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epanbBah alors, je m'absente quelques jours, et on en profite pour dire de la merde ? Qu'est-ce que c'est que ces manières.
Tu prétends me faire la leçon, mais comme Aureliiien, tu sais même pas de quoi tu parles. C'est ridicule.
Citation :
Citation :Si le PIB PPA Américain est supérieur en moyenne de 25% à celui des Français, ce qu'il ne montre pas, c'est que tu dépenses en moyenne 88% plus pour tes frais médicaux. Il en va de même pour l'éducation, le logement, et la plupart des dépenses de base qui se font à long terme et que la PPA prend mal en compte.
Ce qui est totalement logique puisqu'aux US tu paies ces services directement alors qu'en France c'est l'Etat qui te prends ton argent pour ensuite les payer, empêchant ces coûts d'apparaître.
Sauf que ces coûts apparaissent parfaitement, puisqu'ils sont pris en compte dans les calculs que j'ai cités, les investissements publics, financés par l'impôt, y étant distingués des investissements privés.
J'ai déjà répondu sur ce point dans mon dernier commentaire.
Citation :
Tu peux aussi regarder les stats sur l'efficacité conrète du système éducatif par exemple, la France est le pays le plus inégalitaire du monde développé. Ca, c'est du concret.
Oh oui, regardons les stats.
En 2012, l'OCDE classait la France 12ème pour la qualité de son système éducatif. Les États-Unis étaient 19ème.
La France devançait les États-Unis dans tous les critères significatifs évalués.
Exactement comme pour la santé, l'efficacité du système éducatif est inférieure aux États-Unis, malgré un investissement financier plus important.
Tu voulais du concret, np, en voilà. J'espère que ça ta plait.
Citation :
même si depuis un bon moment ils ont sérieusement pris un chemin similaire à celui de la France avec des dépenses publiques de plus en plus élevées et un système de plus en plus centralisé et dysfonctionnant.
"
Depuis un bon moment"
LAULE.
T'es l'exemple typique du pilier de bistro.
La dette publique Américaine n'a quasiment JAMAIS été inférieure à la dette publique Française, et les deux courbes suivent une évolution parfaitement similaire depuis 70 ans malgré les profondes différences structurelles.
1950 :
FR 40% -
US 92%
1955 :
FR 32% -
US 71%
1960 :
FR 25% -
US 54%
1965 :
FR 15% -
US 50%
1970 :
FR 20% -
US 36%
1975 :
FR 15% -
US 32%
1980 :
FR 21% -
US 32%
1985 :
FR 30% -
US 41%
1990 :
FR 35% -
US 54%
1995 :
FR 56% -
US 66%
2000 :
FR 57% -
US 60%
2005 :
FR 67% -
US 63%
2010 :
FR 83% -
US 87%
2015 :
FR 96% -
US 102%
GG no re.
Citation :
Petite statistique très concrète, tiens: aux US, 29% de la population se prive de soins faute d'argent. En France, ce chiffre est de... 33%, le pire score d'Europe après la Pologne.
Tu te fous de la gueule de qui ?
Je vais démontrer que c'est faux (ou que tu balances des chiffres sans rentrer dans le détail), mais d'abord on va faire le point.
Toi qui aime les statistiques concrètes, je vais t'en donner : 22% des bas et moyen revenus aux États-Unis n'ont pas d'assurance maladie. Aucune. Nada.
On ne parle pas de ceux qui ne peuvent pas se faire faire un bridge. On parle de ceux qui n'ont tout simplement pas les moyens de payer pour les frais de santé de base.
Cette situation n'existe pas en France. Pour commencer, si tu touches moins de 720€ par mois, tu bénéficies de la CMU-C, qui couvre l'intégralité des dépenses non-remboursées par la sécu.
Si tu ne bénéficies d'aucune mutuelle complémentaire (publique ou privée), quels que soient tes revenus, tu ne payes malgré tout qu'un tiers des dépenses.
Quant au traitement lourd des affections de longue durée (cancer, VIH, diabète, etc.), il est pris en charge à 100%, quelle que soit ta couverture (désolé, pas de Breaking Bad à la Française).
Avec un coût/habitant inférieur de moitié à celui des États-Unis, une couverture de base aux deux-tiers, et une couverture complète des plus démunis, un Français, même sans mutuelle privée et quels que soient ses revenus, a plus d'opportunités de se soigner qu'un Américain.
C'est ça, le concret.
Ensuite, dans le détail du "renoncement aux soins", pour commencer je ne sais pas d'où tu tires tes chiffres à la con, mais la dernière enquête de l'Insee rapportait que 4% des Français de plus de 16 ans avaient renoncé au moins une fois aux
soins courants pour raison financière dans les 12 mois précédant l'enquête. Ça s'élevait à 7% pour les soins dentaires.
Pour les bas revenus, ça s'élevait à 6,7% et 11,3% respectivement.
La moyenne de renoncement aux soins courants -toutes raisons confondues- n'est "que" de 12%, et de 7% pour les soins lourds.
D'autres études donnent les mêmes résultats, dans les 12-13%.
http://www.sante.gouv.fr/IMG/pdf/actes_renoncement_soins_2012.pdfTa comparaison est de toute façon complétement à côté de la plaque.
