Vidéo : Une campagne pour sensibiliser sur les risques d'afficher ses enfants sur les réseaux

Simple, efficace.
Je l'ai dit ailleurs et le répète ici : la démocratisation d'internet n'a pas été que pour le meilleur. Nous avons donné aux masses un outil puissant sans le mode d'emploi pour s'en servir, au moins avoir une bonne hygiène numérique. Mais bon, l’hégémonie des réseaux sociaux et le culte du "moi" qu'elle a engendrée est déjà bien trop ancrée dans les comportements. Même si les mentalités commencent à évoluer un peu.
Faites de la prévention autour de vous, mais je vous assure que même sans entrer dans des problématiques trop profondes on vous traitera souvent de "parano" ou l'on vous répondra "bof c'est pas grave j'ai rien à cacher".

@Monsieur_Craute
Je suis d'accord et je serai pour l'instauration de cours d'hygiène numérique dès le collège voire le primaire. Mais ne comptons pas sur nos gouvernants pour essayer de nous éveiller, ce serait trop dangereux pour eux !

Pour ceux qui disent "Je n'ai rien à cacher", voici quelques pistes de réflexion d'Amnesty international :
1. « La vie privée doit être un droit, à moins qu’un acte n’éveille des soupçons légitimes. » Karine Davison
2. « Alors, pas de problème si une webcam est placée dans votre salle de bains ou dans votre chambre ? » Ulf Carsson
3. « Vouloir préserver ma vie privée NE VEUT PAS dire que j’ai quelque chose à cacher. » James Earl Walsh
4. « Rien à cacher – tant que vous adhérez à 100 % au point de vue et à la politique de votre gouvernement. » Emily Kate Goulding
5. « On part de l’hypothèse que les personnes derrière les caméras de surveillance ne penseront qu’au bien des citoyens. » Roland van der Sluijs
6. « Souhaitez-vous réellement vivre une vie de répétition abrutissante, et obéir à tout ? » Jia Hengjian
7. « Si nous n’avons rien à cacher, pourquoi sommes-nous placés sous surveillance ? » Jake Lawler

Citation de Snowden : Lorsque vous dites 'le droit à la vie privée ne me préoccupe pas, parce que je n'ai rien à cacher', cela ne fait aucune différence avec le fait de dire 'Je me moque du droit à la liberté d'expression parce que je n'ai rien à dire', ou 'de la liberté de la presse parce que je n'ai rien à écrire'.

J'ajouterai qu'aucune caméra n'a jamais empêché un crime ou un délit d'être commis. Et pour la blague, demandez à avoir accès à ces vidéos si vous êtes victime d'une agression... Ca n'est jamais possible (test fait personnellement suite à l'agression d'une amie proche dans une rue surveillée par plusieurs caméras)
Le fait de se savoir surveillé provoque une auto-censure naturelle de la population. Nous ne sommes donc plus nous même !

La liberté est un bien immatériel précieux qu'il faut défendre car ceux qui détiennent le pouvoir (ce n'est pas le peuple contrairement à ce que vous pouvez croire) sont prompt à vouloir le conserver.

J'ai foi en l'humanité mais j'ai peur de l'Homme (Stéphane Owona)

On recherche des bénévoles, n'hésitez pas

http://association-aquila.com/


IL TRAQUE LES P*DOPHILES SUR INTERNET ! [Pas Content avec Tabibian ! #S03E23]

Simple, efficace.
Je l'ai dit ailleurs et le répète ici : la démocratisation d'internet n'a pas été que pour le meilleur. Nous avons donné aux masses un outil puissant sans le mode d'emploi pour s'en servir, au moins avoir une bonne hygiène numérique. Mais bon, l’hégémonie des réseaux sociaux et le culte du "moi" qu'elle a engendrée est déjà bien trop ancrée dans les comportements. Même si les mentalités commencent à évoluer un peu.
Faites de la prévention autour de vous, mais je vous assure que même sans entrer dans des problématiques trop profondes on vous traitera souvent de "parano" ou l'on vous répondra "bof c'est pas grave j'ai rien à cacher".

C'est bien il en faut , bon ça n'empêchera pas les bourico de parents de continuer surtout que certains sen servent pour avoir un revenu, de plus c'est le culte du "moi je..." Les dérives d'internet ...

Elle s'appelle Lia, Lia Chatjai-Paitai

mon avatar aussi c'est une IA qui l'a pondu

@tous les parents: mettez plutôt des photos de vos annimaux que de vos enfants !

