Le topic des araignées au plafond

Pas un topic pour s'amuser ! Mais plus pour discuter, échanger, se soulager de poids... parce que, mine de rien, on peut avoir du mal à révéler nos faiblesses, nos déprimes, nos idées noires à notre entourage et, parfois, les "oreilles" inconnues sont ce qu'il nous faut.

Personnellement, j'en ai. Je reviendrais sur la raison plus tard, si le coeur m'en dis et vous en dis Mais je peux juste dire que ça fait quasi deux ans que ça dure, avec des hauts et des bas (enfin, le seul haut a été de décembre 2012 à Juin 2013), et le pire bas est à l'heure actuelle et, ce, depuis la fin d'année 2013.

Je vis quasi reclu, je passe le plus clair de mon temps chez moi, à rien foutre, sans aucune motivation, sans aucun intérêt pour quoi que ce soit. Ma vie sociale est devenue quasiment inexistante, ma vie d'étudiante en a pris un coup (absences, pas d'investissement personnel... alors que l'année dernière, j'étais brillante), ma joie de vivre s'est fait la mal, je cumule les problèmes liés à mon manque de... tout, et je suis en train de me foutre royalement dans la merde. Ce qui me démoralise encore plus et patati et patata.

Alors qu'à la base, je suis quelqu'un d'EXTREMEMENT sociale (du genre, à me faire adorer en 2 minutes), joviale, fêtarde, optimiste, la vie en rose, à pas pouvoir ne "rien faire" pendant plus d'une journée, toussa toussa. A "l'époque", vous ne m'auriez pas vu sur Koreus, je pense. haha (mon dieu, quand je pense à "avant"...)

Et encore, j'ai connu pire. Pendant un moment, j'ai développé une certaine agoraphobie :roll: avec des crises d'angoisses, des moments de vide intense, de la paranoïa et tout le bordel. J'étais tellement mal psychologiquement qu'il y a eu des répercussions physiques. Complètement barrée, la pauvre fille, haha !

Là, je me contente d'être tout simplement lasse de tout. Si je pouvais "hiberner" et me réveiller uniquement quand tout ira mieux, je signerais directement. Je n'arrive même pas à mettre à profit ce temps "libre". Je pourrais mais je suis tellement dans une spirale de merde que ce temps "libre" est devenu du temps "gâché". A la place, je glande rien, je remet tout à "quand j'irai mieux", je pleure sans raison, je suis irritable, je fais semblant d'aller bien, je trouve des excuses... seulement deux personnes savent que je ne vais pas bien : ma mère et mon meilleur ami. Ma mère évite malheureusement le sujet et mon meilleur ami ne sait pas à quel point je me sens mal car je ne veux pas lui dire. Pour les autres, je dis que "ah, je ne peux pas ce soir, je suis malade, je suis en week-end, j'ai du travail, j'me suis blessée..." ou je ne répond simplement pas, laul, et je déprime en me disant que je suis peut-être en train de perdre quasiment tous mes amis.

Un élément déclencheur qui fait aimant et effet boule de neige. Au début, l'objet de ton mal-être est précis, puis tant de choses s'ajoutent à cause de cet objet que cet objet ne devient que la partie visible de l'iceberg.


Je suis absolument certaine que je ne suis pas la seule dans cette situation ! :lol: Alors viendez, qu'on se serre dans nos bras et qu'on pleure en silence ! :lol:

Pour moi la seul chose qui me fait vivre c'est le sport.
Ça me fait sortir de chez moi tous les jours, rencontrer des gens et prendre l'air.
C'est aussi un défouloire. Je te conseil vivement d'essayer un sport qui te plais et t'investir dedans, tu rencontreras de nouvelles personnes et tu te forgeras surement un autre regard.

Après niveau social et fête c'est quelque chose qui va et vient mais essaye de toujours sortir au moins 2 fois par semaine, que ça soit pour marcher avec des amis ou se retrouver au bar !

@Rousseau : j'aimerais beaucoup ! Malheureusement, je ne "peux" pas. Rien d'extérieur ne m'empêche de le faire, c'est un obstacle interne. Après, je suis peut-être faible (sûrement le cas) mais je n'arrive absolument pas à passer outre.
J'attends que ça passe... en espérant que ça passe le plus vite possible.

Mon "ancienne" vie me manque atrocement.

Pourquoi ce changement brutal ancienne/nouvelle vie ?

Le sport ça peut aussi être quelque chose de sympa (pas forcément du jogging ou autre) je pense à l'escalade, la randonnée, la natation (en lac ou autre). Essaye de faire un sport qui ne nécessite pas autrui pour commencer.

