Réflexion sur le néant !

Dès que le Néant est caractérisé, il n'est plus Néant parce que le Néant n'est pas. Si le Néant n'est pas, qu'est-ce que le Néant ?

Tout d’abord, que signifie le « rien » comme absence de quelque chose ?
Si quelqu’un me dit qu’il y a après la deuxième rue une jolie demeure dans le style du XVIIème, je puis le croire et m’y rendre… pour constater qu’en fait c’était une erreur ou une tromperie. Au fond de l’impasse, un terrain vague !
Il n’y a rien, là où j’attendais quelque chose. Mais attention, soyons précis. Je dis qu’il n’y a rien seulement en effectuant une comparaison et en projetant une attente.
Comme cette attente n’est pas satisfaite, je reste avec son creux, et je dis : « c’est une mauvaise blague, il n’y a rien à voir » !
En fait, si j’enlève la surimposition de l’attente, il y a bien quelque chose et pas rien, il y a un terrain vague ! Cela est. C’est ainsi.
Cela ne correspond pas à mon attente, mais cela est. On peut raisonnablement supposer qu’un animal qui vit sans attente, sans projet ne serait pas surpris. Il n’y a donc pour lui aucun néant. Il n’y a que l’Être.
J’invente le rien en posant une absence, un vide. Mais seul l’Être est présent et pleinement présent dans la perception. Ainsi Bergson peut écrire : « Un être qui ne serait pas doué de mémoire ou de prévision ne prononcerait jamais ici les mots de ‘vide’ ou de ‘néant’ ; il exprimerait simplement ce qui est et ce qu’il perçoit ; or ce qui est et ce qu’on perçoit, c’est la présence »… « il n’y a d’absence que pour un être capable de souvenir et d’attente ».

ClaudeDB ? C'est toi ?

C'est pas possible il revient ....

Non on ne fera pas ton devoir de philo

Mouai. C'est pas une seule personne, ou moi (toi) qui, avec sa pensée, ou en se rendant sur les lieux, fait que les choses soient.
C'est comme l'arbre qui tombe dans la forêt et qui émet un son, si personne n'est là pour l'entendre, le son n'existerait pas? Si.


Sinon, au début, je pensais que la question serait de savoir ce qu'on pensait ce qu'il se passait au delà de l'univers, à 15 milliards d'année lumière. Si c'était le néant, ou non.

J'ai mangé du lapin ce midi, c'était bon.

Citation :


Ton fournisseur se fout pas de ta gueule

Eve Angeli?

Le malaise le plus commun de l’existence et de son vide vient de là. Je désire ardemment une personne, une situation, un objet qui a un prix infini à mes yeux et j’échoue dans mes tentatives. Je reste là avec mon désir, les bras ballants, avec l’absence de ce que je voulais posséder. L’absence qui reste seule néantise tout le reste : « à quoi bon… tout cela n’a pas de sens… d’ailleurs si rien n’existait… » Le malaise est suscité par le conflit entre ce qui est et ce qui devait être. Le sentiment de vide ne vient pas de l’Être. Il est projeté sur l’Être. La dé-pression, c’est la pression d’une attente qui retombe, une déception qui demeure au lieu de disparaître avec le désir. Le dépit traîne un vide parce qu’il porte une absence. Dans la mesure où un tel état perdure dans la dépression, nous n’avons aucune raison de souhaiter que cette souffrance continue. La négativité du vide liée à l’absence ne contient rien qui mérite qu’on la conserve telle quelle. Elle doit être menée sur sa fin, comme le désir qui l’a fait naître et qui ne veut pas s’effacer comme il est apparu. Le désir voudrait maîtriser le Devenir, il voudrait rappeler le passé. Comme il ne peut pas y parvenir, il en est réduit à une lutte stérile qui se crispe sous la forme d’un dépit. Tout ce qui vient s’en va aussi. La Vie s’écoule et ne retient rien indéfiniment. La Plénitude de la Vie est dans l’écoulement sans retenue de la Durée où chaque instant crée et recrée en dissolvant toute absence.

Venousto, ClaudeDB, armonica007...

Je crois que c'est un jeu où il faut les trouver et les capturer. On va commencer une petite collection de membres hors du commune sur koreus.com !
(encore que Venousto était ouvert au dialogue, il nous expliquait 2-3 choses entre quelques blagues de son cru)

Oh purée Venousto je l'avais oublié !!!!

Impressionnant comme l'élimination de l'un en attire un autre !

Citation :

Hé oui, le néant de nombrilistes n'est donc pas possible, celui qui fait ses réflexions sur le sujet le comble par une suite de mots qui ressemble furieusement à une diarrhée intellectuelle.

Bref Canardo : rien ne se perd, rien se lock, tout se transforme

Vous pas comprendre vous pas assez lire !!!

Citation :

Nous lire, mais nous lire auteurs littéraires, nous lire personnes intéressantes qui veulent partager et pas se faire regarder le nombril par les autres....

Moi lire sans doute beaucoup plus que toi mais : la culture c'est comme la confiture, moins on en a, plus on l'étale...je te laisse à tes tartines, sociopathe !

Surtout pour copier/coller ce qui est écrit sur d'autres sites, tu pourrais citer les sources

Je lance un débat et personne ne participe. On détourne le sujet. J'aimerais votre avis sur un thème qui me passionne, rien de plus.

http://sergecar.perso.neuf.fr/

Apprends à aérer ton texte et définir certains mots...