Un hommage à Pierre Desproges

Mon histoire des Français

Au départ, ils étaient tous Francs, sauf les gamins qu’on appelait les centimes ! Francs comme une francisque parce que l’or, à cette époque ne valait pas grand chose si tu n’avais pas ta hache pour fendre la gueule à ceux qui voulaient te le piquer, et ils étaient légion. Ils ont finis par changer de nom sous la pression internationale… le reste du monde savait bien que tous leurs hommes politiques ou importants étaient francs comme un âne qu’on encule ! Heureux ils étaient, z’euros ils sont devenus.

Mais n’oublions pas les Gaulois ! Ils baisaient leurs femmes au lieu de les fumer. Ils rêvaient d’attendre leur tour dans une poche, de s’enflammer à leurs lèvres et enfin de mourir à leurs pieds…La dernière gauloise digne de ce nom fût Jeanne d’arc dite la pucelle, qui donc partit vierge en fumée. D’où l’expression qui aurait du être Anglaise : On s’en grille une petite. D’après un bon nombre d’historiens, dont je tairais le nom que je n’ai jamais lu dans un livre d’histoire, Jeanne était encore pubère donc, sans peur, sans règle et don sans tampax : c’était donc une gauloise sans filtre ! – Cochon qui s’en dédit !

Après une période obscure, sans grand intérêt (encore moins que le taux du livret A de la caisse d’épargne) il y eut des guerres, dont personne ne se souvient, sauf Marignan qui eut pour seul mérite pour nos chèrs enfants de se produire une année facile à retenir, ce qui est loin d’être le cas pour toutes les autres ! Je ne site personne, suivez mon idée. Encore faut-il préciser qu’à cette époque bénie, personne n’avait encore inventé des moyens assez efficaces pour tuer un maximum d’innocents en épargnant évidemment les chefs et les militaires. En fait, ces guerres là ne faisaient pas beaucoup plus de morts qu’un départ en vacances de nos jours, sur les autoroutes du sud de la France.

Enfin, ou plutôt ensuite, car l’histoire n’a jamais de fin c’est bien connu, arriva la Révolution : On sépara l’Eglise de l’Etat et par la même occasion quelques têtes de quelques troncs. Cela n’a pas servi de leçon puisque encore en ce moment plusieurs religions se prennent pour, ou veulent prendre la place de l’Etat. Sans doute, d’autres têtes tomberont dans l’indifférence générale de ceux qui savent la garder sur leurs épaules. Mais la grande révolution amenée par la Révolution, c’est que maintenant, n’importe qui peut avoir un avis : on a appelé ce truc la démocratie ! Et c’est bien un truc puisque chaque français peut avoir une opinion sans qu’aucun dirigent n’y attache la moindre importance (ou peut-être un peu pendant le mois précèdent les élections).

Ayant compris tout cela, le Français se divisât en deux ! Pour ne faire de peine à personne et comme disait ma grand-mère : pour mélanger la chèvre et le chou.
- 50 % d’hommes, 50% de femmes
- 50 % à droite, 50 % à gauche
- 50 % d’ivrognes, 50 % de pédés
- 50 % français d’origine, 50 % d’origine avariée… etc. … etc.…
Même sur les sujets les plus divers, les Français sont coupés en deux et comme disait Coluche pliés en quatre :
- la peine de mort ou le pénitencier pour Johnny Hallyday,
- les caries de Michel Drucker et les vergetures de Danièle Gilbert,
- la réouverture des maisons closes qui sentent le renfermé,
- Le Quinquina du Président de la république, etc.…

Alors, aujourd’hui que nous reste-t-il de nos ancêtres gaulois ? Qui, soit écrit en écrivant, étaient les seuls à en avoir dans le pantalon – c’est eux qui l’avaient inventé. Les usines Lewi’s à Taiwan nous ont piqué le patron beaucoup plus tard ! Personne n’a plus peur que le ciel lui tombe sur la tête. Maintenant, nous avons la tour Eiffel, qui ne servirait à pas grand-chose si elle n’avait pas été construite simplement pour nous prévenir au cas où le ciel commencerait à descendre.

Bref, en conclusion, et pour en finir : Les Français n’ont plus la gaule et ce, malgré le Viagra. Et la preuve que notre douce France devient de plus en plus aigre c’est que les meilleurs sont déjà partis : De Gaule, mes respects mon Général, grand par la taille et par un concours de circonstances où il a terminé dans le quinté des maîtres du monde du moment et des environs. Sans oublier Desproges, expert dans ce genre de bêtises nécessaires pourtant, grand par le talent et grâce à l’invention de l’imprimerie, de la radio, de la télé dont il a certainement abusé sans modération et sans lesquelles, hélas, il ne serait resté qu’un obscur boutonneux sarcastique muet et inconnu auquel je n’aurais jamais eu l’honneur de dédier, très modestement, ce que vous venez de lire avec, je l’espère avec autant de plaisir que j’ai eu pour l’écrire.

exellent!!!