Le dépassement de l'année en F1: Webber vs Alonso

Ootini a écrit:
Toi tu ne connais pas la F1 et tu nous ponds un troll digne d'un aigri qui squatte 4chan :)

TheDwarf a écrit:
Citation :

Ootini a écrit:
Toi tu ne connais pas la F1 et tu nous ponds un troll digne d'un aigri qui squatte 4chan :)

J'y connais rien et je veux bien qu'on m'explique en quoi c'est ouffisime, plutôt que de balancer des "magnifiques" à tout va.

Il choppe l'aspiration et le grille dans le virage, et ?

La difficulté de Webber était de laisser une trace dans la mémoire collective. Depuis dimanche, l'Australien tient son fait de gloire. Dans vingt ans, on se souviendra de son dépassement "corones" sur Alonso dans la compression du raidillon d'Eau rouge. De la pure bravoure. Un immense cadeau au sport sur une manœuvre hautement spéculative, d'une inconscience presque totale. Ordinairement, un pilote n'est pas franchement rassuré à l'idée de se jeter dans cette courbe qui a déjà tué, découpé plus d'une monoplace. Il faut que tout se passe bien, sinon... Alors pensez, à deux de front ça s’apparente à du suicide. Au 8e tour, sa fulgurance déraisonnée a découragé jusqu'au spécialiste espagnol des joutes à la testostérone.

Pourtant, l'Aussie connu pour son style de bûcheron était rempli de discernement. "De la frustration du départ", aussi. Complètement raté, de 3e à 7e. Ce qui a conduit à cette attaque finalement gratuite, puisque le rectiligne de Kemmel (1,2 km) l'attendait juste en haut pour croquer la Ferrari au DRS. Mais Webber avait un compte à régler avec sa rage. Il s'agissait d'une affaire personnelle, et l'Ibère était la victime parfaite. A Spa, en 2000, Häkkinen et Schumacher nous avaient rappelé une chose : pour faire un grand dépassement, il faut deux pilotes d'exception, dans un endroit à part. L'histoire ne retient jamais qu'un cador a humilié un tocard, même dans l'endroit le plus suicidaire. Car dans ce cas, ça s'appelle une erreur.

En la circonstance, Webber a jeté toute son énergie dans la bataille. "En dévalant Eau Rouge, j'ai compris que Fernando utiliserait son KERS, j'en ai donc fait autant", a-t-il raconté *. "Je me suis accroché à ses basques, évidemment, et puis j'ai pensé que je pouvais aller à l'intérieur pour prendre la trajectoire, mais nous sommes naturellement très expérimentés, et nous ne nous rendons mutuellement pas les choses faciles. Ce fut donc une bonne baston, très très gratifiante, qui s'est bien terminée. Mais ça impliquait que deux mecs fassent du bon boulot pour que ça se passe bien. Et c'est encore plus gratifiant quand on peut le faire avec quelqu'un comme Fernando car il est un pilote de classe mondiale, qui sait quand assez c'est assez. Évidemment, mon attitude aurait été différente avec quelqu'un d'autre", a-t-il ajouté.

La télé n'a pas manqué ce moment d'anthologie. "J'ai respiré dans la compression, je me suis engagé... Il n'avait pas le choix. J'avais une meilleure ligne et il devait lever le pied", a conclu le grand Mark. L'homme de Queanbeyan était jovial sur le podium ; plus pour ça que pour la 2e place qui enterrait ses dernières ambitions mondiales.

Blackjackdavey a écrit:
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