Coronavirus : ou l'art de faire peur

@Miiiichel a écrit:
@aioren
On (notre generation - notre pays) n'a jamais connu de pandemie. Ca me paraît pas déconnant que son éradication se fasse avec un peu de d'inconfort et de sacrifices

@Miiiichel a écrit:
@Baba-Yaga

H1n1 entre 200 et 500.000 morts estimés. [...]

H1n1 c'est une gripette qui n'a pas fait plus de morts que les accidents de trottinette

@JCM77 a écrit:
@Arsenick et ça fait rentrer un peu de TVA…

@AymericCaron a écrit:
@Arsenick
Citation :

Même en prenant en compte les taxes (13 milliards d’euros), qui en tant que telles ne créent aucune richesse mais sont de simples prélèvements, ainsi que les retraites non versées du fait de la mort prématurée des personnes (environ 5 milliards), le coût net du tabagisme en 2005 représentait en France plus de 47 milliards d’euros, soit 3 % du PIB selon l'Observatoire Français des Drogues et des Toxicomanes.

1/ La stratégie de la distraction

Élément primordial du contrôle social, la stratégie de la diversion est d’inspiration romaine et antique : panem et circenses – du pain et des jeux. Elle consiste à détourner l’attention du peuple des problèmes importants et des mutations décidées par l’élite politique et économique, grâce à un déluge continuel de distractions et d’informations insignifiantes : le football, le sport en général, les Jeux olympiques, certaines émissions de télévision…

2/ Créer des problèmes avant d’offrir les solutions

Cette méthode est aussi appelée « problème-réaction-solution ». Elle consiste à créer  une problématique sociale d’où naitra un ensemble de circonstances qui suscitera une réaction populaire demandeuse de mesures qu’on souhaite faire accepter. Par exemple : laisser se développer la violence urbaine afin de mieux instaurer des lois sécuritaires au détriment de la liberté individuelle.

3/ La stratégie de la dégradation

Découlant du point précédant, la stratégie de la dégradation permet de faire accepter l’inacceptable. Il suffit d’appliquer les mesures progressivement, en « dégradé », sur plusieurs années. Ainsi, chômage massif, précarité, flexibilité, délocalisations, salaires n’assurant plus un revenu décent, baisse des retraites et allongement de la durée du travail… autant de changements à l’avantage du néolibéralisme et de la mondialisation, qui auraient provoqué une révolution s’ils avaient été appliqués brutalement.

4/ La stratégie du différé

Autre manière de faire accepter une décision impopulaire : la présenter comme une difficulté nécessaire, obtenant l’accord du public dans le présent pour une application future. Il est, en effet, toujours plus facile d’accepter un sacrifice s’il n’est pas immédiat. Cela laisse du temps pour s’habituer à l’idée du changement et l’accepter avec résignation lorsque le moment sera venu.

5/ S’adresser au public comme à des enfants

La plupart des publicités destinées au grand public utilisent un discours, des arguments, des personnages, et un ton particulièrement infantilisants, comme si le spectateur était un enfant à convaincre.

6/ Faire appel à l’émotionnel plutôt qu’à la réflexion

Faire appel à l’émotionnel est une technique classique pour court-circuiter l’analyse rationnelle et le sens critique des individus. L’utilisation du registre émotionnel permet d’ouvrir un accès à l’inconscient afin d’y « implanter » certains désirs, idées, peurs, pulsions ou comportements.

7/ Maintenir le public dans l’ignorance et la bêtise

Comme ce fut le cas pendant des siècles lorsque le savoir et la connaissance étaient tenus par le clergé, il est (souvent) fait en sorte que le public soit incapable de comprendre les méthodes utilisées pour son contrôle et son esclavage. 80 % des élèves des universités ou des grandes écoles sont issus des classes moyennes ou supérieures, et rien n’est réellement fait pour qu’il en soit autrement.

8/ Encourager le public à se complaire dans la médiocrité

Encourager le public à la bêtise, la vulgarité et l’inculture, comme c’est le cas de certains tabloïds ou émissions de TV hélas ! particulièrement populaires.

