Vidéo : Bande-annonce d'un documentaire sur le harcèlement à l'école

j'avais vue cette vidéo, le harcèlement rien de bon.

Choquant de vérité.

Comme je leur péterais les dents à sa place à ces débiles...

Au moins à un, ça découragerait les autres...

Très bonne vidéo. En fait je ne m'attendais pas à cette chute, j'ai cru à une erreur dans le titre. J'adore aussi cette musique. Trop triste pour le monsieur qui aura vécu, pour la B.A, une journée parfois ordinaire à l'école pour certain. " Mad World " !

Mad World ! La première fois que je l'ai entendue cette chanson, j'en ai eu des frissons devant Donnie Darko.

Eh oui il n'y a rien de pire que le harcèlement à l'école. Les vacheries et moqueries envers le "gros", le "binoclard", le "boutonneux", celui qui louche, sont déjà condamnables (quel petit con j'ai été). Mais ici, harceler un bonhomme avec sa "bande" d'ostrogoth oriental ça me rend triste. Ce sont des couards

Malheureusement je pense qu'on a tous été cons en primaire/collège (parfois lycée pour certains)et avons harcelé et parfois avons été harcelés, même si évidemment à l'époque on le voyait pas comme ça, les gens qui étaient pas exactement comme les autres.
Avec le temps on réfléchit et on se rend compte de son imbécilité, de la cruauté dont on a fait preuve mais il est trop tard, le mal a été fait et peut être que certains en ont gardé des séquelles psychologiques (voir physiques).

Les enfants sont cruels et je ne sais pas si quelque chose peut être fait pour lutter contre ça mais je l'espère et je salue les personnes qui essayent d'aider les personnes qui sont victimes de harcèlement.

La France découvre l'Ijime :roll:

Malheureusement, c'est un problème qui ne date pas d'hier. La plus grosse difficulté est de repérer les victimes: elles ont tendance à se renfermer sur elle-même et à tout faire pour ne pas se faire remarquer, ce qui empêche les adultes de comprendre l'origine du problème.

La meilleur façon de sortir de ce cercle est surement d'en parler à un adulte. Mais comme je l'ai dit, la victime à tendance à s'enfermer d'elle-même dans un cycle de silence. Ce genre de vidéo cherche à les interpeler, à les sortir de leur torpeur. Des mesures comme celle-la ont déjà été prisent dans d'autres pays, et on sait d'expérience que même si c'est un bon début, c'est loin d'être suffisant (à vrai dire, on n'a pas encore trouvé mieux)

Arg, j'aurais tellement voulu voir le documentaire, mais il n'est plus diffusé en replay !! T_T

C'est quoi cette batterie MIDI dégueulasse sur Mad World ?

[Compte supprimé]

VDD : C'est un peu ce qu'il s'est passé à Columbine et dans les autres universités Américaines, non ?

Ça me rappelle qu'en effet j'ai fait parti de ces débiles en primaire, mais qu'aujourd'hui, un que j'ai pas mal maltraité à l'époque est devenu l'un de mes meilleurs potes.

Très belle vidéo au passage.

Vidéo vraiment très bien réalisé !

3 malheureuses têtes de turc / souffres-douleur de mon école ont fini comme syndicalistes et/ou politiciens du parti communiste.

Y a peut-être pas de lien de cause à effet, mais on a tous vu ça un peu comme leur façon de protéger les faibles contre les forts.

Sur ce, je me demande quand même si les politiciens de maintenant étaient populaires à l'école, s'ils étaient des "premiers de classe", des nazes ou peut-être juste dans la moyenne.

Avec des potes, au collège, on cassait la gueule des mecs qui faisaient subir ça à d'autres, ça m'a valu deux exclusions.

Citation :
Normal, on minimise ce problème, même si il y a quelques documentaires par ci par là qui passent inaperçu.
Pareil, là ça fait le buzz grâce à Reddit, ça risquait pas de le faire grâce à tf1.

Et si y'en a qui se font harceler au travail ?
Ce documentaire montre que ce sont des menteurs, car une journée de travail ne ressemble pas a ça !

@johnnydoe

Je pense que la plupart ne vivent pas dans le même monde que nous pour commencer, alors...

