Le communisme est-il bon ?

@Save-the-pandas a écrit:
Suis-je fou pour, en 2016, penser que le communisme est une bonne chose ?

@Save-the-pandas a écrit:
Suis-je fou pour, en 2016, penser que le communisme est une bonne chose ?

@Save-the-pandas a écrit:
@Kevsler Franchement quand je lis du Marx, je ne vois pas ce qu'il y a a jeté tout est bon, tout est vrai, et encore d'actualité alors que le mec à écrit ca il y a 100 ans, WTF, on à pas évolué socialement depuis 100 ans ?? toujours gouverné par le même type de personne.
Pareil pour Kropotkine, comment est-ce qu'on peut penser que ces mecs là sont des abrutis... Et pourtant certains le pense...

ps : Staline n'a jamais réussi a faire de l'URSS un pays communiste, aucun pays n'a d'ailleurs jamais réussi.

@PKLPK a écrit:
@Save-the-pandas
euh...non le communisme n'aspire pas à la lutte des classes...il aspire, d'abord sous le canapé parce que franchement chérie ça fait des mois qu'on laisse la poussière s'accumuler, puis ensuite, à la disparition des classes, ce qui est quand même bien différent. Faut pas confondre l'objectif et le moyen.

@Cats29 a écrit:
Y' a un millions de trucs intéressant chez Marx et sa pensée a été historiquement super importante, mais faut pas complètement déconner et dire que tout ce qu'il a dit était vrai, c'est se mettre au niveau de théologiens qu'envisager les écrits de Marx comme une vérité absolue, c'est aussi faire l'impasse sur 150 ans de luttes sociales, de théories

@WTHellias a écrit:
"Le communisme est-il bon ?"


Plus sérieusement, comme une grande majorité des courants de pensée existants, ça ne peut de toute façon pas marcher parfaitement pour la simple raison qu'il y aura toujours au moins un connard pour abuser le bousin (Au fond, c'est ce qui a niqué le communiste, le capitalisme, la monarchie constitutionnelle, la monarchie tout court, le goût des rillettes, etc.)

On nous a reproché, à nous autres communistes, de vouloir abolir la propriété personnellement acquise, fruit du travail de l'individu, propriété que l'on déclare être la base de toute liberté, de toute activité, de toute indépendance individuelle.

La propriété personnelle, fruit du travail et du mérite ! Veut-on parler de cette forme de propriété antérieure à la propriété bourgeoise qu'est la propriété du petit bourgeois du petit paysan ? Nous n'avons que faire de l'abolir, le progrès de l'industrie l'a abolie et continue à l'abolir chaque jour.

Ou bien veut-on parler de la propriété privée d'aujourd'hui, de la propriété bourgeoise ?

Mais est-ce que le travail salarié, le travail du prolétaire crée pour lui de la propriété ? Nullement. Il crée le capital, c'est-à-dire la propriété qui exploite le travail salarié, et qui ne peut s'accroître qu'à la condition de produire encore et encore du travail salarié, afin de l'exploiter de nouveau. Dans sa forme présente, la propriété se meut entre ces deux termes antinomiques; le Capital et le Travail. Examinons les deux termes de cette antinomie.

Etre capitaliste, c'est occuper non seulement une position purement personnelle, mais encore une position sociale dans la production. Le capital est un produit collectif : il ne peut être mis en mouvement que par l'activité en commun de beaucoup d'individu, et même, en dernière analyse, que par l'activité en commun de tous les individus, de toute la société.

Le capital n'est donc pas une puissance personnelle; c'est une puissance sociale.

Dès lors, si le capital est transformé en propriété commune appartenant à tous les membres de la société, ce n'est pas une propriété personnelle qui se change en propriété commune. Seul le caractère social de la propriété change. Il perd son caractère de classe.