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Vidéo : Un maman singe retrouve son petit après une hospitalisation

Posté par Alex333 le 24/2/2018 15:54:10

vidéo retrouvailles enfant singe calin maman vervet
Pearce, un singe sauvage, a dû être hospitalisé à cause d'une blessure à la patte. Sa famille lui a réservé de belles retrouvailles.




Sur le même sujet :
  • Vidéo : Une chimpanzé mourante est heureuse de revoir un vieil ami
  • Vidéo : Une maman panda retrouve son bébé
  • Source : Forum
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    Les commentaires appartiennent à leurs auteurs. Nous ne sommes pas responsables de leur contenu.

    Top commentaires

    UltimateByte
    Posté le: 24/2/2018 16:01  Mis à jour: 24/2/2018 16:01
    Je suis accro
    Inscrit le: 15/3/2012
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    Re: Un maman singe retrouve son petit après une hospital...
     17 
    Ça fait toujours du bien de montrer un comportement animal si proche du comportement humain : Ça rappelle éventuellement que nous sommes nous-même des animaux et devons faire preuve d'un maximum de respect envers les autres espèces.

    22 commentaires

    Auteur Conversation
    UltimateByte
    Posté le: 24/2/2018 16:01  Mis à jour: 24/2/2018 16:01
    #1
    Je suis accro
    Inscrit le: 15/3/2012
    Envois: 1070
    Karma: 1231
     Re: Un maman singe retrouve son petit après une hospital...
     17 
    Ça fait toujours du bien de montrer un comportement animal si proche du comportement humain : Ça rappelle éventuellement que nous sommes nous-même des animaux et devons faire preuve d'un maximum de respect envers les autres espèces.
    Splinter68
    Posté le: 24/2/2018 16:02  Mis à jour: 24/2/2018 16:02
    #2
    Je suis accro
    Inscrit le: 6/1/2010
    Envois: 1485
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     Re: Un maman singe retrouve son petit après une hospital...
     2 
    CrazyCow
    Posté le: 24/2/2018 16:04  Mis à jour: 24/2/2018 16:04
    #3
    Je poste trop
    Inscrit le: 29/7/2008
    Envois: 18991
    Karma: 29871
     Re: Un maman singe retrouve son petit après une hospital...
     4 
    Citation :
    Sa famille lui a réservé de belles retrouvailles.


    Je m'attendais à un cocktail dînatoire avec champagne et cotillons !
    chocobo12
    Posté le: 24/2/2018 16:20  Mis à jour: 24/2/2018 16:20
    #4
    Je suis accro
    Inscrit le: 17/9/2014
    Envois: 836
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     Re: Un maman singe retrouve son petit après une hospital...
     0 
    @UltimateByte
    Pour ma part c'est l'inverse ... Que l'humain se rapproche des animaux. Plus ça va et plus les animaux sont bien plus civilisés que nous ...
    Crazy-13
    Posté le: 24/2/2018 16:28  Mis à jour: 24/2/2018 16:28
    #5
    Je poste trop
    Inscrit le: 9/12/2005
    Envois: 83404
    Karma: 8601
     Re: Un maman singe retrouve son petit après une hospital...
     2 
    je n'ai jamais été aussi bien accueilli par famille après mes diverses sorties de l’hôpital...
    Povidone
    Posté le: 24/2/2018 16:33  Mis à jour: 24/2/2018 16:33
    #6
    Je suis accro
    Inscrit le: 26/12/2013
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     Re: Un maman singe retrouve son petit après une hospital...
     1 
    @chocobo12

    C'est affreusement niais ce que tu viens d'écrire quand même, j'ai l'impression de lire un de ces articles cancéreux sur Facebook.
    user153569
    Posté le: 24/2/2018 16:38  Mis à jour: 24/2/2018 16:38
    #7
    Je masterise !
    Inscrit le: 16/1/2018
    Envois: 2119
    Karma: 1938
     Re: Un maman singe retrouve son petit après une hospital...
     1 
    Le regard de la mère me fait penser à :

    "Qu'est-ce que vous avez fait à mon enfant hein, qu'est ce que vous lui avez fait ?!"
    ender666
    Posté le: 24/2/2018 16:42  Mis à jour: 24/2/2018 16:42
    #8
    Je suis accro
    Inscrit le: 11/11/2015
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     Re: Un maman singe retrouve son petit après une hospital...
     3 
    @chocobo12 Citation :
    Plus ça va et plus les animaux sont bien plus civilisés que nous ...

