Onirisme

Sebmagic c'est un rêve lucide super long! Ça donne envie.

Et c'était bien drôle à lire.

L'an dernier, j'ai essayé pas mal de méthodes pour faire des rêves lucides. Ce qui a marché le mieux, c'était le journal des rêves. J'ai fait un demi-rêve lucide, à la belle étoile sur une plage J'était dans un train futuriste. J'ai réussi à me concentrer pendant moins de trente secondes, et j'ai influé sur le rêve en transformant une des cloisons en miroir (je me suis rendu compte que je ressemblais à un Jedi o_o ).
La deuxième fois, je suis resté lucide pendant plusieurs minutes, et j'ai réussi à marcher sur l'eau.
Ce qui me donne plutôt l'impression que mes rêves sont assez mégalos...
Enfin bref, journal des rêves = très utile
J'aimerais bien en refaire, mais je n'y arrive pas en ce moment.

Je viens de rêver que je finissait en garde à vue après avoir foutu le bordel dans une pièce où pleins de monde, dont Eric Zemmour, Laurent Ruquier et Daniel Guichard, dinaient autour d'une grande table.

C'était marrant. ^^

Tu as fait 2 choses incroyable :
-le rêve lucide
-pouvoir revenir dans le rêve après un réveil (là ça m'épate !)

Et puis bravo si tu as atteint le but que tu t'es fixé (retrouver le souvenir du visage)





Ça me donne envie de m'y remettre...

Disons que le souvenir du visage, je l'avais, mais mes souvenirs sont un peu similaires aux rêves je trouve : ils sont flous et faut forcer vraiment pour avoir un détail. Cette fille est dans mes pensées depuis plusieurs semaines déjà et le rêve n'a pas aidé !

Par contre retourner dans le rêve juste après un court réveil je croyais même pas que ça allait marcher, j'ai vraiment lutté pour y retourner et si j'avais été moins motivé j'me serais réveillé complètement !

Rève que j'ai fait la nuit dernière.

Une ile au large de la Rochelle ou Bordeaux, bref dans l'atlantique.
L'ile en question était de type urbain et était dirigée par un groupe d'ultra féministe pronant la supériorité de la Femme.

Bref les femmes avaient tous les droits et les hommes aucuns, ceux-ci n'avaient pas le droit de porter de sous-vétement sous peine d'être écorchés vif.

De plus, les couples souhaitant se promener, la femme devaient tenir son compagnon en laisse.



Voila les grandes lignes.
Dites moi, j'ai un problème?

Pas de problème. Chacun ses fantasmes.

tien un sujet marrant ^^

bah perso je me suis gleetché en rêve ... j'étais a demis conscient et je me suis aperçut que je rêvais j’ai donc voulu passer outre le scénario pré-établis (qui m'a échappé d’ailleurs ) et a ce moment lâ tout a frizzé (comme une chaine cryptée) et je me suis réveillé haletant et le cœur battant la chamane... j'ai toujours pas compris pourquoi ^^

Le coup de la chaine cryptée, ça me le fait parfois quand je veux m'endormir. Souvent ça s'accompagne d'un coup (virtuel?) sur la tête (coté front, ou derrière la tête), avec un son comme un claquement aigu.

Citation :
Oui bon j'espère que tous les rêves sont pas les révélations de nos fantasmes parce que vu les rêves vraiment bizarres (et à caractère sexuel) que je me suis farci les deux dernières nuits je pense que j'ai de quoi m'inquiéter sérieusement sur ce que je veux/suis vraiment!:-o :-D

Raconte. Je sens que ça va être drôle

Le coup de la chaine cryptée.
Typiquement j'ai remarqué qu'avec mes expériences les hallucinations lors de la phase de sommeil (les grésillements de couleur dans certains cas) formaient les images oniriques, qu'au début du someil le "mental conscient" divaguent et vaguent dans l’esprit de la même manière qu'ont imagine un scénario dans la vie de tout les jours et que justement ces grésillements de couleur formait en arrière plan les images du rêve qui se mettent gentiment en place.


.......


Me suis-je fait comprendre ?

Citation :
Oui.

Pour ma part je différencie la "chaine cryptée" (soudain et éclair) des grésillements de couleur qui apparaissent en fermant les paupières.

Citation :Je m'en souviens plus!