9/ Remplacer la révolte par la culpabilité

Faire croire à l’individu qu’il est seul responsable de son malheur. Ainsi, au lieu de se révolter contre le système, le peuple se culpabilise et s’en prend à lui-même, ce qui engendre un état dépressif dont l’un des effets est l’inhibition de l’action. Et sans action, pas de révolte ni révolution !

10/ Connaître les individus mieux qu’ils se connaissent eux-mêmes

Au cours du XXe siècle, les progrès fulgurants de la science et de la technologie ont creusé un fossé croissant entre les connaissances du public et celles des élites. Grâce à la biologie, la neurobiologie, la psychologie… le « système » est parvenu à une connaissance avancée de l’être humain. Il en est arrivé à mieux connaître l’individu moyen qu’il ne se connaît lui-même. Dans la majorité des cas, le « système » détient un plus grand contrôle et un plus grand pouvoir sur les individus que les individus eux-mêmes. Il est, à cet égard, essentiel de s’interroger : pourquoi politiciens et dirigeants font autant appel aux instituts de sondages et publicitaires alors que la justesse de leurs opinions devrait suffire à nous convaincre ?…

@aioren a écrit:
Il n'y a pas de complot, il n'y a pas de nouvel ordre mondial, il y a juste une formidable opportunité de resserrer la bride autour du cou des peuples. C'est devenu nécessaire pour nos gouvernants et pour les plus fortunés de tenir fermement le pouvoir. Surtout après des mouvements populaires comme les gilets jaunes. Surtout avec un système capitaliste à bout de souffle. Surtout avec les défis climatiques qui nous tombent sur la gueule.

Vous voulez continuer d'y croire parce que le contraire signifierait de regarder la vérité froide et cruelle en face : la vie d'avant c'est fini.

Vous continuez d'y croire comme Brigitte qui a gagné la super tombola Bill Gates ou Nicolas qui fait tout ce qu'il peut pour que l'erreur judiciaire dont est victime Laeticia la négociante en masques africains soit levée et qu'ils puissent enfin se rencontrer. Vous êtes prêts à aller toujours plus loin pour continuer d'y croire. Vous êtes mugu.

Alors oui, il y a des choses qu'on commence à retrouver dans la vie d'après, comme les restaurant et les cinémas... moyennant de montrer ses papiers. Mais bon, c'est pas gênant pour certains, manifestement. Mais il y a aussi des choses différentes. Des choses très différentes.

La vie d'après, je l'ai prise en pleine gueule lorsque je me suis fait refouler pendant dix minutes à l'entrée de l'hosto il y a quelques jours tandis que je venais pour une opération prévue de longue date. Vous me direz que dix minutes c'était pas bien méchant et que tout est rentré dans l'ordre en montrant mon test pcr négatif (peut importe qu'on soit vacciné ou non, on doit faire un pcr avant d'être opéré, ce qui pour le coup est tout à fait pertinent), à défaut d'avoir reçu un QR code valide. C'est pas de bol, mais ça arrive. Heureusement, tout est rentré dans l'ordre et j'ai pu me faire opérer. Heureusement que le système était encore en rodage et que l'agent de sécurité était pas trop sûr des consignes. Lui montrer un test pcr sur mon téléphone a suffit à me faire entrer.
Lorsque le système sera bien rodé, ce sera QR code valide ou rien. Ou alors un petit bifton, comme on fait dans certains pays où les autorités ont beaucoup trop de pouvoir.

Donc le pass sanitaire, vous n'avez peut-être pas encore eu la malchance de le vivre comme je l'ai vécu et je ne vous le souhaite pas. Ni à vous, ni à vos proches. Vraiment. 

Et ce n'est qu'un exemple. Dans la vie d'après, ces injustices et ces situations ne peuvent que se multiplier. Aussi bien pour le passe sanitaire que pour d'autres choses d'ailleurs. Chômage, retraite, éducation, propriété de votre maison/terrain, tout va y passer.