    Et t'as pas l'impression de dire n'importe quoi là ???
    chocobo12
    Posté le: 24/2/2018 16:46  Mis à jour: 24/2/2018 16:46
    #9
    Je suis accro
    Inscrit le: 17/9/2014
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     Re: Un maman singe retrouve son petit après une hospital...
     0 
    Malheureusement non ... quand tu vois le bordel que crée l'homme sur la planète, je te confirme que certains animaux sont bien plus civilisés que nous.
    Miiiichel
    Posté le: 24/2/2018 17:43  Mis à jour: 24/2/2018 17:43
    #10
    Je suis accro
    Inscrit le: 30/12/2015
    Envois: 1873
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     Re: Un maman singe retrouve son petit après une hospital...
     0 
    @chocobo12
    Ma pauvre dame tout fout l'camp de nos jours...

    Civilisation: ensemble des acquisitions des sociétés humaines

    et dire que c'est de pire en pire... je suis pas sur qu'à l'époque des invasions barbares ou au moyen age on était au top de la "civilité"
    Baba-Yaga
    Posté le: 24/2/2018 17:49  Mis à jour: 24/2/2018 17:49
    #11
    Je poste trop
    Inscrit le: 10/7/2016
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    En ligne !
     Re: Un maman singe retrouve son petit après une hospital...
     2 
    J'ai très clairement entendu le petit singe dire "môman, si tu savais comment la bouffe était trop dégueu".
    user127506
    Posté le: 24/2/2018 19:55  Mis à jour: 24/2/2018 19:55
    #12
    Je suis accro
    Inscrit le: 7/11/2012
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    Karma: 917
     Re: Un maman singe retrouve son petit après une hospital...
     3 
    Un papa, une maman ?

    Quelle bande de singes rétrogrades

    []
    pac75
    Posté le: 24/2/2018 23:30  Mis à jour: 24/2/2018 23:30
    #13
    J'aime glander ici
    Inscrit le: 1/1/2009
    Envois: 6906
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     Re: Un maman singe retrouve son petit après une hospital...
     1 
    @UltimateByte

    Non nous ne sommes pas des animaux.


    L'homme est-il un animal dénaturé?

    Introduction

    Parce qu'il est un être de culture, l'homme a quitté la nature sans remède et sans retour possible : non seulement nous avons cultivé et aménagé la nature hors de nous par le travail et la technique, mais nous avons appris à maîtriser la nature en nous par la discipline et l'éducation.
    En effet, et comme aimait à le rappeler Freud, la civilisation s'est tout entière bâtie contre les instincts : ainsi, toutes les cultures ont mis entre nous et les besoins que nous partageons avec les animaux (boire, manger, dormir, se reproduire) une épaisseur de symboles et de rites – on mangera avec des « manières de tables », pour reprendre une expression de l'ethnologue C. Lévi-Strauss, on consommera certains aliments crus et d'autres cuits, on ne dormira pas simplement quand on a sommeil, mais à certaines heures et en certains lieux, etc. En ce sens, tout se passe comme si l'homme avait dû nier l'animalité en lui pour accéder à l'humanité ; reste à savoir cependant si cette négation est une privation, voire une perte, ou bien plutôt un gain.
    Alors, l'homme est-il simplement un animal dénaturé ? Autrement dit, l'homme est-il en son fond un animal, qui aurait été par un long processus privé de sa nature propre ? Cette dénaturation n'a-t-elle au contraire pas fait de lui tout autre chose qu'un animal, même privé de nature ? Car enfin, « dénaturé » peut signifier soit simplement privé de sa nature première, soit profondément altéré, corrompu, dépravé même. Lorsqu'on parle de l'homme comme d'un animal dénaturé, on sous-entend donc qu'en ayant quitté l'ordre de la nature, ce dernier s'est perverti, et on fait de la culture un processus de corruption. Cette nostalgie des temps primitifs est-elle cependant fondée ?