@Keryl: Parce qu'au travail, ceux qui subissent ça, ils n'en parlent pas à "un adulte" comme dit dans la bande annonce, ils en parlent direct aux flics, ça fait toute la différence.
Celà dit, t'as quand même raison, il y a des entreprises où règnent des ambiances de merde.

@raikko2 :

Je savais que j'avais déjà entendu cette musique ! Donnie Darko doit être un des meilleurs films que j'ai vu, il est trop top moumoute !

Bearzerk,

Citation :

Ton message est touchant et fait remonter de vieux traumatismes en moi qui me font pleurer...

Je vais parler d'une chose qui me tient à cœur et, pour commencer, te dire comme aux autres que les personnes qui ont harcelé devrait, au nom des victimes, peut-être se réunir et parler de ce qu'elles ont fait. Je pense que les victimes ne demandent qu'à pardonner, comme je le demande, leur pardonner comme à se pardonner elles-mêmes.

J'aurais voulu en dire plus, mais en fait je n'y arrive pas. En tout cas merci de ton intervention.

Pour ceux intéressés par le harcèlement à l'école, je vous conseillerais bien la série japonais "LIFE" en vostfr. Mais crois que les séries asiatiques rebutent beaucoup de monde alors que beaucoup valent le coup.
Le harcèlement à l'école, au Japon (l'ijime), est plus répandu et plus violent encore qu'en France.

http://www.youtube.com/watch?v=j6uyrU9_sGI

Putain sur le coup j'ai cru qu'il existais ce genre de comportement dans une entreprise,enfin je pense qu'il doit aussi y'avoir du harcelement mais pas jusque la.

sinon dans les école c'est tres courant.
Je me souvient qu'un petit groupe avec un petit branleur avais essayé de m'emmerder quand j'étais a l'école, un jour je me suis retourné et j'ai mis un coup de boule dans la gueule du petit branleur. suite a ça plus personne ne m'a jamais emmerdé.

alors les martyrisé,vous n'avez qu'a vous defendre au lieu de vous taire et de subir!

Anarchy,

Citation :

Tu es un adulte je présume capable de réfléchir par toi-même. Pose-toi la question à savoir pourquoi ils ne se défendent pas.

Je te donne une piste : Alice Miller.

Bonne journée.

Exactement pareil pour Mad World! content de voir que d'autre on eu le même ressenti. Je ne pense pas mentir en disant que le harcèlement à l'école est pire et beaucoup plus fréquent depuis le mondialisation, si vous voyez ce que je veux dire. Le gros problème viens surtout de l'impuissance des professeurs et éducateurs à gérer leurs étudiants, dans les pires cas ils préfèrent se mettre du coté des perturbateurs pour ne pas subir les mêmes brimades que leurs élèves les plus faibles subissent et qu'eux regarde en silence.

Pour la chanson "mad world", c'est une reprise, l'original est le premier tube du groupe Tears for fears, sur l'album "the hurting" (tiens, un hasard, ce nom-là, par rapport à la vidéo ?)

Ca me rapelle tellement de mauvais souvenirs...

Ce n'est pas comme ça jusqu'à ce point dans le monde du travail, mas c'est limite des enfantillages comme au Lycée...


Pareil pour moi, beaucoup de mauvais souvenirs. Le pire, c'était jusqu'à ce que certain me fasses rentrer dans un mur et casser ma dent de devant tout en rigolant. Ou bien me faire trainer par terre. Beaucoup d'insulte aussi face à la puberté (les boutons) car à l'adolescence on évolue différemment les uns des autres. Mais à ce moment là je ne comprenais toujours pas qu'ils fallait se fondre dans la masse, suivre une mode, sembler mature que les autres et faire comme les autres, sinon à nous toute les moqueries.

Citation :

Je me doute que ce soit pas évident,mais est ce que rester passif a subir sa les aide?
Cette politique de la non violence est absurde,on m'a toujours répété " si tu te fais embêter tu va le dire au prof"
j'ai tester cette méthode et casi systématiquement quand le prof avais le dos tourné je me faisais encore plus emmerder qu'au départ...

Alors qu'une réponse violente envers l'emmerdeur lui fais tout de suite comprendre qu'il devais me laisser tranquille.

J'ai fais 14ans d'internat et je connais parfaitement le monde cruel des gamins ...
En 14ans j'ai appris que les gamins n'ont aucune pitié et leur ignorance de la vie font qu'ils peuvent être extrêmement cons envers ce qu'ils ne comprennent pas

C'est ce documentaire la ?
http://www.youtube.com/watch?v=jCy9d5gMpQA

Très bonne référence abel et merci pour le lien calankee.

