Dans la peau d'un chauffeur d'UberX

Ça se passe à Montréal.

Au Canada, il n'y a pas encore de manifestations de taxi contre Uber comme en France. Ils le prennent comme un concurrent. Il doit y avoir des moyens de pressions contre mais on n'en parle pas trop. Il n'y a que le Maire qui cherche à s'en débarrasser à Montréal.

Finalement, après dépense, le chauffeur se fait 9,65$ l'heure (ce qui est en dessous du salaire minimum), ce qui équivaut à environ 6 euros.

http://www.lapresse.ca/videos/actualites/201412/12/46-1-dans-la-peau-dun-chauffeur-duberx.php/42cf9f5a46ae459d9b42a8aa5c9d02fe

EDIT: Grosse manifestation contre UberX bientôt à Montréal

Intéressant comme petit reportage. Mais bon on voit bien que ça fait perdre beaucoup de temps pour pas grand chose au final. Même en parallèle d'un autre boulot ça ne vaut pas tellement le coup je pense. En tous cas à Toulouse Uber Pop est très mal couvert (seulement quelques véhicules), et vu que ce n'est pas cher (moins qu'un taxi), c'est normal que le chauffeur se rémunère si peu au final (fin logique plutôt). Le vrai gagnant dans l'histoire c'est bien entendu Uber qui avec son modèle scalable raffle des millions.

Je pense sincèrement qu'ils devraient augmenter les tarifs et baisser leurs prestations à 10%. Bref ce n'est qu'un point de vue.

Pour les anglophones, deux magnifiques article sur les problemes souleves par Uber et autres compagnies du meme genre :

Article 1
Article 2

L'article 1 montre comment Uber force la main des conducteurs potentiel pour acheter une voiture neuve en leur proposant des credits avec des taux hallucinants. L'auteur fait un parrallel interessant avec la crise des sub-prime.

L'article 2 demonte le discour officiel d'Uber sur le salaire des chauffeur d'Uber. Officiellement il serait de 90k$/an pour un chauffeur a New-York travaillant 40h/semaines. Apres calcul independant, cela serait plus 60k$/an avec 60 heures de boulot hebdomadaire.


Il faut probablement trouver une solution au probleme des taxis trop rare dans les grandes villes francaise. Mais je doute qu'Uber soit la solution.

Ce n’est pas le boulot miracle

il ne faut évidemment compter la dessus pour vivre, mais seulement pour arrondir les fins de mois, exactement comme l'explique le directeur général d'Uber Montréal.