    I. L'humanité comme produit d'une double négation

    1. La négation de la nature hors de moi
    Si je regarde par la fenêtre, je ne vois rien de naturel : même à la campagne, le paysage que je contemple n'a pas poussé tout seul, il est bien plutôt le fruit d'un très long travail d'aménagement du milieu, accompli par l'homme depuis plusieurs millénaires. Les arbres sont taillés, les animaux domestiqués, les champs cultivés, les cours d'eau endigués : où que se pose mon regard, je ne vois que le produit de l'activité humaine, en sorte que j'ai toujours affaire à ce que Hegel nommait « l'esprit objectif ». Par son activité productrice et fabricatrice en effet, l'homme a rempli le monde d'objets qui sans lui n'existeraient pas, et qui sont des inventions de son propre génie : un chimpanzé pourra bien prendre un bâton pointu pour s'en servir comme d'une pique, il est à jamais incapable de prendre un bâton et de le tailler en pointe, parce que cela réclame des processus d'abstraction qui font défaut aux animaux, même les plus évolués. Tailler un bâton, c'est en effet se représenter par avance la fin poursuivie (le résultat qu'on veut obtenir), et décider des moyens qu'il faut mettre en œuvre pour y parvenir. De ce point de vue, même l'outil le plus élémentaire, un marteau par exemple, est quelque chose de radicalement neuf, qui n'a pu apparaître qu'avec l'humanité : un marteau ne pousse pas sur les arbres ; un marteau, c'est une idée devenue chose, c'est-à-dire de l'esprit matérialisé. Alors donc que les animaux doivent s'adapter aux changements naturels, ou périr, l'homme, par son activité productrice, n'a cessé d'adapter la nature à lui et à ses besoins : avec l'humanité s'est ouverte l'époque de l'artificiel, c'est-à-dire de la dénaturation généralisée.

    2. La négation de la nature en soi
    Allons plus loin : si je regarde en moi-même, et non plus hors de moi, je ne rencontre pas plus la nature : comme l'a montré Kant, l'éducation est elle aussi une dénaturation, c'est-à-dire un processus par lequel l'individu apprend à maîtriser cette voix de la nature que sont les instincts. « Un homme, ça s'empêche », disait l'écrivain Albert Camus : alors que l'animal est prisonnier de ses instincts, l'homme a par une longue discipline appris à s'en libérer. Être capable de se retenir, voilà donc ce qui signe l'appartenance à l'humanité, et voilà ce qui nous sépare à jamais des animaux ; comme l'affirmait Rousseau : « L'instinct commande, l'animal obéit. » Mais en se libérant par la discipline de la tyrannie des instincts, l'homme devient capable de choisir, c'est-à-dire aussi d'être dans le faux : « l'erreur est humaine », effectivement, et seulement humaine – n'ayant pas la possibilité de choisir, les animaux n'ont pas non plus la possibilité de se tromper.