Moi ce qui me fait rigoler c'est qu'on sort maintenant une vieille stat : 1 enfant sur 10 est harcelé OMG c'est tellement incroyable ??!! comment est-ce possible ??

Hé ho réveillez-vous ! Entre les intello (mon cas sigh mauvais souvenirs), les roux (et oui celui dans ma classe prenait cher), les gamins un peu plus cons que la moyenne (un peu forest gump dans leur genre quoi), les gros, les gamins mal fringués / de famille pauvre etc etc.

C'est simple une classe = 1 leader mâle, 1 leader femelle, des suiveurs et tout le reste = potentiels souffre douleur. Et ça du collège au lycée et parfois en BTS.

Moi je ne me laissais pas faire, hors de question d'en parler à un adulte (ça ne me venait même pas à l'esprit tien), nous les surveillants tournaient le dos quand on se battait. Et maintenant finalement ça m'a appris que tu ne peux compter que sur toi-même.

@ Anarchy : Je confirme sur le fait de rapporter au professeur ou au proviseur, c'était systématiquement pire car les concernés étaient au courant de notre démarche puisqu'ils étaient convoqués pour s'expliquer.

Pour ma part il a fallu que je me rebelle pour qu'ils se calment. Mais j'ai sans doute été le plus cruel dans l'histoire, je suis calme de nature mais très rancunier. J'avais d'abord placardé des affiches humiliantes de chacun dans tout l'établissement avec leur numéro de portable, et allumé un gros fumigène dans le sac de l'un d'eux, sac qui a pris feu d'ailleurs. Une bagarre a éclaté, et quand on voit où ça peut mener ce genre de connerie, on se calme, on se réconcilie et on serre la main.

Anarchy,

Citation :

Je vais essayer d'être bref car le sujet peut se prêter à la longueur.

La réaction que l'on a face aux premières violences, qu'elles soient physiques et / ou psychologiques, d'une façon ou d'une autre, influencera plus ou moins celle que l'on aura face aux autres violences, plus tard subies.

Or, le système éducationnel - dans sa législation et dans son aspect moral - laisse peu de choix pour l'enfant. En d'autres termes, puisqu'il est admis moralement et judiciairement - quoique judiciairement ça change - d'être violent avec un enfant quand nous sommes parents, et que, par ailleurs, il ne serait pas permis de répondre par la violence - légitime défense - ou pas la fuite - l'irresponsabilité judiciaire avant tel âge - seule reste la soumission et le déni de soi.

Il arrive tout de même un moment où la rage est si forte qu'elle déborde et bientôt explosera. Si le schéma n'était pas enfant(s) / parent(s) les choses ne pourraient sans doute pas se passer comme elles se passent, mais certains parents estiment avoir des droits - au même titre qu'ils en ont sur les objets - envers leur(s) enfant(s).

Tout ceci est assez complexe et Alice Miller aborde ce sujet d'une très bonne façon. Tout cela aide à comprendre bien des aspects.
Je tiens tout de même à souligner cet aspect que j'ai nommé " déni de soi ". C'est une sorte de schizophrénie face à sa personnalité - étant très intéressé, voire passionné, par la psychologie dans son ensemble, ça m'a permis également de faire des liens entre différentes causes et différents effets ou conséquences, bien que, ma démarche analytique comme par l'effet pour aller vers la cause.
Le " déni de soi " serait l'état dans lequel on se placerait quand nous ne pouvons et ne devons plus ressentir la douleur car la ressentir-même est déjà une faute aux yeux de nos chers bourreaux. La rage perd sa raison d'exister quand nous perdons nous-même notre propre existence, quand nous la laissons sombrer dans nos propres ténèbres.
Peut-être pensera-t-on que je suis simplement en train de décrire le processus de développement de la psychopathie, eh bien, croyez bien que nous n'en sommes pas loin.
Souvent on se demande comment un tel acte a pu se faire ? On va dire " mais c'est un monstre ! " en pensant que l'être en question a perdu toute son humanité, et, en fait, c'est bien de cela qu'il s'agit. Ce qui plonge dans les ténèbres est bien l'humanité de la personne avec toutes ses capacités à ressentir la douleur. C'est un suicide psychologique.

