Les règles de la guerre

Est-ce que vous pouvez s'il vous plait me citer toute les règles du jeu favori des humains : la guerre.

Règles par définition absurde puisque "a la guerre comme a la guerre" et souvent peu respectées.

Je voudrais donc connaitre toutes les règles qui font que si un camp ne les respectent pas, ca lui donnera un avantage. J'ai moyennement envie de me taper les conventions de genève et compagnie donc si vous en connaissez...(et au pire citez moi toute les conventions dans le domaine, ca me permettra quand même d'en apprendre plus)

Je pose cette question parce que j'ai vu un reportage sur l'arme secrète des japonais durant la seconde guerre mondiale, le porte-avion sous-marin, dans lesquels ils avaient mis des avions maquiller aux couleurs de l'armée américaine , ce qui est interdit (oh t'as triché! tu recules de 3 îles!), c'est pourtant une bonne technique, pas trés fairplay mais putain, c'est la guerre ! Je m'étonne donc de ce genre de règles façon jeu de société.

donc je vois pour l'instant 3 règles qui "font que si un camp ne les respectent pas, ca lui donnera un avantage" :

-la torture
-les armes chimique et biologique
-ce déguisé aux couleurs de l'adversaire

Flinguer les parachutistes adversaires avant qu'ils ne touchent le sol

J'ai jamais compris pourquoi il y avait des règles aussi, le principe n'est pas de tuer tout le monde, les civils avec, soyons fous ! pour gagner ?

Citation :


La convention de genève en gros ça donne:
j'ai pas envie qu'on balance des trucs ignobles sur mes citoyens, alors je le fais pas et tu le fais pas.

L'unique regle de la guerre: Le premier qui meurt a perdu

Citation :

Excellent, ca c'est de la bonne règle qui fait appel au fairplay de l'adversaire donc d'autant plus absurde en temps de guerre. merci pour ta contribution


Les conventions de genève ne protègent pas que les civils mais de toute façon, les règles les concernant ne rentre pas dans le cadre de ma question vu que c'est plutôt légitime de pas toucher au civils, ca n'avance a rien de les tuers s'ils ne participent pas a l'effort de guerre. Evidemment sa affaiblie le morale des troupes si c'est des tuerie de masse mais les conventions de genève protège chaque personne individuellement sur un plan morale et non pas la population en générale, autrement dit elle sont plus faites pour ne pas que l'ennemi torture ou tue des gens sans raison et sans témoin et non pas pour pas qu'ils "balancent des trucs ignoble" parce que ça ca ce cache pas donc ce serait plus juste une question de morale personnel.

Enfin je me comprend, je suis pas sur d'être claire ni que ce soit bien utile ce que je viens d'écrire lol en résumé : les règles sur les civils ne rentre pas dans le cadre de ma question XD

En gros tu veux savoir quels armes et stratagèmes sont interdits ?


Ben à part aller sur wikipedia et lire la convention de genève en abrégée, je vois pas comment tu pourras trouver tes infos.

Faut se donner du mal quand on voit obtenir quelque chose.

Convention de genève mais pas seulement, il y a le droit des conflits armés qu'il faut étudier (qu'on appelle abusivement droit international humanitaire, alors que le DIH n'est qu'un partie du droit des conflits armés)

La tu trouveras beaucoup de choses...mais il faut t'en donner la peine

Je trouve le sujet intéressant, quand même. J'avais jamais vu la guerre sous cet aspect, sous la forme d'un "jeu" avec des règles interdites. Vraiment intéressant !

Citation :

Le truc c'est d'éviter des dérives"immorales" (mais bon on est d'accord une guerre n'est pas forcément morale...parfois malheureusement nécessaire)

du genre ne pas tirer sur les blesser, interdiction de la torture, de l'utilisation des armes sales (mines antipersonnelles, balles à fragmentation etc.)

