Vidéo : Quelques vidéos insolites (Vol 130)

3 / C'est "immorale" et pas bien car cela fait perdre de l'argent a des gens . Woaw.. J'était plus d'avis du mec qui a dis que c'est simplement du partage de la culture, de la connaissance, de l'art .. De la richesse intellectuel, de l'ouverture, enfin tout ce qui est bon pour l'homme quoi . C'est vrai que c'est mieux de ne pas le laisser a tout le monde .. C'est plus "intelligent" ..

3 / C'est "immorale" et pas bien car cela fait perdre de l'argent a des gens .
Woaw..
J'était plus d'avis du mec qui a dis que c'est simplement du partage de la culture, de la connaissance, de l'art ..
De la richesse intellectuel, de l'ouverture, enfin tout ce qui est bon pour l'homme quoi .

C'est vrai que c'est mieux de ne pas le laisser a tout le monde ..
C'est plus "intelligent" ..

3)la nouvelle publicité du parti pirate ^^ , moi j'dis copier c'est copier, voler c'est vendre un CD 20€

ces personnes n'auraient probablement pas acheté de toute façon, donc la copie ne lèse pas

Y'a un seul argument dans ton avis somme toute modéré que je ne tolère jamais, à chaque fois que je le vois:

Citation :

ces personnes n'auraient probablement pas acheté de toute façon, donc la copie ne lèse pas

et bizarrement, personne ne disait rien du temps du magnétoscope, quand on enregistrait les films lors de leurs diffusion sur les chaines publiques

quand je copies ton vélo tu es content et moi aussi... tout le monde y gagne: et le marchand de vélo? , on ne lui VOLE pas son travail peut être en mettant à disposition gratuitement quelque chose qu'il créé à la sueur de son front?

La deuxième me donne envie de manger des cuisses de grenouille à l'ail *bave*

Pour ma part, je pense que la musique devrait etre libre, il me semble évidente que ca devrait être une gratuité... Je ne payerais jamais pour de la musique, sauf pour ces artistes / groupes montant, que j'affectionne particulièrement...

Avant tout, il faut distinguer non pas deux types de distributions (vente et copie), mais deux types de profils dans le milieu du spectacle. Il y a d'un côté les artistes de grande distribution qui passent à la radio ou la télévision. De l'autre les professionnels du spectacle vivant (le mot raconte déjà quelque chose), c'est à dire ceux qui se rassemblent plus généralement sous des labels indépendant, des licences libres, ou l'autoproduction, et qui sont une communauté beaucoup plus nombreuse, et beaucoup plus rationnelle puisqu’ils ne disposent pas à proprement parler d’un statut différent de tout autre salarié. Je m’explique : si la nature de leurs rentrées d’argent se distingue de celle du travailleur, ça ne change rien au fait qu’ils vivent et appartiennent à un contexte social normal, c'est-à-dire leur pays, ancré dans une crise sociale généralisée. Alors que pour discuter des premiers que j’ai cité, ceux dont on entend parler en public et dans d’autres lieux que leur ville il faut d’abord tenir compte du fait qu’ils appartiennent au show-business, qui est tout aussi détaché de la réalité que le Paris-Up qui s’adresse aux citoyens sur les chaines françaises. Ce que je veux dire, c’est qu’il faut parler de deux types de salariés du spectacle, d’abord de ceux qui n’ont pas besoin d’être favorisé par l’achat de leurs œuvres, parce qu’ils ont ce qui leur faut, qu’ils savent qu’ils l’auront encore longtemps et qu’ils peuvent se permettre de servir la même soupe artistique tout les soirs, ceux-là, les aider ce serai plutôt leur rappeler qu’ils ont mieux à donner à un public de plus en plus végétatif, et qu’on utilise pas le terme de création pour des formules de vente qui marchent depuis des décennies. Ensuite, de ceux qui essayent de vivre réellement avec une forme de création artistique, qui recherchent ou non mais qui en tout cas proposent. Ceux là ne sont pas suivis par la com., si ce n’est par les journaux, radios et télés locales, et encore c’est souvent le cas seulement s’ils sont des promoteurs de la production de masse à petit niveau. Ceux là donc sont ceux qui ne vivent vraiment que ou presque que des concerts (les albums vendus sur internet ou dans des petits commerces de prod. locaux ne payent en général pas plus que quelques carambars). Pour résumer, ce n’est pas vraiment ici que se situe le problème : Ceux que vous aller écouter sur deezer, je dirai qu’il n’y a en général pas de scrupules à avoir en téléchargeant ou en copiant leurs albums, le problème se situe au niveau de la qualité des contenus qu’ils proposent, qui sont en grande majorité à pleurer de honte. Et les autres n’ont de toute façon pas grand-chose à gagner sur la vente d’album, si vous vous intéressez un peu à la musique indépendante, vous remarquerez que la plupart des contenus sont en prix libre, puisque les concerts sont la principale source de revenu, voila le danger : Les concerts ne se font pas comme ça, tout le monde en demande partout, les salles de musiques ne peuvent plus prendre de risques, elles emploient donc (comme les labels) de plus en plus de bébés stars au dépend des artistes. Ce que je dit c’est qu’il y a des moyens de soutenir les indépendant, et qu’il faut les soutenir, en achetant leurs albums peut être, en leur faisant des dons aussi, mais aussi autrement que par l’argent en discutant de ce qui nous a plu et que l’on a pas forcément entendu dans une pub, et en montrant ainsi qu’on se lasse de la culture-poireau qui nous martèle le crâne, et qu’une auto-éducation à la véritable culture est tout à fait envisageable. Parce qu’en étudiant ce milieu, on se rend vite compte que les murs suintent comme jamais, pas parce que tout le monde veut du profit, c’est un présupposé, mais surtout parce que ledit profit a provoqué une spirale de la survie qui prend une ampleur terrible a mesure que les années passent, et que je suis certains qu'un grand nombre de ceux qui l'abreuve ne se rendent même plus compte des faiblesses des oeuvres qu'ils proposent. Ce qu’on remarque en plus, c’est que la copie est beaucoup plus souvent dépréciée par les show-businessmen que par les indépendants. Ca se comprend, et ça fait du bien parce que c’est le revers de la médaille, et ça ne fait de mal à personne. Les premiers ont perdu une partie de leur fortune au profit du public, ils couinent parce qu’ils gagnent moins, mais ils sont encore largement autosuffisants, et si ça peut ouvrir la culture, même si c’est une culture qui ne vole pas haut, c’est déjà un pas en avant. Ca ne change pas grand-chose pour les seconds, leur problème à eux c’est qu’on reconnaisse leur travail, qui va presque à chaque fois beaucoup plus loin que leurs chiens mouillés de frères et sœurs bling-bling. Pour ce qui est du cinéma, je suppose qu’on peut faire la même remarque, mais je ne connais pas assez le contexte pour me prononcer là dessus. (Au fait, c’est mon premier post, j’ai enfin prit la peine de m’inscrire )