    II. De la dénaturation à la dépravation : l'homme est-il un animal perverti ?

    1. La culture comme dépravation
    Ainsi donc, l'humanité semble s'être construite sur une double négation : celle de la nature hors de nous, que nous avons aménagée par le travail et la technique, et celle de la nature en nous, par la maîtrise de nos pulsions. De ce double point de vue, est-il légitime de parler de l'homme comme d'un animal dénaturé ? Parce qu'il n'est plus l'esclave de ses instincts, l'homme est devenu susceptible de progrès ; mais ce progrès, comme le souligne Rousseau, peut être effectué « soit en bien, soit en mal » : seul à pouvoir se tromper, l'homme est seul aussi à pouvoir faire preuve de méchanceté, voire de cruauté. Le chat qui joue avec la souris n'est pas cruel : il fait ce que son instinct prédateur commande. En s'étant dénaturé, c'est-à-dire en ayant quitté l'ordre de la nature, l'homme quant à lui devient capable de se dénaturer au sens propre, c'est-à-dire de se pervertir.
    Telle est la critique rousseauiste de la culture : c'est en nous éloignant de la nature que nous sommes devenus des hommes, mais c'est cet éloignement qui parfois, nous rend pires que des bêtes. Certes, l'homme des salons mondains semble moins barbare que le sauvage ; mais ce n'est qu'apparence, où le vice prend le masque de la vertu. Derrière le côté policé des rapports humains, les passions bestiales demeurent, elles s'accroissent même : comme le dit le Discours sur l'origine et les fondements de l'inégalité parmi les hommes, « L'homme qui médite est un animal dépravé ». Cela ne signifie pas que nous devons régler notre comportement sur celui des animaux, ou que nous devons en revenir à notre nature initialement animale : ce que veut dire Rousseau ici, c'est que les mœurs cultivées nous ont peu à peu éloignés de ce que nous devions être – non pas des animaux, mais des hommes, justement. Je n'ai ainsi pas besoin d'être cultivé pour savoir ce que je dois faire : la voix de la conscience est un guide infaillible qu'il me suffit de suivre. Si je médite sur mes actes, si je pèse le pour et le contre, c'est le signe déjà que je suis tombé dans le calcul d'intérêts, l'hypocrisie et le mensonge.

    2. La nostalgie de l'animalité
    Tel est donc le rapport paradoxal de l'homme à sa nature : tout se passe comme si l'homme ne pouvait accomplir sa nature propre qu'en la niant. C'est en niant ce qu'il y a en moi de naturel (les instincts) que j'accède à l'humanité, en d'autres termes que j'affirme la nature humaine : s'il y a une nature humaine, comme le rappelle Kant, c'est justement de ne pas se contenter du naturel, en moi comme hors de moi, et de toujours le dépasser. Seulement, ce dépassement peut être l'occasion du pire, comme du meilleur : les hommes seuls peuvent faire preuve de bestialité. Davantage même : en accédant à la liberté, les hommes deviennent responsables d'eux-mêmes ; avoir la liberté de choisir, c'est aussi être responsable de ses choix. Être un homme en ce sens, c'est donc être ouvert à la possibilité de l'erreur et de la faute, et donc autant à la crainte de se tromper qu'à la morsure du remords et à la douleur morale de la mauvaise conscience.
    Comme le soulignait Hegel, les animaux, quant à eux, « vivent en paix avec eux-mêmes » : un animal ne vit pas dans la crainte du mauvais choix, dans le scrupule et l'hésitation, il ne porte jamais le poids de ses fautes. C'est peut-être alors cette tranquillité que nous leur envions : certes, notre survie est plus assurée que la leur, et nous connaissons un confort qui leur sera à jamais refusé (puisque nous avons adapté la nature à nos besoins, au lieu d'en subir les rigueurs) ; mais ce confort se paie du prix élevé de la peur de la mort à venir, de l'hésitation dans le choix présent, du remords du passé coupable. Aussi avons-nous parfois tendance à penser notre propre humanité comme une perte, la perte d'un état de repos dénué d'inquiétude : c'est pour cela, nul doute, que nous nous pensons par moments comme des animaux dénaturés, c'est-à-dire que nous faisons de notre propre humanité une perte et une privation.