C'est deja fait ca undead je te rassure
Mais les conventions de genève ne concerne que le droit humanitaire donc je demande un peu d'aide, je suis pas très doué pour cherché des trucs précis sur internet.

j'arrive pas a trouvé les texte qui mentionne les règles des parachutistes et des couleurs de l'ennemie par exemple.

Merci ozzyo, je vais voir si ca peu m'en apprendre plus.

Les humiliations, tortures, viols, des prisonniers civils sont autorisé ?

Bah Folklore pourquoi veux-tu plus de détails, toi l'adepte des bons gros clichés à la con ?

il prépare sa propre guerre

Citation :

Non, sauf pour les américains, eux c'est freestyle.

En conflit entre deux camps (style guerre de tranché), les médecins ne doivent pas être une cible quand ils soignent un blessé. Les soldats ont donc l'interdiction de tirer sur du personnel médical, peu importe sa portée.


Pour info, si des "règles" ne sont pas respectées, les personnes concernées seront jugées au cours d'un tribunal militaire.

Les bonnes manières à la guerre selon Pierre Desproges :


Quand un Inférieur croise un Supérieur, l'Inférieur doit saluer le Supérieur.
Cette charmante coutume s'appelle le salut. Pour saluer, l'Inférieur porte sa main droite là, en mettant les doigts comme ça. Quand un Supérieur entre dans la chambre d'un Inférieur, ce dernier doit saluer en bombant le torse. S'il n'a plus de torse, comme cela arrive à la guerre, il doit bomber les genoux, ou n'importe quoi de bombable. C'est la position du garde-à-vous. Dans le garde-à-vous, on doit mettre le petit doigt sur la couture du pantalon, et les pieds comme ça.
Attention : avant de saluer un Supérieur, il faut être sûr que c'est un Supérieur. Un Supérieur est un Gradé. Un Gradé se reconnaît au nombre de burettes. Plus le Gradé a de barettes, plus le salut doit être servile.
Le salut est très joli. L'Inférieur doit y mettre beaucoup de respect pour le Supérieur, sauf en cas d'attaque thermonucléaire, où le salut pourra être effectué un peu plus vite.
Après le salut, il arrive que le Supérieur s'adresse à l'Inférieur. Celui-ci doit alors répondre en tournant humblement son béret dans ses doigts gourds.

A un général, on dit " mon général ".
A un colonel, on dit " mon colonel ".
A un adjudant, on dit " mon adjudant ".
A un deuxième classe, on dit " ta gueule ", à condition d'être adjudant.




L'ennemi : pour quoi faire ?

A la guerre, l'ennemi est très important, pour ne pas dire irremplaçable. C'est même l'élément le plus totalement irremplaçable de la guerre.
En cas de pénurie de tromblons, on pourra avantageusement s'entretuer au glaive, au bazooka, à l'énergie nucléaire, voire à coups de microbes pathogènes. Car les armes, Dieu merci.
- Y a pas de quoi !
- Mais si, mais si. Car les armes sont remplaçables. Mais pas l'ennemi.
Sans l'ennemi la guerre est ridicule.
Une guerre sans ennnemi c'est comme un match de football sans ballon : l'homme ne sait sur qui taper, et il s'étiole, et il se ravale bientôt au rang de la bête, et c'est ce qui s'appelle la paix, du nom de la rue du même nom, qui est d'ailleurs elle-même assez souvent ravalée.




Comment reconnaître l'ennemi ?

Il est très important de reconnaître l'ennemi. Un ennemi qu'on ne reconnaît pas, c'est comme pas d'ennemi du tout, j'en frémis rien que d'y penser.
Le général Gamelin, qui faillit mourir à la guerre, avait coutume de dire à sa soubrette Josiane, dont il n'a jamais reconnu l'enfant qu'il lui fit : " Un homme qui ne reconnaît pas l'ennemi est un con. " Après quoi, il avait coutume de lui faire un autre enfant qu'il ne reconnaissait pas non plus.

