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Skwatek
Un chien pose sa tête sur une chaise + Un homme pose ses pieds sur des poissons
 2  #1
Je poste trop
Inscrit: 26/11/2005 17:41
Post(s): 47906
Karma: 25896
Un berger allemand pose sa tête sur une chaise pendant que sa maîtresse lui enfile des chaussons aux pattes arrière.


German Shepard Rests his head while getting the boots put on - 981052


Un ouvrier est installé sur des poissons pendant une intervention dans un magasin.



The Fish Squatter - 981060

Contribution le : 09/01/2018 20:39
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Poum45
 1  #2
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Inscrit: 03/12/2007 23:03
Post(s): 59592
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1) C'est rigolo à voir mais je me demande à qui est destiné la cage en arrière plan

2) Mais m'dame, c'était juste sur la tête

Contribution le : 09/01/2018 20:55
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 0  #3
Fantôme
1/ Ouai moi ça me rappel une lecture assez désagréable...

L'histoire de l'impuissance apprise (extrait des pages 129 à 132 de la Libération Animale de Peter Singer)
Citation :

"En 1953, R. Solomon, L. Kamin et L. Wynne, expérimentateurs à l'université de Harvard, ont placé quarante chiens dans un appareil baptisé "boîte à navette" (shuttlebox), qui comprend deux compartiments séparés par une barrière. Au début, la barrière était placée à la hauteur du dos du chien. On lui administrait alors des centaines de chocs électriques intenses aux pattes à travers une grille sur le sol. Tout d'abord, le chien pouvait éviter les chocs s'il apprenait à sauter la barrière pour aller dans l'autre compartiment. Dans une tentative pour "décourager" un ds chiens de sauter, les expérimentateurs le forcèrent à sauter cent fois dans l'autre compartiment sur un sol lui aussi muni d'une grille qui distribuait un choc électrique aux pattes. Ils rapportent qu'au moment de sauter le chien émettait un "jappement aigu d'anticipation qui si transformait en glapissements lorsqu'il atterrissait sur le grillage électrifié". Ils bloquèrent ensuite le passage entre les compartiments par une vitre et mirent le chien à nouveau à l'épreuve. Celui-ci "s'élançait et s'écrasait la tête contre la vitre". Au début les chiens manifestèrent des symptômes comme "la défécation, la miction , les glapissements et hurlements, les tremblements, les attaques contre l'appareil", et ainsi de suite ; mais après dix ou douze jours d'essais les chiens qui ne pouvaient échapper aux chocs cessèrent de résister.
Les expérimentateurs rapportent que cela les avait "impressionnés", et en conclurent que l'association d'une vitre et de chocs électriques aux pattes était "très efficace" pour amener les chiens à cesser de sauter."


L'expérience fut renouvelée dans les années 60 par Seligman avec quelques modifications :

Citation :

"Seligman modifia ce modèle de comportement en immobilisant des chiens par des lanières et en leur administrant des chocs électriques qu'ils n'avaient aucun moyen d'éviter. Lorsque ces chiens étaient ensuite mis dans la boîte à navette dans la situation habituelle à laquelle il était possible d'échapper Seligman s'aperçut que : "Ce genre de chien réagit initialement au choc dans la boîte à navette de la même manière que le chien naïf. Néanmoins, tr_s vite son comportement devient dramatiquement différent : l'animal cesse de courir et reste silencieux jusqu'à la fin du choc. Il n'échappe pas au choc en sautant par-dessus la barrière. Il semble plutôt "renoncer" et "accepter" passivement le choc. Lors d'essais ultérieurs le chien continue à ne faire aucun mouvement de fuite et endure par conséquent lors de chaque essai cinquante secondes de choc intense et pulsé [...] Un chien soumis préalablement à un choc inévitable [...] peut endurer une quantité illimitée de chocs sans aucun comportement de fuite ou d'évitement."


D'autres expériences du style ont été menées dans les années 80. De très nombreux animaux ont depuis été soumis à ce genre de tests aversif non évitable, afin de comprendre le lien entre comportement pavlovien et impuissance apprise.

Bresh et 3 autres expérimentateurs concluent ainsi : "les implications de ces résultats pour la théorie de l'impuissance apprise ne sont pas tout à fait claires" et qu'"un nombre substantiel de questions demeurent". On a donc torturé un nombre inconnu d'animaux pour rien pendant des décennies!

On estimait en 1984, le nombre d'animaux utilisés à des fins expérimentales à plus de 60 millions par an aux États-Unis dont plus de 10% des "grands" animaux (chiens, chats, primates...) ont subi des expériences douloureuses non soulagées. Quant aux souris, rats et autres animaux plus "insignifiants" (selon eux) aucune estimation n'a été faite.

Contribution le : 09/01/2018 21:50
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