Se faire bolosser alors qu'on est en règle, c'est une injustice d'autant plus dure à vivre qu'elle se fait dans l'indifférence générale et que vous ne pouvez rien y changer. Si le bidule électronique dit que c'est pas bon, alors c'est que c'est pas bon et rien ne pourra changer ça. Vous ne pouvez pas être honnête ni de bonne foi si la machine infaillible affiche un message d'erreur. Lorsque l'individu ne compte plus même à l'entrée d'un hôpital, c'est qu'on a changé de monde.

@Remkage a écrit:
Citation :

@aioren a écrit:
Il n'y a pas de complot, il n'y a pas de nouvel ordre mondial, il y a juste une formidable opportunité de resserrer la bride autour du cou des peuples. C'est devenu nécessaire pour nos gouvernants et pour les plus fortunés de tenir fermement le pouvoir. Surtout après des mouvements populaires comme les gilets jaunes. Surtout avec un système capitaliste à bout de souffle. Surtout avec les défis climatiques qui nous tombent sur la gueule.

Vous voulez continuer d'y croire parce que le contraire signifierait de regarder la vérité froide et cruelle en face : la vie d'avant c'est fini.

Vous continuez d'y croire comme Brigitte qui a gagné la super tombola Bill Gates ou Nicolas qui fait tout ce qu'il peut pour que l'erreur judiciaire dont est victime Laeticia la négociante en masques africains soit levée et qu'ils puissent enfin se rencontrer. Vous êtes prêts à aller toujours plus loin pour continuer d'y croire. Vous êtes mugu.

Alors oui, il y a des choses qu'on commence à retrouver dans la vie d'après, comme les restaurant et les cinémas... moyennant de montrer ses papiers. Mais bon, c'est pas gênant pour certains, manifestement. Mais il y a aussi des choses différentes. Des choses très différentes.

La vie d'après, je l'ai prise en pleine gueule lorsque je me suis fait refouler pendant dix minutes à l'entrée de l'hosto il y a quelques jours tandis que je venais pour une opération prévue de longue date. Vous me direz que dix minutes c'était pas bien méchant et que tout est rentré dans l'ordre en montrant mon test pcr négatif (peut importe qu'on soit vacciné ou non, on doit faire un pcr avant d'être opéré, ce qui pour le coup est tout à fait pertinent), à défaut d'avoir reçu un QR code valide. C'est pas de bol, mais ça arrive. Heureusement, tout est rentré dans l'ordre et j'ai pu me faire opérer. Heureusement que le système était encore en rodage et que l'agent de sécurité était pas trop sûr des consignes. Lui montrer un test pcr sur mon téléphone a suffit à me faire entrer.
Lorsque le système sera bien rodé, ce sera QR code valide ou rien. Ou alors un petit bifton, comme on fait dans certains pays où les autorités ont beaucoup trop de pouvoir.

Donc le pass sanitaire, vous n'avez peut-être pas encore eu la malchance de le vivre comme je l'ai vécu et je ne vous le souhaite pas. Ni à vous, ni à vos proches. Vraiment. 

Et ce n'est qu'un exemple. Dans la vie d'après, ces injustices et ces situations ne peuvent que se multiplier. Aussi bien pour le passe sanitaire que pour d'autres choses d'ailleurs. Chômage, retraite, éducation, propriété de votre maison/terrain, tout va y passer.

Se faire bolosser alors qu'on est en règle, c'est une injustice d'autant plus dure à vivre qu'elle se fait dans l'indifférence générale et que vous ne pouvez rien y changer. Si le bidule électronique dit que c'est pas bon, alors c'est que c'est pas bon et rien ne pourra changer ça. Vous ne pouvez pas être honnête ni de bonne foi si la machine infaillible affiche un message d'erreur. Lorsque l'individu ne compte plus même à l'entrée d'un hôpital, c'est qu'on a changé de monde.

Je ne comprends même pas que l'on downvote ton poste sans doute des macronistes, des capitalistes qui ne digèrent pas que tu dises les choses avec tant de justesses!

@AymericCaron a écrit:
@Monachaud Juste qu'avec une dose t'es beaucoup moins bien protégé.