En France, tous les soins courants sont couverts car on ne laisse personne en dehors du système de santé au prétexte qu'il n'a pas les moyens, c'est un principe républicain en vigueur depuis le CNR.
Il en va de même dans tous les pays Européens, qui ont des systèmes de protection sociale similaires.
Ce n'est pas le cas aux États-Unis. Point.
Citation :
Citation :Last but not least, la dette publique Américaine est supérieure à celle de la France (101% vs 95%). En 2012, le déficit public US s'élevait à 6,7% du PIB (4,8% en France).
et pourtant beaucoup moins problématique puisque moins possédée par des acquérants étrangers
Ok, alors t'es mignon, mais je vais t'expliquer comment ça se passe dans le vrai monde, et pourquoi ce n'est pas un problème.
D'une part :
En 2014, 70% de la dette Française était détenus à l'étranger.
Sauf que sur ces 70%, plus de la moitié est détenue dans la zone euro, qui est une zone économique intégrée comme le sont les États-Unis.
Et c'est un point dont tu sembles manifestement pas réaliser l'importance : de la même manière que le gouvernement fédéral ne peut pas laisser un de ses États être en faillite, les États membres de la zone euro ne peuvent pas se permettre de ne pas être solidaires, parce que les risques sont mutualisés.
C'est précisément la raison pour laquelle la zone euro cherche à sauver la Grèce : parce que ça a un impact sur tous les autres membres.
Ce que ça signifie en clair, c'est que sur ces 70%, seuls 40% à 45% de la dette Française sont véritablement détenus "à l'extérieur".
En incluant les autres États membres de l'UE, qui ont autant d'intérêts à être solidaires car leurs économies sont étroitement liées à la zone euro et dépendantes d'elle, ça abaisse même ce chiffre à moins de 20%.
Mais par pure rigueur intellectuelle, je choisis de ne pas le retenir.
En 2013, le pourcentage de la dette publique Américaine détenue à l'étranger s'élevait à 34%.
En conclusion, c'est un taux inférieur, mais pas de beaucoup, et contrairement à la France où il baisse du fait des mutualisations Européennes, ce taux augmente aux États-Unis.
D'autre part :
La Banque Centrale Européenne, pour contrer les effets de la dette, a commencé à racheter de la dette publique, pour le moment à hauteur de €1000 milliards d'ici à fin 2016.
Pourquoi j'en parle ? Parce que ça me permet de souligner un point intéressant et très significatif :
Réserve Fed : $4400 milliards
Dette publique US : $18150 milliards
PIB US : ~$17 000 milliards, en dépression de -0.2%
Réserve BCE : $5870 milliards
Moyenne dette publique Eurozone : $11520 milliards
PIB Eurozone : ~$13 000 milliards, en croissance de 0.4%
Ce que ça signifie ? C'est que la zone euro a une capacité de contrôle de son économie plus importante, et un risque de défaut moins élevé in fine que les États-Unis.
Boom. Ça va à l'encontre de tout ce que tu croyais vu que tu te nourris d'idées reçues et d'ignorance, et pourtant c'est le cas, et c'est une conséquence de l'union monétaire et économique européenne.
Ça ne signifie pas que tout va bien, ça signifie simplement que les États-Unis, contrairement à ce qu'affirmait l'autre guignol et contrairement à ce que tu affirmes maintenant à sa suite, ne sont pas spécialement mieux lotis que nous.
Ils sont même potentiellement plus dans la merde en cas de défaut, car ils sont bien plus exposés que les pays de l'UE, qui eux possèdent chacun la dette de leur voisin, comme je l'ai expliqué plus haut.
Et de toute façon, le jour où la France, 6ème puissance économique mondiale, sera mise en danger par cette part de dette à l'étranger, ça signifiera que l'Europe dans son ensemble sera en faillite économique.
A ce titre, la France sera une des dernières pièces à tomber, et il est probable, au vu du poids économique de l'Europe et de ses capacités de refinancement, que les États les plus riches des États-Unis seront très probablement en faillite avant.
Ça signifiera que la planète dans son ensemble sera plongée dans le chaos.
Citation :
Là encore, incompréhension majeure mais pourtant partagée par beaucoup de gens. Le taux de pauvreté est calculé par les 60% de la médiane. Ce n'est pas un taux de pauvreté, mais d'inégalité. Il peut ainsi être plus élevé dans un pays où l'ensemble de la population est plus riche que celle de la France, ce qui est effectivement le cas aux US - leur taux d'inégalité étant bien entendu porté à la hausse par le gigantisme du territoire et la diversité régionale, aussi grande que pour l'Europe.
"
Incompréhension majeure partagée par beaucoup de gens", mais lol.
Le mec étale une quantité extraordinaire de conneries au cm² dans chacun de ses propos, et il prétend faire la leçon. Wtf.
Pour commencer, non, le taux de pauvreté n'illustre pas l'inégalité. Une société peut être fortement inégalitaire, sans pour autant qu'une grande partie de sa population ne vive dans la misère.
