rébellion pour la rébellion. Et on en vient au point principal : Si l'alcool est prisé, c'est justement car on en a fait une chose mauvaise ET banale. Or, toutes choses dites mauvaises suscitent toujours une certaine fascination; tandis que si cette chose est dite vulgaire, elle sera abandonnée. Remplaçons l'alcool par une chose rendue vulgaire par notre société : La scatophilie. Il n'y aura qu'une petite minorité qui acceptera de se soumettre à la norme, ou qui voudra "avoir des nouvelles expériences"; la majorité elle sera dégoûtée rien que d'y penser.
Ainsi, on comprend bien vite que si l'alcool devient vulgaire, seuls des cas sociaux en prendront; car objectivement il n'y a beaucoup de raisons d'en vouloir :
1- Il s'agit d'un plaisir au très court terme; et d'un état d'ivresse au court terme qui, bien qu'il fait du bien au buveur, ne fait qu'agacer les non-buveurs et augmente le nombre d'accidents. Et le bonheur suscité par l'alcool est souvent oublié.
2- Au moyen terme, on a souvent la gueule de bois ou envie de vomir, ça met pas en très bonne forme. Et si on tentait d'oublier une chose, le malheur est souvent compensé par un autre malaise.
3- Au long terme, on se détruit le cerveau.

Mon père est alcoolique, et je le voyais souvent bourré dans ma jeunesse; ça m'a énormément isolé à la pression sociale que pouvait représenter l'alcool. J'ai toujours vu l'alcool comme une faiblesse d'esprit, un besoin des gens qui ne savent pas faire preuve d'un peu d'imagination ou de courage. En clair, j'en avais une vision vulgaire, et je n'ai donc pas bu; d'où mon opinion.

Citation :

Non on est pas tous d'accord sur ce point...

Je pense que la majorité agit en quête de nouveauté, de découverte et de bravade de l'interdit. Ensuite une toute petite minorité bascule dans l'alcoolisme, les autres non.
La sélection naturelle j'ai envie de dire.

Pour la plupart des gens ça devient un plaisir.
Au delà de la cuite monumentale du samedi soir que l'on regrette rapidement, il ne faut pas oublier le verre de rosé au coucher du soleil, la bière bien fraîche entre potes ou après une dure journée et le plaisir d'un bon vin rouge avec une bonne viande.

L'alcool ce n'est pas que le mal et ce n'est surtout pas vulgaire.

Edit : Bien vu Flo:-p

Citation :

C'est pas plutôt au lever du soleil, le "verre de rosée" ?

Sinon, il faut bien sûr distinguer les types de consommation en fonction de l'objectif recherché. Il y a l'objectif visant la dégustation ou le petit moment de détente, et celui visant simplement la perte de contrôle.

Pour chacun de ces cas ce ne sont ni les mêmes alcools, ni le même public, ni le même contexte, ni les mêmes facteurs de motivation.

Et c'est dans le cadre de ce deuxième cas que je pense aussi qu'on peut parler de pression de groupe chez les plus jeunes. Et le danger, ce n'est pas que l'alcoolisme.

Je pense également que le problème vient de la diabolisation toujours plus systématique de l'alcool, à force d'excès dans un sens ça va dans l'autre aussi.
Un verre d'alcool par jour et on est alcoolique pour la plupart des contemporains (oui pas ici c'est sur), 2 verres d'alcool en voiture et hop on est un grand délinquant, encore plus et on est bon pour la tôle avec des gars qui ont fait pire que nous (meurtres, téléchargements illégaux de 2 chansons, viols)... Bon j'exagère juste à peine, surtout que si on boit et qu'on prend la voiture on meurt forcément d'un accident dans les 5 minutes (c'est ça les spots de la sécu routière).
Bizarrement j'ai vu beaucoup de vieux (+ de 60 ans hein papives ? lol) avoir un rapport à l'alcool plus cool, plus festif, alors que les jeunes inondés de messages diabolisants n'arrêtent pas de se cuiter. Y aurait-il un rapport ?

Citation :

Voilà la réponse ultime...
Il a tout dit.

Le problème c'est qu'a coup de 50 minutes outside, de 90 min d'enquête exclusive inside ou d'enquête extrême d'investigation 60 min on creuse des sujets bidons, créant du sensationnel là ou règne le commun et qu'on retourne le cerveau de beaucoup.

D’où ce topic.

Citation :

Merci A_Rod, mais la prochaine foi que t' es dans mes environs tu me fais signe on prendra une limonade ensemble :lol:

Comme dit plus haut, les toutes grosses murges hebdomadaires c'est surtout l'affaire des jeunes qui doivent montrer qu'ils osent braver les interdits. Cela se calme plus tard sauf pour ceux qui ont la prédisposition à l'alcoolisme qui est, comme tout le monde le sait, une maladie inguérissable et dont on n'est pas responsable. La diabolisation de l'alcool incite donc en effet à y aller à fond. Le plus bel exemple a été la prohibition aux UE, période durant laquelle il n'y a jamais eu autant de distilleries clandestines et autant de consommation d'alcool.