    Conclusion

    Nous ne sommes pas des animaux, et ne pouvons plus l'être ; ce constat se charge parfois de regrets, et d'amertume, tant notre existence semble douloureuse et compliquée, à l'égard de la simplicité de la vie animale. Mais s'il est humain en somme de regretter de n'être plus des animaux, il est plus humain encore de dépasser ce regret, et de faire de notre propre humanité tout autre chose qu'une perte, ou une privation regrettable : si nous sommes capables du pire, nous pouvons aussi le meilleur, et sans doute, alors, ne faut-il pas abdiquer toute espérance.
    Nous ne sommes donc pas simplement des animaux dénaturés : nous ne sommes même pas encore assez des hommes, si tant est que l'humanité n'est pas de l'ordre du fait, mais de la tâche. Est homme en effet celui qui a accepté de ne plus être un animal, c'est-à-dire celui qui a faite sienne ce que Kierkegaard nommait « l'angoissante possibilité de choisir ».
    Cephalon_Meri
    Posté le: 25/2/2018 9:33  Mis à jour: 25/2/2018 9:33
    #14
    Je suis accro
    Inscrit le: 1/11/2014
    Envois: 1422
    Karma: 1756
     Re: Un maman singe retrouve son petit après une hospital...
     1 
    @pac75
    Les soucis de ton raisonnement c'est que tu considère que ce que fait l'homme ne fait pas partie de la nature, que l'homme peut s'opposer à la nature et enfin que l'homme a le choix. l'homme est un être exclusivement physique; jusqu'à preuve du contraire, tout ce que manifeste son 'esprit' n'est présent que dans son cerveau. Lorsqu'on parle d'esprit et de raisonnement, la réalité physique c'est cerveau et interactions chimico-electriques. Or, dans les milieux physique et électriques, les réactions sont strictement déterminées; une situation donnée ne donnera lieu qu'à un résultat. L'homme ne peut donc pas faire de choix, il n'a que l'illusion du choix. Les raisons évolutives de l'apparition de cette illusion peuvent être nombreuses, à mon avis la sélection a éliminé les individus qui, incapables de se considérer comme plus que des animaux, ont été éloignés de la vie sociale et n'ont donc pas pu se reproduire.

    Donc, la réalité physique empêchant l'existence du choix (jusqu'à preuve du contraire), on peut en comprendre que toutes les intéractions, réflexions et pensées de l'homme, pour être fonctionelles, ne peuvent être que prévues dans le fonctionnement du cerveau. Donc toute pensée, action ou raisonnement ne peut être que le résultat d'une suite logique d'évènement chimiques, physiques et électriques, et donc de la façon dont notre ADN ainsi que les autres acteurs de notre développement ont déterminé l'agencement des éléments physiques déterminant le fonctionnement de notre cerveau. Il serait donc absurde de penser que notre cerveau pourrait émettre un choix, car au mieux il serait capable d'évaluer les pour et contre d'une action et dans une situation donnée ne saurait donner qu'un seul résultat. Il obéirait donc systématiquement aux lois de la nature (dont font partie les lois régissant les domaines de l'électrique, du physique et du chimique) car étant incapable, dans un monde exclusivement physique, d'en faire autrement, et l'ilusion du choix ne serait là que le résultat d'une évolution défavorable aux individus incapables de percevoir cette illusion.

    Cela nie la simple idée d'aller contre la nature, puisque nous sommes dans la nature et déterminés par celle ci. Nos différents attributs, tels que la culture, les 'bonnes manières', ne sont que des attributs de survie, permettant peut être de conforter cette illusion du choix; si nous croyons nous éloigner de la nature, nous nous croyons au delà d'elle et cela nous aide à socialiser plus facilement avec ceux pensant de même. Mais en réalité, ce n'est qu'un moyen dont l'évolution nous a doté pour renforcer cette illusion de choix, de supériorité.

    Si on accepte que le monde n'est que physique (ce qui jusqu'à preuve du contraire est la chose rationelle à faire), et que l'on accepte qu'à une situation donnée un seul résultat est possible, alors notre cerveau n'est capable que de répondre à une situation par la même réponse. Le choix n'est donc qu'une illusion, et aller contre les lois de la nature régissant notre cerveau est purement impossible. Nous somme donc des créatures naturelles, ni plus ni moins que d'autres, et nos créations ne sont à leur tour que naturelles. Et en tant que groupe appartenant au vivant, obéissant aux lois de la nature et capable de cognition, nous ne pouvons pas être catégorisés autrement que comme animaux. Nous n'avons comme différences avec nos cousins que notre capacité (purement naturelle) à se croire capable de choix, ainsi que notre apparente complexité.
    pincemoi
    Posté le: 25/2/2018 11:07  Mis à jour: 25/2/2018 11:07
    #15
    J'aime glander ici
    Inscrit le: 1/12/2013
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     Re: Un maman singe retrouve son petit après une hospital...
     0 
    C'est tout meugnon
    pac75
    Posté le: 25/2/2018 11:16  Mis à jour: 25/2/2018 11:16
    #16
    J'aime glander ici
    Inscrit le: 1/1/2009
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     Re: Un maman singe retrouve son petit après une hospital...
     0 
    @Segfault_