En contre-exemple, l'Inde a un taux d'inégalité inférieur à celui des États-Unis, mais le taux de pauvreté y est supérieur.
Le taux de pauvreté illustre... le taux de pauvreté. Point. C'est à dire la quantité de personnes qui disposent de trop peu de revenus pour satisfaire les besoins de base.
Ensuite, j'ai déjà abordé la question des inégalités, mais si tu tiens vraiment à ce que j'en rajoute une couche et que je te démontre que tu dis de la merde, allons-y gaiement.
Déjà, l'UE elle-même dans son ensemble pèse plus lourd que les États-Unis en terme de PIB, tout en gommant la différence de PIB PPA par une meilleure redistribution des richesses.
Le coefficient Gini, qui mesure les inégalités, donne 30,5% pour la moyenne UE, 32.7% pour la France, 40,9% pour le Maroc, 41,1% pour les États-Unis.
https://www.youtube.com/watch?v=30dXrUm3o6gMais vu que tu prétends me parler des disparités régionales, allons-y, comparons ce qui est comparable :
UE :
http://dev.null.org/scrapbook/2009/0420_eu_gini.jpgUS :
http://dev.null.org/scrapbook/2009/0420_us_gini.jpgIl est où là, exactement, l'impact de la "diversité régionale" sur les résultats US, quand
l'intégralité des pays Européens -dont la France- font mieux que les États Américains en terme de redistribution des richesses ?
Mais attend, c'est pas fini, on va aussi comparer le taux de pauvreté, sinon, comme je l'ai expliqué plus haut, l'inégalité seule n'a pas de sens.
Comme tu me pètes les burnes avec les disparités régionales qui sont pourtant hors-sujet, on va faire une comparaison raisonnable, en prenant la Californie et le Texas, qui sont les deux États les plus riches et peuplés des États-Unis.
Ça nous donne un territoire fictif d'une population et d'un PIB équivalents à ceux de la France.
On prend également, évidemment, le taux de pauvreté corrigé, après transferts sociaux et taxes.
Résultat :
Moyenne taux de pauvreté CaliTexas : 20.1% (23.8% + 16.4%)
Moyenne taux de pauvreté France : 13.5%
https://www.youtube.com/watch?v=30dXrUm3o6gBref, Gini place la France 10ème et les États-Unis 34ème en terme d'inégalités, la France a un taux de pauvreté inférieur à la fois à la moyenne US et aux deux États susmentionnés, et tu veux me parler des inégalités Françaises ?
Bitch plz.
Tu veux que je revienne sur les classement de qualité de vie aussi, histoire de t'enterrer un peu plus ?
On va continuer un peu dans le sujet de la pauvreté, parce que c'est rigolo.
Le taux de pauvreté (à 60% de la médiane) est de 13.5% en France. Il est de 18.0% aux États-Unis.
Le taux de pauvreté (à 50% de la médiane) est de 8.0% en France. Il est de 14.5% aux États-Unis.
Au sein de l'UE (taux de pauvreté de 16.4% à 60% de la médiane), il n'y a que des pays comme la Roumanie et la Bulgarie qui ont un taux similaire à celui des États-Unis.
Parmi les pays développés, les États-Unis détiennent également le record du taux de pauvreté infantile.
Tu me parles aussi de la crise Française du logement, sauf que la situation est la même outre-Atlantique : métropoles hors de prix, suburbs et province affordable. Et encore. C'est de pire en pire pour les petits propriétaires, même en dehors des grands centres urbains, parce qu'ils sont surchargés de dettes.
Les États-Unis sont par ailleurs tellement mieux lotis que la France pour le logement que le taux de sans-abris ayant un emploi est de 44%, contre 24% en France.
Je sais pas si tu saisis bien la violence du chiffre : c'est presque le double de gens qui ont un emploi et ne peuvent pourtant pas se loger.
Le DOUBLE. Dans un pays avec un PIB per capita supérieur à celui de la France.
Ajoutons aussi qu'aujourd'hui l'écart de richesse net entre les hauts revenus et la classe moyenne aux États-Unis est le plus grand jamais atteint depuis les 30 ans que la Fed récolte et synthétise les données.
Et avec tout ça, tu viens me parler des inégalités Françaises ? Mais ferme ta gueule sérieusement.
La pauvreté n'est de toute façon pas qu'une affaire de revenus, l'accès aux services de base comme la santé, l'éducation et le logement en font partie, et j'ai déjà abordé en détail ces problèmes, en démontrant que les États-Unis ne sont pas le pays de cocagne vanté par certains attardés coupés des réalités.
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Bref, en résumé : t'es un clown. Tes propos sont un véritable tas de merde de café du commerce.
Aux côtés des expats sous MDMA, j'avais en effet oublié de citer les déclinistes pathologiques, merci d'avoir attiré mon attention sur ton cas.
Bonus point pour m'avoir traité de "
nationaliste".
Non seulement le terme que tu cherchais est "
chauvin", mais en plus tu pouvais pas être plus à côté de la plaque me concernant. Je me contrefous de la gloriole et de la fierté nationale, et je conchie l'aveuglement idéologique contre-productif.
Allez, bisou.