Elisabeth Revol raconte son sauvetage - Deux primates clonés

Elisabeth Revol, l'alpiniste française, raconte son sauvetage en Himalaya


Pour la première fois, deux primates ont été clonés par la technique du transfert nucléaire de cellules somatiques (SCNT).
Des chercheurs en Chine sont parvenus à faire naître pour la première fois des primates génétiquement identiques par la même technique de clonage utilisée il y a plus de vingt ans pour la brebis Dolly, premier mammifère cloné.
Les deux macaques crabiers (Macaca fascicularis), baptisés Zhong Zhong et Hua Hua, ont respectivement huit et six semaines et sont pour le moment en bonne santé

Meet the First Monkey Clones Of Their Kind | National Geographic

1. Wow Dur de juger si y a eu des manquements de la part des secouristes ou des 2 alpinistes par contre

2. Wow. Chouette scientifiquement. Esperons que les primates vivent bien et que tout ca serve à quelque chose

1) elle parle du mental de son compagnon de cordée mais le sien... tenir une nuit sans équipement et redescendre avec une chaussure en moins, et déjà suffisamment affectée par l'altitude pour halluciner...

Vertigineux comme récit.

Citation :

Il n'y a rien a juger, c'est de l'alpinisme pas un accident de voiture.

Citation :

Bon, je trouve que c'est une bonne chose qu'elle ai pu être secourue, mais j'apporte pas de gloire a ces gens!

Ils savent très bien qu'ils risquent la mort...Le problème se pose au fait qu'ils fassent déplacer nombre de secours pour leur venir en aide...ça doit coûter une blinde, pendant ce temps ils ne sont pas ailleurs si il arrive quelque chose a quelqu'un qui n'a rien demandé....Enfin bon....

Par contre j'ai pas trop compris la tof avec les deux mecs qui l'ont trouvé....J'ai les mains et un pied gelé, je suis a bout de force, mon Pote doit être entrain de finir de crever plus haut, il ne reste qu'une seule chose a faire! Un grand sourire et un selfie!

1/ Je ne suis pas alpiniste mais, vu d'ici, on a l'impression fâcheuse d'un manque de préparation : un qui se prend un genre d'ophtalmie qui le rend aveugle, l'autre qui part seule et sans matériel…
c'est une hivernale à très haute altitude — plus de 8000m quand même.

Citation :
Dire ça c'est un peu comme écrire après une défaite de Federer : "défaite du à un manque d’expérience"...

Tomek Mackiewicz était à ça 7eme tentative d'hivernale du Nanga Parbat, Elisabeth Revol à sa 3eme tentative.
Elisabeth Revol à un cv Himalayen bien plus chargé que la plupart des Himalayiste.
Ils ont pris des risques c'est indéniable, mais quelque soit les risques qu'ils ont prit, ils étaient tous à fait a même de les juger.

Ensuite si Elisabet à continué la descente sans materiel c'est parce qu'elle avait tous laissé à Tomek en pensant son secours possible, elle lui a donc tous laissé pour augmenter ses chances de survis, malheureusement personne n'a pu aller le chercher.
A ce moment elle pensait aussi que l’hélico aller arriver dans la journée, ce qui n'a pas était possible (cf la suite de mon message)

Citation :

Idem c'est deplacé...

1) le Pakistan n'engage les secours que si il est intégralement payé en avance par quelqu'un (n'importe qui). En l’occurrence une cagote communautaire a était ouverte le jour ou Élisabeth a contacté pour la première fois son opérateur pour dire qu'ils étaient en difficulté.

En faite comme toute la Pologne suivait l’évolution de l'expé la cagnotte à récolté 100 000€ en quelque heures (les secours nécessitait 50 000€).

Finalement c'est l'ambassade Polonaise qui a prit en charge les frais sur le coup pour engager les secours le plus vite possible. C'est "a cause" de cela que le secours a prit une journée de retard, le paiement de celui ci.

