Escape game - Problème de compétence sociale ?

Bonjour tout le monde,

Il m'est arrivé une mésaventure (si je puis dire) lors d'un escape game. Voilà, je suis allé dans un escape game organisé par un "ami". Il avait invité 4 ou 5 personnes, dont une que je connaissais un peu, les autres pas.

Je ne sais pas trop ce qui s'est passé. En fait, quand nous étions dans la pièce, je voyais les gens s'activer et s'organiser mais je ne comprenais absolument rien à ce qu'il faisait. C'était si étrange pour moi qu'une partie de moi ne croyait pas vraiment à ce qui m'arrivait.

Je note ici que je suis autiste asperger (car je pense que ça a son importance...) et qu'après coup, je pense que ça a réactivé un traumatisme, d'où peut-être la déconnexion avec les autres ?

Trauma ou pas, je pense que je n'aurais de toute façon pas su comprendre ce qu'ils faisaient et comment m'organiser en conséquence.

Est-ce que vous pensez que cette organisation demande une compétence sociale pour vous ou pas ? Est-ce que l'autisme pourrait (de ce que vous en connaissez) expliquer le fait que je n'ai absolument pas su quoi faire ?

Je me suis assis et j'ai attendu. Il y a une personne qui regarde à l'extérieur pour voir si ça se passe bien (une personne de l'escape game) qui était désolée pour moi... C'est vrai que j'ai vécu un sale moment...

J'ajoute aussi (ce qui n'a vraiment pas aidé non plus) que j'ai du mal à résoudre des problèmes de logique car je ne comprends généralement pas ce qu'on attend de moi...

@Vassili44 , tu as donné la réponse dans ta question,

Citation :

ce qui se traduit par des difficultés à décoder les informations de ton environnement.

En soit il y a beaucoup de gens qui arrive à faire illusion en réussissant à masquer cette partie d'eux, et d'autres beaucoup moins.

Mais ça ne les empêche pas de vivre et de réussir dans pleins de domaines. ( et d'être moins à l'aise avec d'autres)

@Vassili44 Hello, je vais te dire les choses comme je le pense, désolé si cela te choque / vexe, ce n'est clairement pas le but.
Tu ne te sentais pas à ta place simplement parce que tu n'y étais pas : un escape game se base principalement sur la capacité du groupe à s'organiser et à communiquer.

Globalement, et à moins d'avoir un "leader" qui coordonne les actions de chacun, chaque membre du groupe va agir en mode "module autonome" et du coup le groupe s'auto-organise et chacun agit en fonction de l'activité des autres membres. Je ne connais pas ton niveau de trouble du spectre autistique mais généralement les personnes atteinte de se genre de trouble n'ont pas la capacité cognitive à communiquer et à s'organiser dans un groupe.

Ce genre d'activité n'est pas adapté à ce genre de trouble du comportement, du moins pas sans un accompagnement spécifique.

Je pense que Arsenick a bien résumé le problème. En revanche, au regard de ce que je peux lire sur un autre topic, je trouve ça super positif sur t aies pu aller faire cette activité ! C'etait juste pas forcément la bonne

Salut @Vassili44

Je pense qu'il y a eu un problème de cohésion de groupe. Si c'est la premiere fois que tes amis faisaient un escape game, ils ont peut-être été "tout fou" et on fait un peu n'importe quoi.
Si ce n'est pas leur première fois, ils n'ont pas été attentifs et ne t'ont pas accompagné correctement.

Personnellement, j'ai appris à faire attention au groupe et à chaque élément en partant en randonnées pédestre, vélo et kayak.
J'avais souvent l'habitude de partir avec mon binôme, que je connais très bien sur ces activités:
On a tendance à se "bourrer le mou": l'un de nous avance devant, celui de derrière va suivre pour finir par prendre le relai et être devant, et les rôles s'inversent. Ca nous permettait d'aller extrêmement vite / loin en gérant nos efforts. On retrouve un peu la même logique (je crois) dans les courses cyclistes.