    J'apprécie ta réponse et suis d'accord avec toi sur cette notion de choix je connais ce raisonnement. Mais, je suis ici sur le terrain philosophique et toi essentiellement scientifique, alors pardonne moi mais je suis sans doute un mammifère mais pas un animal. Malraux disait « La culture est ce qui a fait de l'homme autre chose qu'un accident de l'univers.»
    2genius
    Posté le: 25/2/2018 14:36  Mis à jour: 25/2/2018 14:36
    #17
    Je suis accro
    Inscrit le: 5/11/2014
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     Re: Un maman singe retrouve son petit après une hospital...
     1 
    la nature est belle
    kpouer
    Posté le: 26/2/2018 9:13  Mis à jour: 26/2/2018 9:14
    #18
    Je masterise !
    Inscrit le: 21/12/2006
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     Re: Un maman singe retrouve son petit après une hospital...
     0 
    @pac75

    Pour info Malraux à dit un jour "quand je pète ça pue"...

    Mais il ne l'a pas mi dans un livre. Ce qui est dommage, parce que du coup on ne le cite pas pour ça.

    Voilà ! C'était ma contribution aux débats.
    yoyoledada
    Posté le: 26/2/2018 13:35  Mis à jour: 26/2/2018 13:35
    #19
    Je m'installe
    Inscrit le: 4/11/2006
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     Re: Un maman singe retrouve son petit après une hospital...
     1 
    @pac75

    J'ai la flemme de t'expliquer pourquoi je pense que les humains sont des animaux.

    Mais je voulais juste dire qu'à mes yeux c'est une erreur philosophique monumentale que de vouloir séparer raisonnement scientifique et philosophique, qui peuvent définitivement se compléter.

    + Par ailleurs, il existe une culture animale, comme par exemple certains groupes de macaques qui nettoient leurs aliments avant de les manger. Eux non plus ne sont pas des animaux, mais "juste" des mammifères du coup ?
    Harferin
    Posté le: 26/2/2018 17:03  Mis à jour: 26/2/2018 17:03
    #20
    Je viens d'arriver
    Inscrit le: 6/11/2017
    Envois: 21
     Re: Un maman singe retrouve son petit après une hospital...
     0 
    @yoyoledada C'est pas question de se compléter. Science et philo ne devraient même pas être séparés.
    pac75
    Posté le: 26/2/2018 20:29  Mis à jour: 26/2/2018 20:29
    #21
    J'aime glander ici
    Inscrit le: 1/1/2009
    Envois: 6906
    Karma: 2131
     Re: Un maman singe retrouve son petit après une hospital...
     0 
    @yoyoledada Citation :
    J'ai la flemme de t'expliquer pourquoi je pense que les humains sont des animaux.

    Alors c'est dommage de répondre si tu as la flemme de répondre.
    yoyoledada
    Posté le: 20/3/2018 16:05  Mis à jour: 20/3/2018 16:05
    #22
    Je m'installe
    Inscrit le: 4/11/2006
    Envois: 111
     Re: Un maman singe retrouve son petit après une hospital...
     0 
    @pac75
    L’homme a la même caractéristique que tous les animaux et poursuit le même but :
    - se nourrir, se reproduire, vivre

    L’homme a comme beaucoup d’animaux :
    - une conscience de soi

    L’homme est un primate, et en a toutes les caractéristiques : pouces opposables etc…

    L’homme a comme tous les animaux :
    - la peur de mourir

    Dire que seul l’homme a conscience de la mort est faux. Exemple parmi tant d’autre : on a pu observer des Lémuriens profondément apathiques et tristes car l’un de leur congénère était mourant. Ils ont renoncé à se déplacer (et ont donc mis la vie de leur groupe en danger), pour accompagner leur camarade dans la mort. Après, ils étaient tous profondément tristes et inactifs : dépressifs.
    Ensuite, je ne suis pas sûr qu’on ait tant conscience que ça de la mort, on prétend savoir qu’elle va arriver mais est-ce qu’on tient cette information vraiment en compte pour faire de nous des individus meilleurs, et ne jamais "perdre notre temps" ? J’en doute sérieusement.
    Si les hommes en avaient vraiment conscience, ils seraient certainement moins terrifiés et surpris quand elle menace de survenir de manière impromptue.