Dans l'histoire ce sont quatre autres alpinistes Polonais en tentative hivernale du K2 (deuxième sommet le plus haut du monde) qui se sont proposé volontairement pour le sauvetage. Ils ont été déplacé par hélicoptère depuis le K2 au Nanga Parabat, déposé vers 5000m (à cause du mauvais temps l’hélico ne pouvait pas aller plus haut, le plafond des hélico Écureuil utilisé est à 6000m) et on rejoint Élisabeth Revol 1300m plus haut.

2) Il y a un truc que doivent comprendre les gens qui disent "Ils font prendre des risques, patatit patata..." les gens qui sauvent les alpinistes sont d'autres alpinistes, qui acceptent tous autant les risques que les gens à sauver !

Et en France aussi, nos secours en montagne (PGHM et CRS de haute montagne) se sont des ALPINISTES (généralement ils sont même aspirant guide ou guide de haute montagne). Pour beaucoup d'alpinistes amateur, secouriste de montagne c'est le métier de rêve, c'est un peu les superstars des montagnes.
Et ce sont des métiers de passionné, si vous saviez la concurrence qu'il y a pour rentrer dans ces équipes de sauvetage...

Citation :

C'est vrai que c’était un peu étrange sur le coup, mais je crois que c’était pour rassurer les gens qui suivait le sauvetage, sur les conditions de celui ci (météo, état d’Élisabeth Revol etc.).

Citation :

Le clonage à pour but de se servir des organes d'un clone et ainsi faire des transplantations !

Le reste sera jeter à la poubelle.
Les plus fortunés en bénéficieront.

Ce sera comme ça tant que le code ADN ne sera pas entièrement déchiffré !

1. Déjà quelqu'un qui connaît vous dira que l'himalayisme classique est une activité très très difficile. Mais si en plus vous cumuler : 8000m, style alpin, pas de porteur et surtout pas d'oxygène et conditions hivernales, à mon sens il n'y a pas d'activité humaine consentie qui soit plus risquée. C'est simple : regardez les 40 dernières années, il n'y a qu'une poignée d'alpinistes jouant à ce petit jeu qui aient survécu. Pour chaque ascension de ce niveau, c'est comme si vous mettiez entre une et 4 balles dans le barillet. Je me rappelle du regretté Tomaž Humar (un très grand alpiniste slovène) qui lors d'une intervient sur son ahurissante ascension solo du Dhaulagiri qu'il s'était donné 1 chance sur 4 de passer. Et quand tu ne passes pas, tu y restes .....
J'avais un peu suivi les projets de Révol il y a 2 ans et m'étais dit qu'elle ne ferait pas de vieux os. J'avais tord, ou plutôt elle a eu sacrément du bol, contrairement à 2 de ces compagnons de cordée qui y sont restés. Ce qui me semble bizarre, c'est que tu perds 2 copains dans ces circonstances et que tout de suite par derrière tu te dis prêt à y retourner ?!!

Dans cette histoire, il surtout faut souligner le caractères absolument exceptionnel du sauvetage. Rendu uniquement possible par des alpinistes russes de très très haut niveau comme l'inoxydable Denis Urubko. cela me fait tout de suite penser au sauvetage réalisé par l'extraordinaire Anatoli Boukreev lors du drame de l'Everest en 1996. Il était remonté 2 fois en pleine nuit à plus de 8000m pour aller rechercher des victimes, alors que la veille il était redescendu du sommet de l'Everest, le tout sans oxygène. Un extraterrestre. Mais à L'Everest, la trace était faite et la montée jalonnée de cordes fixes. Dans le cas du sauvetage de Révol, ils ont été débarqués sur une montagne pas du tout préparée (quasiment pas de corde fixe), de nuit, sans savoir exactement où était Révol. Et puis être capable de faire 1200m de dénivelée dans ces conditions, sur une voie technique, en moins de 9h, c'est une performance hallucinante. Bref Révo a eu plus que du bol, une chance qui ne se représentera pas deux fois ......

Après lecture des messages des VDD, je maintiens mes assertions initiales, quel que soit le niveau initial des gens.

Je le répète, je ne suis pas alpiniste, mais plongeur.
En plongée, on ne se sépare jamais en cas de difficulté d'un membre de la palanquée : on descend ensemble et on remonte ensemble.

