Atterrissage à Paro vue du cockpit d'un A319

@Kendaar a écrit:
@ale37mar  les traces dependent de l'avion (et du pilote) qui pose ses roues plus ou moins tot oui, mais je pense surtout que la piste est utilisée dans les 2 sens aussi bien pour atterir que decoller, d'ailleur, tu vois a la fin quand ils s'arrettent ya des chiffre peint sur la piste qui sont dans le sens opposé
et d'ailleur dans cette logique un avion doit toujours dans la mesure du possible decoller ou atterir face au vent pour generer plus de portance a fible vitesse, se qui implique d'utiliser la piste selon la direction de celui_ci

L'aéroport de Paro au Bhoutan est largement considéré comme l'un des aéroports les plus difficiles au monde en termes d'atterrissage en raison de plusieurs facteurs :

1. Terrain montagneux : l'aéroport de Paro est niché dans une vallée profonde entourée d'imposantes montagnes himalayennes, ce qui le rend soumis à des régimes de vent imprévisibles et turbulents. Les pilotes doivent naviguer dans des vallées étroites et éviter les sommets voisins pendant l'approche et l'atterrissage.

2. Longueur de piste limitée : la piste de l'aéroport de Paro est relativement courte, mesurant environ 2 265 mètres (7 431 pieds). Cela limite les capacités d'atterrissage et de décollage des avions plus gros et nécessite une planification précise, une exécution habile et des performances optimales de l'avion.

3. Approche difficile : l'approche vers l'aéroport de Paro implique une descente rapide et le suivi d'une trajectoire spécifique à travers la vallée. L'approche exige un niveau élevé de précision et de connaissance de la situation, car les pilotes doivent maintenir la trajectoire de descente correcte et éviter les obstacles pendant la descente.

4. Conditions météorologiques : l'aéroport de Paro est sujet à des conditions météorologiques changeantes rapidement, notamment du brouillard, des nuages ​​bas et des vents forts. Ces conditions météorologiques peuvent réduire la visibilité, affecter les performances des avions et obliger les pilotes à prendre des décisions en une fraction de seconde lors des phases critiques du vol.

5. Aides à la navigation limitées : l'aéroport de Paro dispose d'aides à la navigation limitées, ce qui fait davantage appel aux repères visuels et aux compétences des pilotes. Les pilotes doivent naviguer visuellement sur un terrain difficile et maintenir une conscience de la situation sans le même niveau de guidage aux instruments que dans d'autres aéroports.

6. Formation spécialisée : en raison des défis uniques liés à l'exploitation à l'aéroport de Paro, les pilotes doivent suivre une formation et une certification spécialisées spécifiques à cet aéroport. La formation garantit qu'ils ont les connaissances et les compétences nécessaires pour gérer en toute sécurité les procédures d'approche et d'atterrissage exigeantes.

Ces facteurs combinés font de l'atterrissage à l'aéroport de Paro une manœuvre très exigeante et précise, nécessitant des pilotes qualifiés avec une vaste expérience et une formation spécialisée. La réputation de l'aéroport comme l'un des plus difficiles au monde reflète les compétences et l'expertise exceptionnelles nécessaires pour opérer en toute sécurité dans cet environnement difficile.