Comme ça à la prochaine vidéo elle proposera des photos de sa ch…. Ok -> je sors

@Monsieur_Craute
Exactement, je n'ai rien à cacher en ce qui me concerne.
Mais je n'ai rien à montrer non plus, donc pas de réseaux sociaux

Je trouve pas cette vidéo pertinente.
À la limite, coller ses photos sur l'arrêt de bus avec une petite légende, pourquoi pas. Ou les mettre à disposition sur un comptoir, parmi les pubs.

À retravailler.

"Bah oui, elle a six ans, elle est d'accord".

Voilà le problème tristement résumé : grotesque, inutile, et... irresponsable.

Je comprends les jeunes qui, une fois atteinte leur majorité, attaquent leurs parents en justice pour avoir publié toutes ces photos d'eux.

@Monsieur_Craute
Je suis d'accord et je serai pour l'instauration de cours d'hygiène numérique dès le collège voire le primaire. Mais ne comptons pas sur nos gouvernants pour essayer de nous éveiller, ce serait trop dangereux pour eux !

Pour ceux qui disent "Je n'ai rien à cacher", voici quelques pistes de réflexion d'Amnesty international :
1. « La vie privée doit être un droit, à moins qu’un acte n’éveille des soupçons légitimes. » Karine Davison
2. « Alors, pas de problème si une webcam est placée dans votre salle de bains ou dans votre chambre ? » Ulf Carsson
3. « Vouloir préserver ma vie privée NE VEUT PAS dire que j’ai quelque chose à cacher. » James Earl Walsh
4. « Rien à cacher – tant que vous adhérez à 100 % au point de vue et à la politique de votre gouvernement. » Emily Kate Goulding
5. « On part de l’hypothèse que les personnes derrière les caméras de surveillance ne penseront qu’au bien des citoyens. » Roland van der Sluijs
6. « Souhaitez-vous réellement vivre une vie de répétition abrutissante, et obéir à tout ? » Jia Hengjian
7. « Si nous n’avons rien à cacher, pourquoi sommes-nous placés sous surveillance ? » Jake Lawler

Citation de Snowden : Lorsque vous dites 'le droit à la vie privée ne me préoccupe pas, parce que je n'ai rien à cacher', cela ne fait aucune différence avec le fait de dire 'Je me moque du droit à la liberté d'expression parce que je n'ai rien à dire', ou 'de la liberté de la presse parce que je n'ai rien à écrire'.

J'ajouterai qu'aucune caméra n'a jamais empêché un crime ou un délit d'être commis. Et pour la blague, demandez à avoir accès à ces vidéos si vous êtes victime d'une agression... Ca n'est jamais possible (test fait personnellement suite à l'agression d'une amie proche dans une rue surveillée par plusieurs caméras)
Le fait de se savoir surveillé provoque une auto-censure naturelle de la population. Nous ne sommes donc plus nous même !

La liberté est un bien immatériel précieux qu'il faut défendre car ceux qui détiennent le pouvoir (ce n'est pas le peuple contrairement à ce que vous pouvez croire) sont prompt à vouloir le conserver.

J'ai foi en l'humanité mais j'ai peur de l'Homme (Stéphane Owona)

Le problème, c'est que contrairement à ici, ce sont les gens de chose que les personnes partagent avec leurs proches, et que les abus qui ont lieux sur les enfants, est très souvent pratiqué par l'un de ces fameux proches...

@te-deum +1 pour des cours d'éducation numérique. Je trouve que c'est une sacrée lacune dans notre système éducatif. Mais il y a aussi un rôle à jouer dans les familles, je ne pense pas que ce soit une bonne idée de ne déléguer ça uniquement à l'État. mais bon quand tu vois le niveau de nombreux adultes déjà avec Internet c'est inquiétant.
En se perdant sur youtube on finit par tomber sur des chaînes que je qualifie d'accidentelles : les parents ont sûrement un compte google créé à l'achat de leur googlephone, ils le donnent à leurs petits pour les occuper, ceux-ci jouent avec et finissent par uploader accidentellement ou sans vraiment s'en rendre compte leurs vidéos sur Youtube. En creusant un peu tu trouves plein de ces petites vidéos accidentelles de gamins parfois très jeunes.