J'ai dû mal comprendre l'explication de la descente solo qui me semble curieuse : "je suis descendue en solo à 6000 parce que l'hélico ne pouvait intervenir qu'à 7200"
Soit l'hélico ne pouvait intervenir qu'à 7200, et il fallait rester ensemble, soit il ne pouvait pas intervenir au-dessus de 6000 — ce qui est plus logique — et il fallait redescendre à 6000 tous les deux. On avait un type inconscient avec une ophtalmie et en hypoxie aigue. Même avec Tomek mal en point, c'était plus réaliste que de se séparer en prenant chacun un maximum de risque.

@Variel

La plongée classique n'est pas l'himalayisme hivernale.

La seule discipline qui s'en rapproche un peu en terme d'engagement c'est la "plongée spéléo", lorsqu'il y a plusieurs siphons de suite a plonger et que l'autonomie est limitée, que certains passages sont à sens unique, que le retournement n'est possible que dans Xm, que la visibilité est nulle à cause des remous du palmage etc.

Les jugement de canapé sans 1) connaitre les conditions exacte au moment de la prise de décision 2) être compétent dans le domaine et 3) sont faite au chaud dans des conditions parfaite de raisonnement avec autant de temps qu'on veut et une connaissance à posteriori de tous les facteur externe sont bien facile. Et dans ce cas la on est tous des personne très compétente et éclairé sur ce qu'il fallait faire blablabla

Donc je vous donne quelque autre info que vous pourrez aller vérifier :

-Et bien les par ailleurs avec les info qu'on a maintenant sachez que Tomek était in-sauvable avec une très grande probabilité sauf avec une intervention hélicoptère a 7200 immédiate pour le récupérer et le descendre direct car les symptômes décrit par Élisabeth lorsqu'elle le laisse à 7200 était des syndrome de mal aigu des montagne assez avancé

-Élisabeth Revol estime sa vitesse final à 20 de déniv par heure (ce qui fait donc 50h pour 1000m). Dans ces conditions comment aider à descendre de 1000m quelqu'un dans un état encore pire ?

Donc en faite la décision qu'a pris Élisabeth avec toutes les info actuellement connu, était la seul bonne (enfin non pour être cynique et exact, la meilleurs aurait était de rien laisser à Tomek de ce qui aurait pu l'aider a descendre (nourriture etc.) puisqu'il était déjà virtuellement mort en faite...)

Après on peut estimer que éthiquement soit on meurt à deux, soit on rentre vivant à deux. Mais ça c'est purement personnelle ( et c'est de l’ethnique de canapé, on est tous des héros sans faille dans nos canapé).

PS : et je suis sur qu'en plongée si tu es avec un plongeur qui a un problème et que tu n'as pas techniquement les moyens de le sortir de la et qu'en plus en l'assistant trop longtemps tu mets egalement ta vie en danger les consignes sont plutôt d'aller chercher d’éventuels secours à la surface plutôt que de te sacrifier à ses coté si ?

1. À la place de faire chier les secours pakistanais qui risquent leur vie à chaque intervention, les grimpeurs feraient pas mieux d'escalader des montagnes moins inaccessibles ? J'imagine bien que le danger et le risque sont attirants, mais je doute que grimper certains sommets alpins procure beaucoup moins de sensations. Et au moins, il n'y aurait pas besoin de faire venir les secours pendant 3 jours dans un coin pas vraiment fréquentable.

Citation :

Va dire ça a lui!

@Croc63
Ca n'a rien à voir. OK c'est un miracle que Beck Weathers ait pu survivre dehors, dans la neige, à une nuit au col sud en pleine tempête. Mais il n'en aurait pas fait 2.
Mais surtout le reste de son sauvetage n'a rien du miracle : il a bénéficié de toute une chaîne de logistique lourde déjà en place, avec des dizaines de personnes dont des sherpas présents pour l'aider entre le col sud et le haut de la "grande cascade" où un hélico a pris le risque de venir l'y chercher, ce qui ne s'était jamais fait me semble-t-il ?

