La riaa a la (re)charge

Ce ne sont plus seulement les sites permettant d'effectuer des échanges de fichiers par P2P qui sont ciblés par les géants de l'industrie du disque, mais également des sites communautaires comme YouTube, Myspace, Google Video ou encore iFilm.

Plus de tube sur YouTube

Ces sites permettent de proposer à un visionnage public une vidéo que l'on possède sur son disque dur. On envoie la vidéo au serveur et le site se charge de diffuser cette dernière sur le Net. Cette pratique avait permis à de nombreux internautes d'exprimer leur créativité sur le Net sans forcément disposer d'un site Web. Seulement, il semblerait que certaines dérives gênent la RIAA. En effet, nul n'ignore que ces sites permettent également de diffuser des clips de ses chanteurs préférés sur la toile, parfois avec les paroles et les tablatures pour jouer la musique chez soi. D'autres vidéos pas vraiment légales, comme des films entiers dans certains cas, se sont également retrouvées sur ces sites. Face à cela, YouTube a décidé de réduire la taille des vidéos hébergées : pas de vidéos supérieures à 100 Mo et d'une durée maximale de 10 minutes. Mais ces mesures ne suffisent pas à la RIAA, qui vient de contacter le site ainsi que d'autres officiant dans le même domaine afin de leur demander d'appliquer un strict contrôle sur les vidéos diffusées sur leur site et de couper l'accès aux données protégées par droits d'auteur. Avec 6 millions de visiteurs et 40 million de vidéos visionnées par jour, le travail semble colossal, mais aurait déjà commencé. Certains vidéos du site YouTube affichent maintenant : “Cette vidéo a été retirée sur la demande du propriétaire des droits d'auteur, la RIAA, parce que son contenu était utilisé sans permission”.

“Nous continuerons à tourner vos tentatives en ridicule”