| Arsenick | 0 #81 |
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La différence profonde avec l'esclavagisme, c'est que le rapport de subordination est un choix non imposer par la force: tu as choisi de travailler à cet endroit et tu as toujours le choix de partir. Tu me dira que ce choix est souvent imposé par des impératifs économique mais cela reste un choix : ne pas vouloir/pouvoir assumer les conséquences de ce choix n'est pas équivalent à ne pas disposer du choix.
Contribution le : 09/10/2016 14:00
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| Insert | 0 #82 |
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Si le choix est imposé, je vois pas en quoi cela reste un choix. Tu n'es pas contraint par la force, mais ça ne change rien, tu es contraint. Choisir en étant contraint, je sais pas trop si c'est réellement un "choix". Soit tu travailles, soit je te tabasse : contraint par la force. Soit tu travailles, soit tu n'as plus d'argent pour vivre. Tu penses qu'une des deux propositions est plus un choix que l'autre ? 
Contribution le : 09/10/2016 14:18
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| Arsenick | 0 #83 |
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La différence est l'obligation car personne t'oblige à aller bosser: tu peux démissionner. Alors oui ça te fouterai dans la merde mais cette possibilité existe contrairement à l'esclavage où cette possibilité n'existe pas. Tu va me dire "oui mais si je ne bosse plus je ne sais plus payer ma maison donc je n'ai pas le choix". (oui je fais les questions et les réponses, au moins je ne me dispute pas...encore que :D). Je te répondrais que la question n'est pas "est-ce que j'ai le choix?" mais plutôt "est-ce que je suis capable d'assumer ce choix?" parce que si tu fais le choix de ne plus bosser, tu prend le risque de perdre ta maison etc mais c'est un choix qui existe.
Contribution le : 09/10/2016 15:17
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| Insert | 0 #84 |
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@Arsenick
C'est quand même très subtil comme différence. ^^ Citation : Alors oui ça te fouterai dans la merde mais cette possibilité existe contrairement à l'esclavage où cette possibilité n'existe pas. Tu peux retouner l'esclavagisme aussi de cette façon : tu n'es pas obligé de travailler 28 h par jour pour moi, sans salaire et dans des conditions inhumaines, mais si tu ne le fais pas, je fais du mal à toi, aux tiens et je vous tue tous. La possibilité existe en fait. C'est juste que les conséquences de ton choix se font ressentir immédiatement.
Contribution le : 09/10/2016 15:24
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| Arsenick | 0 #85 |
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Je te le concède ^^. Citation :
Certes mais la différence, c'est que cette conséquence est imposée par un tier. La différence c'est que dans le champs de coton, la contrainte est extérieur tandis que dans le champs de béton elle est intérieur. comme dirais IAM: Citation :
Contribution le : 09/10/2016 15:28
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| Invité | 2 #86 |
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FantômeInvité
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@Arsenick
Tu cherches des nuances pour excuser le système comme un temps où le harcèlement moral n'était pas vraiment du harcèlement parce qu'il n'y avait pas de manifestation physique. Dans l'absolu, les esclaves aussi avaient le choix : ils pouvaient se suicider. Tu vois, on peut aller assez loin dans cette histoire de non choix. Mais si tu prends le problème de l'autre sens : est-il possible de vivre libre, ne pas être obligé de participer au système etc.... et bien la réponse est non. Impossible d'habiter un terrain sans s'acquitter des impôts, idem pour exploiter le sol, chasser, couper du bois. Donc, quand les seuls gens libre sont ceux qui par l'argent se sont libérés de ces contraintes, je dirais qu'on est plus proche d'une situation d'esclavage généralisé.
Contribution le : 09/10/2016 16:07
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| Arsenick | 0 #87 |
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C'est un peu vite oublier les dizaines de peuplade type Chipayas ou Caraja... Je suis d'accord avec toi que l'esclavagiste moderne c'est l'argent mais je trouve ce terme est inadapté car il a tendance à dédouaner celui qui le subit. Cet esclavage tu es le seul à te l'imposer par tes propres choix, tu pourrais facilement vivre avec un mi-temps en achetant une maison moins cher et en ne partant pas en vacance. (je parle de manière général, le "tu" n'étant pas toi personnellement) La vie est une question de choix et de priorité, chacun étant responsable de ses propres choix. Le système est loin d'être parfait mais c'est un peu facile de l'accuser de tout les maux...
Contribution le : 09/10/2016 17:23
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| Invité | 0 #88 |
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FantômeInvité
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Non, je l'accuse de faire perdurer cette situation.
Contribution le : 09/10/2016 18:14
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| Arsenick | 0 #89 |
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La situation perdure que parce que les gens la font perdurer, partant de ce constat, accuser le système est inutile: l'inertie du système n'est due qu'au fait que, globalement, l'être humain est réfractaire aux changements.
Contribution le : 09/10/2016 19:34
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