Le problème est apparu lorsque d'autres amis se sont joints à nous: On avancait vite, puis lorsqu'on se rendait compte qu'on avait pris trop d'avance, on s'arretait et se reposait. On pouvait attendre 10-15minutes à se reposer avant qu'on nous rejoigne. Alors on repartait car on était prêts.
Du coup, la personne qui nous "suivait" n'avait pas la même pause que nous, et on repartait à fond, elle se retrouvait alors encore derrière, on refaisait une pause pour l'attendre et ca recommençait pareil.

Quand j'ai fini par comprendre notre erreur, j'ai eu des remords, car même si les gens qui venaient n'osaient pas exprimer le problème, c'était moi qui faisait la faute de ne pas faire suffisamment attention aux autres.

Maintenant, et je préviens également le groupe, on mets la personne la plus "lente" devant, le reste du groupe la suit et l'accompagne. On ne se distance plus, et si n'importe qui veut faire une pause, on la fait.

La gestion du bivouac par contre, à toujours été la même: ceux qui "savent" ce qu'il faut faire coordonnent le groupe. Personnellement, j'envois ceux qui débutent chercher du bois: c'est utile à tout le groupe et je pense que c'est valorisant de ce dire qu'on contribue directement à l'alimentation de tous, car pas de bois, pas de repas commun.


Ca peut paraitre étrange que je parle de voyage quand tu parles d'escape game, mais pour moi c'est les mêmes fondamentaux;
Ce n'est pas parce que tu sais ce qu'il faut faire qu'il faut le faire, ce n'est pas parce que tu as à la réponse qu'il ne faut pas aider les autres à la trouver.

Il y a une part de soft skill que les confirmés doivent acquérir pour partager leur savoir-faire avec les "nouveaux".


Peut-être pourrais-tu organiser un débrief de ce moment inconfortable que tu as vécu, en essayant d'expliquer ce que tu as ressenti / vécu, et en poussant le groupe à réfléchir à une solution pour éviter que cela se reproduise ?

@Le_Relou, @Arsenick, @Swe_33, @defds,

Merci pour vos réponses.

Le_Relou,

C'est vrai que j'avais pas mal répondu. J'avais besoin de retours sur cette expérience, d'en parler aussi.

Arsenick, tu as bien résumé le problème en effet. J'avais essayé dès lors de m'adapter aux autres mais ça avait atteint ses limites et, comme tu le dis, je ne me sentais pas à ma place.

En ce moment, je remets aussi pas mal en question mon rapport aux autres, dans le sens où j'essaie de comprendre comment je fonctionne, ce que je peux faire et ne pas faire. Même ici, j'essaie de faire comme tout le monde, comme si j'étais comme tout le monde, mais ça ne marche pas. Ça engendre une sensation de solitude et d'exclusion et ça me ramène à de mauvais souvenirs, de mauvaises expériences.

Je me rends compte que ma façon de voir le monde est différente, comme tout le monde on pourra me dire, mais je retrouve souvent peu de gens qui voient le monde avec cette différence, de qui m'isole.

Citation :

C'est vrai que je n'étais pas si mal que ça d'être assis à les regarder faire et à regarder la pièce comment elle était décorée. Mais il y avait aussi ce témoin qui ressentait de la pitié, mais ne pouvait pas m'aider. Il y avait ces personnes gênées (apparemment, je l'ai vu après) qui se sont coupées de moi, ne sachant pas quoi faire.

defds,

J'aime beaucoup ton exemple et c'est bien parlant. En fait, la plupart du temps, les gens ne vont pas savoir que je suis atteint d'un trouble car ça ne se voit pas. Depuis, j'ai fait un travail sur moi par rapport à ma vulnérabilité, au fait de mieux l'assumer etc., mais à ce moment-là, j'essayais encore de faire semblant et ça ne fonctionnait pas trop... Car même si je pouvais donner le change, les gens sentent qu'il y a un truc étrange et ils vont l'attribuer à autre chose que ce qui est vraiment. Les évitements, ils vont se dire "Il n'est pas intéressé" mais pas forcément se dire "Il ne se sent pas à l'aise, il a des difficultés dans cette activité".