Voici quelques critères de base permettant à coup sûr de reconnaître l'ennemi :
L'ennemi est bête : il croit que c'est nous l'ennemi, alors que c'est lui ! J'en ris encore !

L'ennemi a des oreilles.

L'ennemi n'est pas contagieux.
D'accord, mais il est héréditaire.

L'ennemi est sournois : quelque fois l'ennemi est dans l'escalier, pour faire croire que c'est le concierge qui revient de suite.

L'ennemi devrait consulter son dentiste.

L'ennemi s'appelle Reviens.
Ah non, pardon, c'est ma gomme.

L'ennemi se déguise parfois en géranium, mais on ne peut pas s'y tromper, car, tandis que le géranium est à nos fenêtres, l'ennemi est à nos portes.

L'ennemi a un uniforme ridicule.

L'ennemi ne sait pas se tenir dans le monde. Quand on invite l'ennemi à la campagne, il égorge nos filles et nos compagnes jusque dans nos bras.




MADAME GUERRE MONDIALE

Cher Gonzague,
C'est affreux : les Russes arrivent.
- Et alors ?
- Et alors, je n'ai rien à me mettre.




NOUVELLES DU FRONT

Mitterand a encore perdu un cheveu.




UN FOIE, DEUX REINS

TROIS RAISONS

D'UTILISER LE BAÏONNETTE.

En inventant l'arme prestigieuse qui porte son nom, Césarien de la Baïonnette a plus fait pour la guerre que Soeur Teresa pour les pauvres.
Les grandes étapes de la vie édifiante de Césarien de la Baïonnette :
Le 11 Novembre 1914-18, naissance à Bayonne de Césarien de la Baïonnette. Son père était tailleur, mais sa mère était là, c'est le principal.
A six mois, il perce sa première tétine avec une épingle.
A onze mois, il perce sa première dent.
A huit mois, il perce sa première coccinelle avec une fourchette à escargots.
A onze ans, il perce sa deuxième dent.
" Petit, tu iras loin ", lui dit son père qui était tailleur, mais là, il était revenu exprès pour lui dire : " Petit, tu iras loin. "
( Cette phrase, extraordinaire émouvante de sensibilité poignante, devait être reprise beaucoup plus tard par Louis Jouvet, qui aimait bien pincer paternellement l'oreille de François Périer en lui disant : " Petit, tu iras loin. " C'est en tout cas ce que François Périer prétend. Bernard Blier aussi. Même Madeleine Renaud, mais elle, c'est pour faire croire qu'elle est plus jeune que Louis Jouvet.
Tous ces gens-là ont d'ailleurs fini par percer, ce qui nous ramène en droite ligne à notre sujet, alors ne me dites pas que je m'égare en digressions oiseuses. )
A treize ans, il perce sa troisième dent.
A quatorze ans, il perce sa quatrième dent, et il redouble sa sixième.
A dix-neuf ans, il perce sa belle-soeur.
A vingt ans, il perce à jour le secret de l'affaire Markovic.
A vingt et un ans, il perce son beau-frère.
A vingt-quatre ans, il perce un escargot avec une fourchette à coccinelle.
A quarante et un ans, contrairement aux autre sommités qui ont tendeance à mourir à la suite d'une longue et cruelle maladie, il meurt à la suite d'une courte maladie rigolote.
Dans tout ça on se demande où il a encore pu trouver le temps d'inventer la baïonnette.
Césarien de la Baïonnette était un homme réservé pour tous pays, y compris l'URSS. Mais sous ses dehors discrets d'éventreur mondain, il cachait une putain d'âme de poète délicat.

Comme dit dans full metal jacket :

"Tout ce qui bouge c'est du Viet'
Tout ce qui bouge plus c'est du Viet' , mais du Viet discipliné au plomb."

Voila les règles de la guerre.

le regle de la guerre: gentil VS mechant

Regardez des enfants dans un bac à sable, et tu verra les règles de la guerre.