Par contre cette nuit j'ai rêvé que ma propre mère m'avouait son homosexualité.:-o
Ca m'a traumatisé.
Et c'est la faute à jeremyone!

Désolé.

M'en vais faire un topic sur la zoophilie mouahaha

Citation :Tu crois pas que c'est déjà assez le chaos dans ma tête?! :-D

EDIT : \'Pouvez sauter quelques paragraphes, j\'ai galéré pour mettre en place le contexte ^^ J\'ai essayé d\'aérer, mais...

Ca m\'intrigue énormément vos affaire de rêves lucides, je ne pense pas être parvenu à en faire un dans les règles, mais je m\'en suis probablement approché plusieurs fois, sans toutefois mettre en place de méthode. Je devrais m\'y mettre.

Les seules fois ou j\'ai titillé l\'expérience, me viennent de l\'effort de \"retour au rêve\" après un réveil soudain. Comme si cet épisode altérait le rêve avec une petite prise de conscience, un nouvel acquis : celui que rien n\'est réel. Toutefois, je n\'ai jamais pu guider ces rêves, simplement être spectateur du déroulement, ce qui déjà, est franchement sympatoch\' dans certain cas. Ne serais-ce que pour la \"facilité\" de remémoration du rêve, bien plus aisé pour moi qui ait l\'habitude de ne jamais me rappeler mes rêves.

Bref, si jamais cela en intéresse certain, et parce que le topic semble dédié à ce genre de pavé, je m\'en vais vous raconter un rêve qui m\'a pris cet été, pendant un voyage en Italie. Je m\'en souviens relativement très bien, fait particulier. Et j\'ai toujours plus ou moins voulu le mettre à l\'écrit, tant il m\'a marqué. (Non mais vous attendez à rien de grandiose, c\'est tout personnel, du pure ressentit -_-)

Il me manque ce qui précède mon réveil, mais je \"sais\" que cela installait déjà le cadre du rêve \"éveillé\" qui va suivre. Peut être même le rêve durait il déjà depuis plusieurs minutes (pour autant que cela soit possible).

Je me rendors avec force et conviction, ce genre de conviction puissante mais flottante, dans une seule direction : le rêve. Car pas question de développer trop d\'énergie ou une fixation \"cohérente\", \"rationnelle\" qui provoquerait le réveil.

J\'étais dans une importante collocation, genre bien mastoc\', comptant allègrement 40 chambres, et 200 personnes. Ces chiffres me viennent comme ça pendant que je vagabonde dans le hall principal, fait de boiseries. Derrière moi, un imposant escalier menant au premier puis second étage, également tout de bois recouvert. Un style ancien se dégage globalement de l\'imposante bâtisse, quelque chose comme les années 60, mais ça m\'évoque plus un temps moderne terni par la séparation du monde alentour et la non-progression technologique et esthétique (oui c\'est perché, je vous retransmets ce que j\'ai ressentit, ce que j\'ai pensé) ainsi que le manque d\'éclairage naturel et la poussière ambiante flottant aux quelques petites fenêtres. Malgré cela, le bâtiment vie, et vie bien ! De l\'activité, du bruit, étonnamment quelques ménagères aux tenues classiques noires et blanches rappelant à nouveau les générations passées.

Je déambule dans les couloirs du premier étage, vous savez, sans transition, normal... Je marche interloqué, étonné et curieux de cet environnement, de ce qu\'il signifie, et avec cette pensée permanente en arrière plan : c\'est un rêve. Personne ne semble me prêter attention, et cela provoque une sorte de sérénité intérieure tout à fait agréable, sensoriellement proche d\'une chaleur corporelle émanant du ventre. Je me sens \"à part\" et j\'en profite, me mouvant plus rapidement sans craindre de passer pour un con, passant la tête dans l\'embrasure de quelques portes...

Et soudain, je me retrouve au sein d\'une chambre au second étage, nettement mansardée, un lit au centre de la pièce accolé à l\'un des murs. Les proportions sont classiques, une belle pièce aux poutres sombres apparentes, mais elle est relativement vide. Tout juste un coffre en bois et cerclage en métal, complétement sous la mansarde dans un coin sur lequel repose quelques vêtements en bazar, un tapis rose-mauve pas très propre, petit, ayant manifestement passé trop de temps sur le parquet sans être épousseter. On trouve également une commode en bois vernis, accueillant une lampe de chevet et quelques autres éléments sur lesquels je ne parviens pas à remettre de détails. Cette chambre n\'est éclairée que part un beau mais trop petit Velux, qui laisse filtrer une lumière blanche, mais la \"poussière\" ambiante vient donner un côté irréel à la scène, comme un rendu 3D avec trop de particules pour exagérer un côté féerique, justement surnaturel, lent et ample.