    Il n’y a pas que l’homme qui est sujet à l’excès et à faire des choses "non-naturelles" :
    Exemples (parmi d’autres) :
    - le suicide :
    Certains animaux se laissent mourir de chagrin, en refusant de manger (comme les chiens, les chats, les dauphins etc…).

    - la drogue :
    Les singes alcooliques, les chats qui se shootent au catnip.

    - L’élevage et l’agriculture, vivre en société :
    Les fourmis le font également

    - La culture (et donc "l’évolution") :
    Je t’ai déjà donné l’exemple des macaques. Mais il y en a plein d’autres

    - Le langage :
    Chaque groupe d’orques par exemple, utilise un langage propre à son clan.

    - Créer du vocabulaire :
    Voir Koko la Gorille, qui a créé le mot "bague" avec son vocabulaire en disant "bracelet-doigt", alors qu'on ne lui avait rien appris.

    - La sexualité :
    Qu’elle soit polygame, monogame ou juste pour le plaisir. C’est le cas de nombreux autres animaux et singes. Exemple : les bonobo (polygame, pratique le coït pour le plaisir) et les gibons (monogames)

    - Un goût irrationnel pour les choses qui brillent :
    Les pies aiment prendre des bijoux et autres objets dits de valeurs pour leur nid.

    - être esthète :
    En repeignant la couleur des ailes d’un Paon, on s’est rendu compte qu’il n’arrivait pas à séduire et à se reproduire. Ses congénères ont donc leur propre définition et un notion de ce qui est beau et désirable.

    Je pense qu’il serait aussi bon de remettre en question notre dite rationalité, car nous sommes des animaux sensibles. Si tu as déjà eu affaire à un ami triste ou dépressif, tu pourras constater que tu auras beau résoudre absolument tous ses problèmes et lui expliquer pourquoi il ne sert rationnellement à rien d’être triste, ça ne changera rien à sa situation. Tout ce que tu obtiendras c’est un « oui, mais… - "explication irrationnelle" ».
    Ceci arrive dans bien d’autres situations, et tout porte à croire que notre sensibilité, nos émotions (partagées avec les animaux) l’emporte largement sur notre rationalité supposée.

    De plus, l’humain n’a jamais évolué. Sa technologie a évoluée, mais l’humain jamais. Nous n’avons fait que redéfinir notre réalité, et nous auto-satisfaire avec prétention de notre dite supériorité. Et nous sommes toujours aussi primitifs. On se maquille, on s’habille de façon "moderne"(terme que nous utilisons pour définir les derniers humains en vie : les absents ont toujours torts) etc…
    Nous vivons toujours avec les mêmes caractéristiques d’un clan de primates, où la hiérarchie prône. Il y a les dominant et les dominés. On continue de se faire la guerre bêtement, et de simples échanges verbaux peuvent initier un conflit (comme chez les animaux).
    Simplement, on a remplacé le terme "vivre dans un clan" par "vire dans une tribu", "vivre dans un pays", "être citoyen", "vivre en société".

    Je crois que le vrai problème, c’est qu’on a toujours cherché à se demander « qu’est-ce qui fait que nous ne sommes pas des animaux », au lieu de juste observer et comparer, avant de poser la moindre conclusion.
    Je crois aussi tout simplement qu’il faut arrêter de considérer comme un problème le fait d’être un animal.

    Et ce n’est pas parce que l'on trouvera désespérément quelques petites différences avec eux que nous n'en sommes pas.
    Si nous étions des colibris, devrions-nous conclure que nous ne sommes pas des oiseaux sous prétexte que nous sommes la seule espèce à savoir faire du vol sur place ?

    Enfin, à chaque fois que tu ris : ces petits cris d’allégresses ne te rappellent-il pas les cris d’un singe ? C’est le seul mode de langage universellement connu, instinctivement de tous les humains. Quel réflexe autre que le rire existe-t-il de plus primitif que celui-ci ?

    Voilà, tu comprends pourquoi j’avais la flemme décrire.
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