Concernant le droit de consulter les caméras de surveillance, c'est une histoire d'agrément. C'est très réglementé (et à la base pour de bonnes raisons) par la CNIL en ce qui concerne la vidéo-protection de la sûreté urbaine ou celle que tu peux voir dans les magasins ou dans le privé (ces dernières n'ont en théorie pas le droit de filmer le domaine public).
Alors certes une caméra n'empêchera pas un crime de se commettre (même si dans certains cas ça doit faire réfléchir les moins débiles) mais pourra servir dans une enquête de flagrance ou non à apporter des preuves. Après la justice, ses rouages... On sait que ça marche plus ou moins bien.
Un article intéressant trouvé sur le site de Dalloz nous explique comment (et comme tout ce qui concerne la sécurité d'ailleurs) on est constamment sur le fil du rasoir entre légalité et nécessité.

Après loin de moi de défendre une société hyper surveillée mais personnellement, de savoir que des caméras filment le domaine public ne m'empêche pas d'être moi-même ni n'ai le sentiment de m'appliquer une quelconque auto-censure si ce n'est celle que nous devrions tous nous appliquer de base pour vivre en société dont le principe même est une certaine conformité morale et comportementale (chose que nombreux semblent oublier mais bon "on est en France, les droits de l'homme, la liberté, j'fais c'que j'veux"...)

Pour aller plus loin: l'article disponible sur CAIRN Surveiller et prévenir. La nouvelle société panoptique tiré du numéro 40 de la revue du MAUSS et La société de transparence aux PUF qui apportent d'excellentes pistes de réflexion sur ces sujet.

@te-deum : Merci de votre si explicite et instructif commentaire.
Selon moi, le meilleur sur Koreus depuis longtemps.
Raison pour laquelle je n'avais plus posté depuis des lustres.

Je serais pas content si j'étais le mec filmé entrain de ranger la photo dans sa poche juste avant que le monteur placarde "les prédateurs sexuels vous disent merci".

@te-deum Merci beaucoup pour ton commentaire tout à fait clair, instructif et... sourcé !

J'ai lu le livre de Snowden il y a quelques années, et effectivement il s'attarde sur cette problématique de manière assez froide et frontale. Au-delà des essais politiques et scientifiques, j'ajouterai quelques œuvres et auteurs de science-fiction qui, parfois, en disent tout autant (si ce n'est plus) : 1984, Blade Runner, Matrix, Fahrenheit 451, Brazil, ou encore Les Imparfaits, pour un bouquin plus récent.

Hélas, et comme tu l'as très bien dit en citant Snowden, la plupart des gens considèrent que "le droit à la vie privée ne me préoccupe pas, parce que je n'ai rien à cacher". Les auteurs des œuvres que je viens de citer peuvent déjà nous dire, d'où qu'ils se trouvent : "je vous avais prévenus".

@Vigyland
Merci beaucoup, ça me fait vraiment plaisir. J'ai l'impression de ressentir ce que ressentent les jeunes avec les thumbs up des réseaux ^^

@Bukowski
Merci à toi aussi pour ton retour.
Si tu as lu 1984, je te conseille de lire "Le meilleur des mondes" de Aldous Huxley. Selon moi, nous sortons doucement de cette dystopie pour aller de plus en plus vers 1984.

@Monsieur_Craute
Alors je ne vais pas être d'accord avec toi concernant la surveillance. Je sais au combien il est important de se conformer à certaines normes afin de faire société, bien sur. Cependant, voici quelques effets pervers de cette surveillance :
Ce dont je parlais s'appelle l’"effet de surveillance" ou aussi "chilling effect" : en sachant qu'on est potentiellement observé, on a tendance à adapter ses actions pour éviter de paraître en défaut ou dans une situation ambiguë. Cette auto-censure peut pousser à limiter les comportements spontanés et à adopter un comportement plus conformiste, moins authentique.
Les caméras dans les espaces publics peuvent dissuader certaines formes d'expression ou d'expérimentation, surtout celles qui sortent des normes sociales. Des projets artistiques, des mouvements sociaux ou des expressions culturelles non conventionnelles peuvent être freinés par la crainte d'être jugés ou surveillés, ce qui réduit la diversité des expériences sociales et culturelles.

Aurions nous par exemple le mouvement urbain du Graph avec des artistes comme Banksy qui émergerait dans une société de surveillance ?
Quid du mouvement de la musique électronique ou du rap dans les années 90 qui ont été marginalisé car sortant des normes sociales de l'époque.

Si tu veux voir ce que la surveillance (et le crédit social qui peut en découler) peut avoir comme effet pervers, je te recommande cette épisode de Black Mirror : https://fr.wikipedia.org/wiki/Chute_libre_(Black_Mirror)

@orfeo34 c'est peut être un acteur...