Au côté du lit, deux femmes, une rousse et une brune, jeune, la vingtaine sinon moins. Et toutes deux Lesbiennes. Je le \"sais\". Elle se dispute, assez calmement, mais manifeste de l\'extérieure suffisamment de discorde pour en être sur. Je me déplace un peu dans la pièce, sachant que je n\'appartiens pas à la même \"réalité\" et donc curieux de suive cette altercation. Pourtant je n\'entends rien. Ou plutôt je ne distingue pas de parole émanant de leur bouche, seulement je les interprète, je crois que je m\'imagine leur conversations, ou à nouveau que je la \"sais\". Mais c\'est directement dans ma tête, ça ne sollicite pas l’ouïe, je crois.

Je développe alors au paroxysme cette intensité de me savoir à part de ce que dans quoi j\'évolue, de bouger telle une caméra virtuelle dans un monde \"qui n\'a pas besoin de moi\", curieuse sensation à vrai dire, avec cette idée permanente, cette explication de l\'état de rêve. Pas tout à fait cependant.

Je \"comprends\" que l\'une d\'entre elle, la rousse, tente d\'amadouer la blonde par des propos coquin, l\'invitant à un câlin de réconciliation. Pas d\'excitation de ma part, rien sinon de la curiosité de voir ce qui va se passer. La brune refuse simplement, mais quitte la pièce, laissant la demoiselle rousse les bras ballants. Je suis du regards la brune, et hésite à la suivre, alors qu\'elle passe le pas de la porte. Seul réel moment de \"décision\", de \"libre arbitre\" dans mon rêve, émanant de ma conscience, il me semble. Mais trop tard, elle a fui, et je m\'imagine qu\'en la suivant je romprais tout le charme de la scène en intervenant malgré ce qui était prévu. Je considère donc que ce qui est prévu continu par rester pour le moment dans cette chambre. Je retourne alors mon regard, et...

... La rousse, restée, me regarde. Me regarde fixement. Mais ce n\'est pas possible, puisque je n\'appartiens pas à la scène ! Pourtant, rien à faire, elle me fixe de ses yeux, manifestement emprise de mauvais sentiments ou de haine. Toujours est il que ce n\'était pas engageant, mais je m\'écarte de l\'intensité du moment : elle me regarde, pas de doute possible ! Je sens mon coeur battre, dans mon rêve, ou l\'équivalent sensoriel, je panique presque de ce constat très soudain, TROP soudain de ne plus appartenir à un autre monde, d\'entrer sans que je le souhaite dans cet environnement ! J\'étais persuadé de mon invulnérabilité en tant qu\'entité indépendante, et je flippe ma mère de me rendre que j\'avais tort, ou plutôt qu\'ELLE à le pouvoir de me voir malgré tout. Pensez à ces scène de films qui se veulent flippant, et qui au détour d\'un plan de caméra tournant révèle une personne avant lointaine et passive soudainement proche et flippante... Vous voyez ? Ce genre de mécanisme bateau mais forcément efficace. Ben pareil, mais x100, puisque à moitié \"éveillé\", \"conscient\" je ne vivais que par la scène, risquant alors ma peau.

Je décide de quitter la pièce aussi vite que possible, et me retrouve en haut d\'un étroit escalier en bois, n\'ayant rien à foutre là ou il est, en dessous d\'un autre étroit escalier également du même vois, montant je ne sais ou puisque le bâtiment n\'a que deux étages... La lumière ne correspond pas à ce qui est prévu, puisque tout est carrément sombre au début supérieur de cet escalier, tandis que le hall principal, bien que mal éclairé, laisse filtrer bien davantage de lumière. Le rêve s\'effondre quelque part. Je quitte une cohérence de l\'architecture, la lumière, l\'ambiance, mais aussi le rythme puisque je me sens effrénée, paniqué, et plus du tout serein. Je me dirige donc vers l\'escalier et dévale les premières marchent, pour baisser le regard vers...

