Voici un article paru dans la Tribune de Genève aujourd'hui. L'objet dont fait l'étude est intéressant et insolite. A lire:
Citation :
élisabeth eckert dunning (AVEC LES AGENCES)
Publié le 27 juillet 2006
Carey Cooper est l'un des dix meilleurs sociopsychologue du monde anglo-saxon. A ce titre, ce professeur de l'Université de Lancaster est très souvent sollicité par les médias, pour s'exprimer sur le monde du travail moderne. Sa dernière découverte se trouve dans une étude qu'il vient de publier, sur mandat de la chaîne Sky TV: «Un sondage réalisé auprès de 4000 salariés démontre que neuf employés sur dix sont convoqués à une séance professionnelle au moins une fois par semaine. Un salarié sur quatre est carrément contraint de suivre plus de trente séances par semaine.» Enfin, la majorité des cadres interrogés reconnaît devoir participer à une séance par jour au moins, dont la durée moyenne s'établit à… trois heures.
Or, toutes ces personnes l'avouent, mais du bout des lèvres: «Au bout d'un certain temps, notre concentration disparaît et notre esprit commence à vagabonder.» Quatre-vingts pour cent des sondés se disent concernés par ce phénomène. En outre, l'estimation de ce temps d'attention faite par le professeur britannique est extrêmement basse: alors que nombre d'études précédentes parlent plutôt d'une cinquantaine de minutes, le sociopsychologue l'évalue à 23 minutes à peine… Autant dire rien.
Dès lors, le professeur britannique a voulu savoir vers quels horizons s'évadait le cerveau des salariés prisonniers d'une longue réunion. Les réponses ne sont guère surprenantes: au sexe tout d'abord, surtout s'il s'agit d'employés mâles, aux vacances et à la gastronomie (les femmes sont majoritaires dans cette catégorie). «La preuve est faite, affirme dès lors Carey Cooper, que les réunions longues et fastidieuses sont contre-productives. La solution est de tenir des séances très courtes sur un objet précis et de multiplier les interactions entre participants.» L'agence de placements Office Team s'est également penchée sur cette maladie des temps modernes, que l'on appelle la réunionite. Le résultat de son enquête est sans appel: 27% des employés interrogés affirment que «les réunions sont à l'origine du plus grand nombre d'heures perdues au travail» et 26% se plaignent des interruptions intempestives imposées par leurs collègues ou leurs supérieurs hiérarchiques. Dès lors, si, à la fin d'une journée, vous avez la nette impression de n'avoir absolument rien entrepris, il y a de bonnes chances que la réunionite en soit la cause. Pour Liz Hughes, directrice administratrice de Office Team, l'une des solutions «est, peut-être tout simplement, de ne plus y assister».
Source©
Tribune de GenèveAlors êtes-vous atteint de la réunionite?
- Moi personnellement je n'ai jamais du assister a une séance de travail de plus 1 heure donc peux pas trop vous dire si oui ou non.