Je pense que mon propre malaise, mon propre évitement à dire mon problème a rejailli sur les autres d'une certaine manière. Depuis, j'ai eu l'occasion de parler de mes problèmes (surtout de mon trouble panique/agoraphobie pendant le sport dans mon club de badminton) et les gens comprennent et essaient vraiment d'aider, ça change totalement mon rapport aux autres, à moi-même et à mes difficultés.

Parfois on peut aussi être un coordinateur, c'est-à-dire expliquer ce qu'on attend, ce qu'il nous faut etc. Peut-être aussi que là c'était un tout et que c'est ce qui peut se passer quand on se connait pas dans un groupe et qu'on partage une activité.

Ce qui a été difficile c'est donc bien le fait que je ne l'assumais pas et que ça m'a rappelé mon enfance, l'école etc. Je me suis pris une réalité en pleine face que j'essayais d'ignorer. Sinon, j'aurais sans doute passé un bon moment, à ma manière, à regarder les autres s'activer.

Alors bien sûr, je ne dis pas que je n'aurais pas voulu comprendre tout ce qu'ils faisaient car je n'ai pas encore compris comment ils sont parvenus à se libérer de cette pièce, mais ça c'est une autre histoire.

Ça fait longtemps que ça s'est passé. Je doute que l'organisateur se souvienne encore de qui était là. Normalement, il fait attention à moi, il connait mes problèmes, mais là tout le monde était sans doute trop occupé et pris par le temps.

J'ai juste dit à la personne qui a géré notre session (personnel de la salle) que j'étais asperger et que ça n'était sans doute pas adapté...

@Vassili44
Il y a 2 phrases d'Orlesan qui résume bien ce que je pense :
"Avant, j'avais peur d'être pas normal
Quand j'vois les gens normaux, j'suis fier d'être pas normal"

"Si t'as l'impression qu'personne te comprend, c'est parce que personne te comprend
C'est plus facile à vivre une fois qu't'en es conscient
Comment tu peux leur en vouloir ? Tu t'comprends pas toi-même"

J'ai mis longtemps à comprendre que je n'avais pas à m'adapter aux autres mais aux autres à m'accepter comme je suis.
Perso j'ai le problème inverse du tiens : je suis diagnostiquer haut potentiel émotionnel (aka hypersensible), je traite tout par l'émotionnel et je suis totalement incapable de processer une information de manière différente et ceux à qui sa ne plait pas la réponse est toute faite "deal with it!".

Tu peux (tenter) de mentir à la terre entière mais tu ne peux pas te mentir à toi même. Si tu veux te sentir à ta place, commence par ne pas travestir ce que tu es.
Et oui c'est compliquer parce que depuis tout petit on nous éduque à être dans un moule et à ne surtout pas sortir du rang "ne te fais pas remarquer!".

Au fait, l'anormale n'est défini que par rapport à la normale ou l'inverse

Citation :
Je vais rebondir à ton post par rapport à ce que tu écris là pour ton information personnelle et pour celles et ceux qui liront ma réponse.
(au passage, en tant qu'autiste, je suis étonnée de voir que tu utilises encore ce terme) (es-tu diagnostiqué autiste ? as-tu fait la série de tests ?)

Autiste asperger n'est pas un terme correct. On n'utilise plus le terme "Asperger" tout simplement parce qu'il fait référence au Dr Asperger, qui était un nazi.
Par ailleurs, il n'y a pas d'autisme "asperger", tu es dans le spectre ou tu ne l'es pas, ensuite la constellation du spectre autistique est immensément vaste.

Parle plutôt de personne neurodivergente (comparé un une personne neurotypique)

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Quant à l'escape game, c'est une forme d'activité comme une autre. Peu importe tes antécédents, soit tu te mets dans le jeu, soit tu n'y adhères pas, c'est selon chacun.

Là où je suis tout de même extrêmement surprise, c'est que tu es (semble être) quelqu'un agoraphobe, tu ne sors pas de chez toi, tu as tes séances psy par téléphone (ou du moins tu cherchais à avoir des séances téléphoniques), je ne comprends pas comment tu as pu te rendre dans un escape game.
Les salles sont extrêmement anxiogènes et le but est de sortir de là au plus vite, avec le chrono qui rajoute un facteur de stress.

Qu'en penses-tu ?