Commence par trouver ce qui s'est passé entre avant et après (comme le dit Rousseau plus haut).
Ca serait peut être un bon départ si aucune activité palliative ne te tente.
Attendre ne sert à rien, ça en revanche c'est une certitude.

@Blablablabla : Je n'ai pas envie de parler de moi, mais sache que je te comprends.

Idem, j'aime pas déballer ma vie sur internet, mais je te comprends, la glande, l'état d'errance, ne même pas savoir pourquoi ça va pas, ne pas avoir de but, cplt coupé de ma famille et du monde... ça a commencé en février 2011 avec aussi des hauts et des bas, mais heureusement pour moi ça va bcp mieux depuis qques mois plus ou moins, 'fin je me sens chaque jour petit à petit revivre, ça a duré donc plus ou moins 3ans, j'espère que ça ira aussi mieux pour toi (plus qu'un an à tenir si j'ose dire )

La rupture qui a crée un "avant" et un "après", je la connais. Mais je trouve ça tellement con, tellement illégitime (même si c'est pourtant réputé pour pouvoir bousiller des vies) que je n'ose pas en parler. Mon meilleur ami connait les conséquences mais ne connait pas la cause fondatrice, par exemple.

Mais, en gros, ce truc m'empêche d'avoir des contacts humains. Attention, je ne suis pas non plus recluse chez moi H24, il m'arrive de sortir quand, lors d'une journée/soirée, je vais mieux. Mais je choisi avec soin les amis que je vais voir. Puis, je vois la famille aussi, et les camarades de classe. Mais ça reste très très occasionnel.

Mais je sais que j'aurais beau dire quoi que ce soit, c'est moi le problème. J'me suis juste refermée comme une huitre. C'est malheureusement très très typique, haha

@Skwatek : sans te demander d'expliquer le pourquoi du comment, toi aussi tu t'isoles "contre ton gré" ?

@Galora : hahaha ! encore 1 an ? Mon Dieu, tuez-moi ! :lol: Déjà que je ne sais même pas comment je vais tenir jusqu'à ce soir ! :lol: Contente que tu en sois sorti, en tout cas J'espère que tout ça est bel et bien derrière toi et que "ça" ne revienne plus jamais t'emmerder ! Vivement mon tour !

Citation :

Aïe. Les symptômes sont clairs et le verdict me parait donc sans appel : tu souffres d'une paire de chromosomes X.

(Désolé par avance pour ce petit trait d'humour lourdingue, d'autant plus que le sujet ne s'y prête pas trop. Mais je n'ai pas pu me retenir, c'est mon petit pêché mignon.)


Sinon, j'approuve l'idée du sport. Ça aère l'esprit, ça permet de rencontrer des gens de tous horizons, et ça défoule.

Pourquoi l'idée te rebute-t-elle tant ?

@Flo : haha ! Au contraire, les traits d'humour dédramatisent et ça fait du bien !

Pourquoi l'idée de faire du sport me rebute tant ? C'est pas le sport, le problème, c'est les gens, haha (oui, je suis devenue sociopathe, bonsoiiiir !)(enfin, non, encore une fois le problème, c'est wam).

Ah oui, je faisais beaucoup de sport, avant ! haha

BON ! Mais ne parlons pas que de moi ! Allez, les dépressifs, là ! Sortez de vos terriers ! Que je me sente moins seule ! :lol: :lol: :lol:

Citation :

Bah je ne pense pas que ce soit vraiment derrière moi, parce que c'est dans la nature même de ma personnalité je dirais, mais disons que mtn, j'en ai moins peur qu'avant.

Citation :

T'as tout à fait raison, faut arrêter de faire la tapette.
:lol:


:roll:

J'ai pas des masses envie de m'étaler non plus mais je crois comprendre. On doit effectivement être un petit nombre dans ce cas en fait... Moi je dois admettre avoir pas mal de chose dans ma vie pour aller bien. Tout en fait à peu de chose près.

Mais... La sphère pro et certains aspects de la société me terrifient. Et ça suffit pour me miner le moral : j'sais pas quoi faire, j'veux être seul, je comprends rien, je suis paumé.

Drôle de truc quand même. Perso ça dure depuis un petit bout de temps, mais je viens de retourner chez moi, et forcément, mes soirées s'éclairent La journée ne reste pas top, mais je peux profiter de plusieurs répits.

Et plus précisément, quel est le problème que représentent les gens dans le cadre du sport ?