Ainsi, la première étape pourrait être une soumission. Quand nos parents nous apprennent la soumission, elle devient notre seule référence face à la violence.
Mais, l'homme étant particulièrement porté vers la survie, l'instinct essayera de nous conduire vers une issue, pour nous sauver, et, quand nous sommes coincés, la seule issue serait d'user de violence.
Là c'est encore compliqué. Imaginons une cocotte qui monte en pression, au-début, on sent que la pression pourrait faire exploser le couvercle, mais, ce couvercle est solide, il ne cédera pas, pourtant, nous devons et voulons l'ouvrir afin que la vapeur s'en aille, car là, elle détruit tous les aliments à l'intérieur de la cocotte. Puis le temps passe, la pression monte encore et toujours, inexorablement, et plus le temps passe moins nous sommes tentés de l'ouvrir car plus la pression est forte, plus elle sortira de façon subite... Alors intervient le déni de soi, ici, ce serait comme abandonner l'appartement, partir loin et faire comme si la cocotte n'existait pas. Eh bien, le déni de soi c'est un peu faire pareil, mais avec soi-même. Ceci peut expliquer - très partiellement - pourquoi ils ne réagissent pas alors qu'il devrait le faire, c'est certain, mais ne le font pourtant pas.

[Compte supprimé]

aenaryon "Avec des potes, au collège, on cassait la gueule des mecs qui faisaient subir ça à d'autres, ça m'a valu deux exclusions."

ahha ce héros... sinon pour répondre à mon VDD je pense pas que la génération qui arrive est plus merdique qu'une autre, la harcèlement a toujours existé et je vois pas pourquoi il y en aurait plus avec la génération suivante :roll:

Lakapsule
Je suis d'accord sur le fond avec toi,mais la tu va loin quand meme...

Je parle pas d'effet profond sur la psychologie de l'enfant, la je parle simplement d'apporter une réponse proportionnelle a l'emmerdeur.

Et quand je parle de mes proportion ça veux dire qu'une insulte d'un emmerdeur équivaut a un coup de boule en retour.

Les penseurs vous vous prenez beaucoup trop la tete avec des théories fumante sur la psychologie en cours de récré, les choses sont pourtant simples :
Un gosse A martyrise un gosse B,donc comment résoudre ce probleme?
Gosse B remet gosse A a sa place
Probleme résolu

Sa sert a rien de s'enfoncer dans la complexité ...

Très intéressent ce que tu dis LaKapsule.
J'ai eu une période de collège très douloureuse (pas de problèmes en primaire ni au lycée).
anarchy, Une fois j'ai répondu par la violence en mettant un coup sur un des 3 mecs qui me faisaient chier, les 3 m'ont roués de coups (même quand j’étais à terre) devant 2 filles qui me plaisaient bien (elles étaient morte de rire en me voyant me faire défoncer). Finalement ça reste un des pire moment de ma vie et je suis sûr que ça a eu une incidence sur ma psychologie actuel. Donc je ne pense pas que ce soit si simple. Ca peut être une solution mais vaut mieux être sûr de bien marquer le coup sinon ça peu faire l'effet inverse.

Chopsuey

Chaque situation est différente,il convient d'adapter son comportement selon la situation.

Enfin il est toujours plus simple d'en parler par ecrit...

Anarchy,

Citation :

Si tu cherches vraiment à connaître les raisons qui font qu'un enfant peut ne pas répondre à la violence, tu verras s'ouvrir tout un champ complexe de paramètres comme ceux dont j'ai parlé. Je l'ai fait ce boulot, ça m'a pris des années. Par exemple, ceci me permet de dire qu'un enfant frappé aura bien plus de chance d'avoir un accident de la route plus tard. Et ce n'est pas une phrase balancée dans le vent, il y a tout une réflexion derrière.
Quoi qu'il en soit, tout cela permet de mieux aborder un problème pour mieux y répondre.

[Compte supprimé]

Ça fait peur... :-o
Et qu'est ce qu'on peut être con quand on est jeune c'est dingue ! :roll:

Et oui ça existe. Et se dire que ça existe chez les enfants, ça fait encore plus réfléchir. Qui a dit que l'enfant était le symbole de l'innocence, de la pureté ? Entre eux, ils sont capables de se faire d'horribles choses qui nous, nous paraissent mondaines...