@Arsenick,

J'ai bien aimé ta réponse. Merci. En fait, ce qui me gêne le plus dans cette différence c'est que ma joie ne peut pas si facilement se partager.

Si tu es fan de foot par exemple, tu vas pouvoir ressentir que la nation est avec toi lors d'une coupe du monde (à la télé, dans les conversations...) et tu pourras même avoir la joie de klaxonner dehors et de crier quand il y a un but que personne ne dira rien et même tes voisins pourraient être heureux avec toi.

Mais si tu es fan de curling ça ne sera pas la même.

Il y a bien une perte, même si tu n'as aucun problème à être fan de curling, que tu es à l'aise avec ça.

Le truc c'est qu'on peut se dire que je peux rejoindre un groupe de fan de curling, mais ma façon de voir les choses va même se percevoir dans ce qui m'apporte à moi du bonheur, comparé aux autres. Enfin, pas partout, tout le temps, mais en général.

@Baba-Yaga,

Quand tu me demandes si je suis diagnostiqué, c'est que tu as une pensée pour me le demander. Je ne la saisis pas. Quel est le sous-entendu ?

J'ai l'air de quelqu'un qui s'auto-diagnostique ? Je ne comprends pas trop.

Pour le terme asperger, en fait, pour moi le terme s'utilise puisque je l'utilise. La question c'est de savoir est-ce que je suis compris dans ce que je veux faire passer comme message quand j'utilise ce terme ? Je pense que oui.

Je l'ai utilisé car il me semble plus compris. J'ai été diagnostiqué sous ce terme et ce mot est associé (pour moi) à un souvenir agréable, à un soulagement.

Je ne savais pas que ce docteur avait été nazi cela dit. Le terme Asperger pour moi est moins "violent" et "radical" que Autiste. C'est comme dire "Je suis autiste tout doux" même si l'autisme pour moi n'a pas vraiment de douceur.

Je n'utiliserai pas, je pense, neurodivergent car je n'aime pas neurotypique. Les fois où je l'ai entendu (neurotypique) c'était des personnes qui le disaient avec mépris, donc je n'aime pas ce mot. Je dis généralement que j'ai une forme d'autisme ou que j'ai un Trouble du Spectre Autistique qui est un terme plus récent et plutôt bien compris aussi.

Je crois que pour l'escape game ça va plus loin qu'une question de préférence. Je sais que la différence que j'avais vis-à-vis des autres se trouve être liée à mon autisme. C'est dur de l'assumer, mais c'est ça qui a fait que j'étais dans cette posture. J'ai honte de ça. Je sais que je ne devrais pas, mais c'est comme ça, j'ai honte de mes particularités et dès que ma différence (liée à l'autisme) se voit, ce n'est jamais valorisant (contrairement à ce qu'on pourrait voir dans les films, séries...).

Pour l'agoraphobie, je sors de chez moi mais dans un périmètre restreint. Cette historie que je relate ici date de 2020 il me semble ou 2019, avant que mon agoraphobie s'aggrave (j'ai fait un voyage à vélo en 2019 il me semble à travers la France).

Il m'arrive aujourd'hui d'être plus à l'aise dedans que dehors, dans une salle, un magasin... plutôt que dehors, car ça a un côté "cocon" protecteur. Encore que, ça dépend de plein de paramètres.

En tout cas, à ce moment-là, je pouvais encore sortir. D'autant que la salle est proche de chez moi. Il y a une personne qui nous observe et même s'il s'agit d'un Escape Game, ils ne peuvent pas empêcher les issues de secours de s'ouvrir (à mon avis) et il me suffisait de dire à la personne dehors que je voulais sortir pour que le jeu se termine. Je n'étais pas vraiment enfermé, ce qui fait que même aujourd'hui je pourrais le faire je pense. Ça va dépendre des gens, ma claustrophobie n'est pas si grande... je suppose.

C'était l'une des dernières sorties, je crois, avant que je fasse ma grosse attaque de panique qui a réduit progressivement mon espace.

Enfin, je ne dirais plus Asperger aujourd'hui. Si une personne le disait je ne lui dirais rien personnellement.