@Blablablabla, c'est compliqué ce qui t'arrive et je peux tout à fait le concevoir parce que j'ai connu une période pas facile comme ça.

Le cercle vicieux je me sentais mal alors je ne voulais rien faire et voir personne, mais vu que je ne fessais rien je me sentais mal ! Et ça a duré puis le déclic, j'ai consulté une kinésiologue (certains dirons que c'est de la connerie, même moi en y allant je me suis dit c'est de la connerie) Mais ça m'a fait beaucoup de bien je pense que c'est en partie grâce a ça que j'ai repris gout à la vie. En gros moi ça m'as permis de comprendre et d'accepter mes problèmes, en en retrouvant la source.

Le même problème que représentent les gens dans n'importe quel cadre, en fait ! haha

Bon, je n'ai pas envie de partir dans les détails (même si j'ai dit le contraire dans le post initial).

Mais en gros, je me sens en sécurité quand je suis seule. Isolée, certes, mais en sécurité. Quand je sors, quand je vois des gens (sauf certaines personnes), je suis dans un milieu hostile. Ca n'a rien à voir avec les autres, ça a à voir avec moi. Et vu que ce n'est absolument pas dans ma nature, d'être seule et isolée, je réagis très mal face à cette solitude et cet isolement.

M'enfin, c'est comme ça, que voulez-vous ? Huhuhuu

@heyane : qu'est-ce que ça t'a apporté, du coup, ces séances ?

T'as déjà essayé d'en parler à un psy ?

On a tous je pense connu un moment dans ce genre...

De mon côté, mon conseil serait que tu te force a sortir, passer du temps avec tes amis, rencontrer des gens. Trouver un copain...

Peut être voire un psy, je sais pas..

En tout cas je te souhaite de sortir vite de la

Bon comme tout le monde je n'ai pas trop envie d'étaler ma vie privée, mais en gros j'ai eu des coups dures le genre de choses qui arrivent à tout le monde, mais sur quelqu'un qui a une faible estime de soit ou qui se sent pas bien dans ces pompes c'est dévastateur. Et en fait la kinésiologie si tu veux ça m'as permis de voir le fond du problème. En gros je me suis dit "ok c'est triste ce qui t'arrive, mais ça devrait pas te faire cet effet là".Du coup j'ai pu prendre conscience de souvenir enfoui de ma petite enfance qui explique mes réactions d'adulte...

Tout le monde a des hauts et des bas, quels qu'ils soient il faut les surmonter ... parle en a un psy si tu n'y arrive pas toute seule, il n'y a pas de honte (il y a beaucoup plus de gens qui consulte que ce que l'on pourrait penser). Essaye de sortir de chez toi et de trouver des activités (sport ou autre) et tu retrouvera assez vite le sourire.


Courage, dis toi qu'il y a des millions de gens qui ont été très déprimés à un moment de leur vie et qui sont aujourd'hui très heureux.
Et surtout dis toi que le beau temps vient après la pluie

Comme les autres, j'étalerai pas ma vie en public, mais si tu veux discuter en privé de mes expériences, il n'y a pas de problème.

Vu que ça m'est arrivé deux fois (2 ans et 1 an, youpiii) j'ai fait un peu le tour.
La première fois j'ai réussi à trouver un objectif, quelque chose que je voulais atteindre no matter what. Je voulais passer mon permis moto et avoir ma bécane. Du coup j'ai bossé et je suis allé faire mon plateau. Ca m'a permis de voir du monde et me changer les idées vraiment.

La deuxième fois par contre, j'ai pas voulu reproduire le schéma, je suis allé assez rapidement voir mon médecin qui m'a filé des anxio et antidep. Oui ça fait très peur, c'est difficile d'accepter qu'on en est au stade où on a besoin de ces saloperies là pour aller mieux, mais la dépression est une maladie et elle se soigne.

En tout cas, ça m'a permit de me régler niveau sommeil, je me couchais tôt, me levais tôt, faisait quelque chose de mes journées. Je suis allé chez un pote pour le nouvel an, on est sorti tout les soirs et j'ai arrêté le traitement pour ne pas mélanger à l'alcool. Y'a juste eu une petite semaine de stress en rentrant et c'était terminé pour les médocs.


Je dis pas que c'est la solution à tout les problèmes, je suis assez contre la médication quand on peut l'éviter, mais sache que si tu as vraiment l'impression que ton corps te trahit et que tu n'y arrivera pas seule, c'est une possibilité pour s'en sortir.