@Plopp a parfaitement résumé la chose. A ces altitudes où tu arrives à peine à marcher tout seul, sans une énorme organisation déjà en place pour t'assister, au moindre pépin physique tu es un homme mort ! (et encore, quand on regarde le drame de 1996 à l'Everest, l'organisation y était, et ça n'a pas suffit : 8 morts en une seule journée !)

Elisabeth et Tomek étaient seuls, sans corde fixe, sans camps d'altitude, sans porteur, sans aucune équipe de soutien par derrière. Et c'est déjà un miracle qu'Urubko et son équipe aient été présents et acclimatés pour aller la chercher. Sans quoi, elle aurait accompagné Tomek dans l'au-delà.

Tous les alpinistes qui vont là-haut le savent pertinemment, connaissent les risques et tous l'acceptent. Ca fait partie des règles du "jeu" et ça l'a toujours été ! L'alpinisme de haute altitude, c'est pas comme regarder Cliffhanger devant sa télé.

Citation :

En tout cas au passage, j'ai plus de compassion pour eux qui se tapent toute la merde pour pas un rond (surtout maintenant ou c'est souvent des gamins au Népal)et pour ceux qui nettoient les montagnes de toutes les bouteilles d'oxygène et autres merdes....

@Plopp En plongée, tu sais que le risque est à portée immédiate.
Tu n'auras pas deux fois l'occasion de t'en tirer.
Une remontée difficile interdit toute descente consécutive. Si tu abandonnes ton équipier dans ce cas, tu le tues à coup sûr.
D'où des procédures et des techniques pour éviter l'accident.

Pour revenir à cette ascension, il demeure qu'on a un type plus que mal en point qui a tout le matos mais qui ne pourra pas s'en servir, et une rescapée qui part — je n'ose pas dire les mains dans les poches — au risque de se perdre elle aussi…
Ça me paraît curieux comme raisonnement.

@Variel
C'est juste qu'il te manque te manque 3 petits repères :

1. Quand tu es à plus de 700m avec une double œdème qui t'empêche de marcher (et même d'être cohérent), tout le matériel du monde n'y pourrait rien : si tu n'as pas une chaîne logistique très importante pour te descendre dans un brancard, tu es un homme mort. C'est aussi simple que ça. Et quand bien même Urubko et Bielecki auraient pu l'atteindre, ils auraient été dans l'incapacité physique de le redescendre sur 2000m (ils font pourtant partie des meilleurs himalayistes actuels)! C'est humainement impossible. On ne parle pas de faire redescendre la rue à un copain bourré !
Et encore, sans parler du franchissement des difficultés techniques de la voie qui est absolument impossible pour quelqu'un qui n'est pas automne !

2. Quand tu es à ces altitudes avec un MAM aigu, tu n'as que quelques heures pour descendre. Autrement, tu es un homme mort. Et vu les symptômes de Marek, il n'en avait plus pour longtemps.

3. Que tu sois malade ou pas, au-dessus de 7000m ton organisme est en train de mourir. Littéralement. Il est impossible d'y vivre plusieurs jours consécutifs (C'est bien sûr variable d'un individu à l'autre, mais on ne s'est pas trop amusé à faire des moyennes là-dessus).
Et vu l'état dans lequel était Révol, elle n'avait qu'une seule chose à faire pour survivre : descendre le plus possible et le plus vite possible. Sans quoi elle y aurait laisser la peau très rapidement. En abandonnant son compagnon qui était condamné, elle n'a fait que sauver sa vie. Tout simplement.

Lis "La mort suspendue" de Joe Simpson. Cela te donnera peut-être de nouveaux repères sur le choix cornélien entre sa propre vie ou celle d'un autre. C'est le plus beau plaidoyer sur l'instinct de survie qui ait jamais été écrit.
Formidable livre !

Les polonais ont rendu hommage à Thomas !
Il avait l'air d'un gars sympa


Szczyt marzeń - Tomasz Mackiewicz Nanga Parbat

@FMJ65 @Plopp Merci pour vos interventions éclairées. Moi qui me passionne chaque jour un peu plus pour la montagne et la rando, j'ai trouvé vos posts super intéressants !

Citation : Il avait des airs de Robin Williams, ça fait doublement bizarre!