Non y a pas forcément de raison lié au syndrome Asperger, enfin je ne pense pas sinon je le suis également (et d'ailleurs peut être qui sait...)
Plusieurs fois, je suis mis aussi a l'écart dans des situations de groupes , cohésion sociale et autre situations différentes parce que je n'avais pas envie, je ne le sentait pas ma place , et ce n'est pas forcément a cause de autres c'est aussi parce que , par moment je suis un con sur le plan social, par moments c'est du genre "je m'en tape totalement"

Ou comme dit a moins que je doit être aussi diagnostiqué pour quelque chose .

Pour en revenir au début , ce n'est peut être pas forcément lié.

@Vassili44
Je ne prétends rien, ce que je veux dire par là c'est que beaucoup se posent la question parce qu'ils se reconnaissent dans tel ou tel comportement, mais le sujet est tellement vaste que seul un diagnostique peut valider le diagnostique ainsi que le thérapeute qui te suit.

Par ailleurs, neuroatypique / neurotypique / neurodivergent ne sont pas des termes que l'on aime ou pas, ce sont les termes corrects. Point.
Le but était de faire oublier à tous Asperger, avoir un TSA ou "être dans le spectre" est adéquat.

De manière générale, le plus approprié pour un TSA est d'avoir un pair, une référence. Un proche (ami, famille) que tu observes et tu suis le mouvement. Ça permet également de lui poser des questions ou de lui dire si tu ne comprends pas la situation (ou de te calmer, si la situation dérape).

Dans ce cas précis, faire un escape game (ou autre sortie sociale) avec ta personne de référence te permet de voir facilement ce que l'on attend de toi.

Après, il y a autre chose qui est dommage dans ton expérience. Lorsque tu participes à un escape game, le responsable (ou maître de jeu) explique toujours l'histoire du lieu et ce qu'il faut faire, il montre même comment fonctionne les différents types de verrous.
Peut-être n'étais-tu pas focus à ce moment là sur les explications ?

@Loom- On est tous autiste au même titre qu'on est tous pervers narcissique.

Le soucis viens du DSM (livre de référence des troubles mentaux), qui est parfois trop généraliste et de fait une grande partie de la population correspond à un moment donné a la définition. D'où le besoin d'affiner, notamment au niveaux des troubles du spectre autistique.

@Vassili44 Les émotions ne se partagent pas dans le sens où on l'entend : ce n'est pas celui qui l'a vis qui la partage mais celui qui ne l'a vis pas qui le fait par procuration (l'empathie). Les troubles du spectre autistique sont caractérisé par une difficulté à l'empathie (difficulté voire impossibilité de se mettre à la place de l'autre), de fait partager des émotions avec une personne ou un groupe est plus ou moins compliqué pour une personne atteinte de ce trouble. J'ai plus l'impression que tu le fais pour être "normal" que vraiment par besoin, de fait tu va être mal dans ta peau parce que tu ne ressens pas les choses comme "tout le monde" mais d'un autre côté ce n'est pas non plus en accord avec toi même, de fait la situation est inconfortable.

@Baba-Yaga Il y a autant de forme d'autisme que d'autistes (d'où la difficulté à le définir correctement), ce qui fonctionne pour un ne va pas forcément fonctionner pour l'autre. Chacun doit trouver le mode de.fonctionnement avec lequel il est le plus a l'aise.

Déjà que je me comprend pas moi même ...

Citation :
Tout à fait, mais avoir un pair, une référence, un repère est, de manière générale, plutôt efficace.
Maintenant, dans les écoles (du moins en Suisse), pour les enfants il existe des cours pour "apprendre" à vivre en société, savoir ce que l'on attend de quelqu'un ou décoder un comportement basique.

@Loom-
Je pense que personne - ou peu - se connait

Citation :
ça serait vraiment bien que ça s'exporte ailleurs !

@Le_Relou
Tout à fait, j'en rêve depuis des années. J'aurais tant aimé pouvoir être professionnellement actif dans un tel domaine.
Comprendre le vivre en société, comprendre comment trouver ou faire sa place...
En fait, ce serait tout le contraire d'un escape game (je ne connais pas trop ceci dit...), ce serait plutôt un "insert game".