... La brune, qui avait quitté la chambre précédemment, attendant au bas de l\'escalier, me fixant indubitablement. Moi, et personne d\'autre. Mais merde, elle n\'est pas CENSEE me voir, ou penser à me regarder, je ne suis qu\'une notion au regard de leur univers ! Mais non, elle me regarde fixe dans les yeux, sa tête maintenue droit, lui donnant l\'air de me regarder depuis très bas, les yeux douloureusement hissés vers moi, des cernes assez importants.

La panique m\'envahit tout à fait, et je m\'éveille pour de bon, le coeur à fond dans un rythme digne du solo de Free Bird.

J\'ai toujours adoré me remémorer ce rêve pour l\'intensité qu\'il a suscité en moi. Une vraie peur panique, lié à la soudaineté du passage d\'un état acquis et absolu, à un autre imprévu et chaotique. J\'ai franchement flippé sur le coup, bien davantage que pour un quelconque cauchemar. Mais je suis content d\'en avoir fait l\'expérience.

Si j\'étais vidéaste amateur, j\'essaierai de retranscrire ce rêve en court métrage, pour apporter à un éventuel spectateur ce que j\'ai pu ressentir. Dans une moindre mesure, certes, mais ça doit être possible, par l\'élaboration d\'une atmosphère visuelle et sonore et la communication au spectateur de cette intime conviction que quoi qu\'il arrive, il n\'appartient pas à la scène, il n\'est qu\'une caméra, même pas visible, sans même signification dans ce monde qu\'il observe. Et tout à cou, désillusion...

Voila voila ^^

Citation :
C'est bon ça


Citation :
Très intéressant...

Merci pour ce témoignage rayman.

Est-ce que dans ce rève, il y a des éléments qui ont été vus dans ta journée, ou dans ta vie en général (ta personnalité, etc) ou bien est ce qu'il n'a rien à voir avec rien du tout, monté de toutes pièces par ton imagination ?

C'est pas mal que tu sois arrivé à nous raconter tous ces détails sans trop soulever d'incohérences (à moins que tu ne nous en aie pas parlé pour fluidifier le texte).

Justement, le rêve étant à demi-lucide, les incohérences étaient tout de suite moins nombreuses, ou plutôt je n'ai pas souhaiter y prêter attention puisque le rêve était devenu ma réalité, celle au sein de laquelle au moins une part de ma conscience réelle intervient. Donc en effet, peu d'incohérence, sinon les transitions manquantes (déplacement), propres aux rêves je dirais, et la fin qui s'écroule et perd en cohésion avec des éléments qui n'auraient pas dû être là.

Pour préciser davantage, j'avais comme une parfaite connaissance des lieux, sans toutefois y avoir encore bouger. Un peu comme... La prévisualisation d'une église dans Assassin's Creed ou Prince of Persia, en panorama rapide au début d'une séquence, qui se recentre sur le joueur, lui permettant de rapidement appréhender la géométrie des lieux, mais de devoir se mouvoir pour constater les détails et planifier ses déplacements.

Une sorte d'omniscience donc, probablement lié à mon état "d'entité" à part, me conférant tout pouvoir sur ce à quoi je n'appartiens pas. (Une de mes idées récurrente dans la vraie vie, que ne pouvoir totalement appréhender un système de l'intérieur, par définition).

Concernant les détails de la vie courante, non, je ne crois pas... A vrai dire, le bâtiment et notamment le hall tel que je l'ai décris me fait penser "après coup", à la relecture, à la scène de départ d'Inception, dans le hall de la maison au style japonais : plusieurs étage au balcon circulaire ouvert, énormément de bois, un large hall central, un escalier imposant...

Seule cette idée de dominer un système parce que je n'y appartiens pas, d'être une pièce en dehors, "pas prévu", et donc éventuellement apte à transcender ce système en question. Ca, ça appartient à mes convictions personnelles, et ça intervenait dans le rêve comme un renforcement de la conviction d'invulnérabilité.

Dis donc, tu as tout lu ? :s

EDIT : Oh là là c'est bourré de fautes, et ces "/" qui se glissent partout sont une plaie... Désolé, je tenterai de corriger tout cela, mais c'est sorti comme ça me venait à l'esprit, sans relecture ni dans la syntaxe ni dans l'orthographe.

Evidemment que j'ai tout lu
Bon, les anti-slashes ne facilitent pas la lecture (mais un petit copier/coller, rechercher/remplacer a fait le travail)