@te-deum
ha Le meilleur des mondes! je m'en souviens je l'ai lu au college, super bouquin. Bon on en est assez loin quand même, nous ne sommes pas encore entrain d'électrocuté des enfants pour leur faire aimer certaines choses... mais je comprend ce que tu veux dire!

bien avant le rap et la musique électronique nous avons eu le blues, le jazz qui sortaient de certaines normes sociales. Musicalement il y a eu tellement de chose de faite par provocation des normes sociales et de tout temps!

Citation :
Oui, c’est vrai qu’on n’en est pas encore à électrocuter les enfants comme dans Le Meilleur des Mondes !
Mais d’une certaine manière, les réseaux sociaux jouent un peu ce rôle aujourd’hui, non ? Ils utilisent des algorithmes hyper puissants pour capter notre attention et influencer nos goûts et nos opinions, un peu comme un conditionnement moderne. C’est plus subtil, mais les effets peuvent être tout aussi marquants, surtout chez les jeunes, qui sont exposés à ces contenus sans vraiment en avoir conscience.

Même si ça reste très différent du roman, il y a quand même des parallèles intéressants avec ce monde où les préférences et comportements sont façonnés dès le plus jeune age !

Pour comprendre un peu mieux :

Design et manipulation : quel avenir pour les réseaux sociaux? | Romain Badouard | TEDxPanthéonAssas

@te-deum Merci beaucoup ! C'est une des dernières dystopies que je n'ai pas encore lues... je vais m'y mettre de ce pas.

@te-deum L'argument de l'effet de surveillance peut tout aussi bien s'appliquer à une société sans vidéo-surveillance. Il s'agit simplement de ce que l'on appelle la conformité sociale. Si tu fais des trucs bizarres au milieu d'une foule selon ses codes sociétaux il va sans dire que cette foule va te pointer du doigt voire en appeler à l'autorité pour te faire cesser. Bien sûr après ces fameuses normes sociales sont subjectives et tendent à évoluer. À une époque les formes d'expressions publiques étaient plus libres et moins sujettes à une hyper-institutionnalisation et normalisation. Caméra de surveillance ou pas, ce que la société est prête à accepter aujourd’hui est différent de ce qu'elle acceptait hier, c'est une évolution des mœurs. Est-ce un effet pervers de l'hyper surveillance ou l'inverse ? Je pense personnellement que les deux sont intrinsèquement liés.
Si des expressions culturelles divergentes doivent naître elles naîtront quoi qu'il arrive et même si pour cela elles doivent s'affranchir du contexte sécuritaire en déplaçant leurs formes d'expressions en dehors des cadres institutionnels. Et c'est très bien. L'underground s'est trop institutionnalisé, GFAFAMisé, embourgeoisé et normalisé. Banksy ? Ah oui ce graffeur vâchement subversif qui expose dans les galeries d'art contemporain qui servent aux grandes fortunes à échapper aux taxes, plébiscité par les institutions et les médias de masses parce que sa fé réfléchir. Je te rassure il reste des graffeurs bien moins connus qui restent hyper proche des valeurs du mouvement et s'en contrefichent de travailler dans une société sous surveillance. Ils font avec, ils adaptent leur opsec et c'est ainsi. Il en va de même pour toutes les cultures alternatives.

De toute façon, les participants eux-même sont à blâmer à mon sens. Je fréquente beaucoup de milieux underground, parmi lesquels on retrouve énormément de gens qui comme toi dénoncent la société de surveillance mais qui n'hésitent pas à s'exposer en public sur les réseaux sociaux. Alors "ouais que la ville nous filme à certains endroits, le tout encadré par des lois pour éviter les dérives sécuritaires et permettre les droits de recours c'est mal"; mais par contre tout étaler sur des réseaux dont les CGU sont obscures et qui partagent probablement toutes tes infos avec des agences à 3 lettres ça va. Puis eh, facile pour un gendarme de farfouiller facebook pour trouver où se déroulera la prochaine free party.
Sans compter que ces même gens à force de tout filmer te filment aussi et ta tronche se retrouve sans le vouloir et sans avoir de compte dans les bases de données des GAFAM, scrutée par des algorithmes et disséquées par des IA. Non, vraiment je crois que j'en veux plus aux fameux "membres de l'underground" qu'aux institutions qui nous surveillent en ce qu'ils se sont transformés en une espèce de bétail consentant par défaut, hypocrite et complice de l'instauration d'une société de surveillance de masse hyper mondialisée et normalisée.

Que l'underground reste marginal. Même si ça demande plus d'effort.

Citation :