Oiseaux VS avions

_Muse_ a écrit:
C'est quand même incroyable, y'a pas assez d'espace pour l'avion et le piaf ? :-D

meuhnon a écrit:
Citation :

landescape a écrit:

Techniquement si on veut être exhaustif, le Scramjet X43 de la Nasa appartient à la catégorie des avions et a atteint la vitesse de Mach 9.8 dans la stratosphère.

Ceci étant dit, pour des avions conventionnels, et en incluant les appareils militaires, Mach 2.7 est une limite quasiment absolue pour des vols opérationnels.

Citation :

C'est pas un avion le x43 mais une fusée il n'atterrit pas et ne décolle pas et n'as qu'un booster .. donc bon

Mig 25 All

Contribution le : 13/05/2010 11:12

meuhnon a écrit:
Citation :

A_l_i_K a écrit:
Un pare-brise ça peut péter avec autre chose qu'un oiseau, la grêle par exemple.(ça peut aussi se barrer si c'est mal fixé)
Le pilote dont je parle confirme que péter un pare-brise il n'en a jamais vu mais il en a déjà fêler deux.

Oui, on peut parler aussi de la foudre, des météorites,des débris spaciaux, des chocs de température, des dégâts causés depuis l'intérieur, en bref de toutes les causes possibles et imaginables mais la discussion portait sur les collisions avec les oiseaux non?

Citation :

A_l_i_K a écrit:
Selon un pilote ils ont 3 secondes pour chopper un masque pour pouvoir respirer et après comme l'a dit Landescaoe y a des procédures de descente rapide.

Si tu tiens à parler de procédure, soyons au moins précis car je doute qu'un vrai pilote ait affirmé exactement ce que tu écris:
- la checklist de dépressurisation simple ne prévoit pas de descente rapide. Cela peut arriver en cas d'orage par exemple, le foudroiement entrainant un percement (5cm de diamètre à la louche) qui n'est pas dangereux en soi.
- Idem pour la dépressurisation du cockpit seul. Pas de procédure de descente rapide en cas de défaut d'étanchéité, comme dans la situation évoquée.
- Il n'y a qu'en cas de "dépressurisation rapide de la cabine" ou en cas de dépassement des rate limits du variomètre qu'il y a descente rapide.

Sur les "3 secondes" pour réagir ensuite, c'est absolument faux, n'importe quel pilote, ingénieur ou mécanicien aéronautique le sait. C'est une idée qui vient des films catastrophe dans lesquels les gens se jettent sur les masques au bord de l'asphyxie...

Dans la réalité, il existe une échelle qu'on appelle TUC (Time of Useful Consciousness) qui décrit le temps de réaction disponible en cas de dépressurisation. Il s'agit de la durée de conservation de la lucidité, pas la durée de survie!
A l'altitude maximale des avions commerciaux (FL320), le temps moyen est de l'ordre de 2 minutes. N'importe quel passager ou pilote dispose donc de 2 minutes pour agir en conservant toute sa lucidité. 2 minutes pour attraper un masque à oxygène. On est très loin des 3 secondes que tu évoques (ce qu'aucun pilote n'ignore, dans la mesure où une descende rapide peut même être réalisée sans assistance respiratoire, dans le cas d'une panne des masques par exemple).

alixoux a écrit:
Il font comment les pilotes d'airbus quand leurs vitre pètent ?

Si tu tiens à parler de procédure, soyons au moins précis car je doute qu'un vrai pilote ait affirmé exactement ce que tu écris:
- la checklist de dépressurisation simple ne prévoit pas de descente rapide. Cela peut arriver en cas d'orage par exemple, le foudroiement entrainant un percement (5cm de diamètre à la louche) qui n'est pas dangereux en soi.
- Idem pour la dépressurisation du cockpit seul. Pas de procédure de descente rapide en cas de défaut d'étanchéité, comme dans la situation évoquée.
- Il n'y a qu'en cas de "dépressurisation rapide de la cabine" ou en cas de dépassement des rate limits du variomètre qu'il y a descente rapide.

Sur les "3 secondes" pour réagir ensuite, c'est absolument faux, n'importe quel pilote, ingénieur ou mécanicien aéronautique le sait. C'est une idée qui vient des films catastrophe dans lesquels les gens se jettent sur les masques au bord de l'asphyxie...

Dans la réalité, il existe une échelle qu'on appelle TUC (Time of Useful Consciousness) qui décrit le temps de réaction disponible en cas de dépressurisation. Il s'agit de la durée de conservation de la lucidité, pas la durée de survie!
A l'altitude maximale des avions commerciaux (FL320), le temps moyen est de l'ordre de 2 minutes. N'importe quel passager ou pilote dispose donc de 2 minutes pour agir en conservant toute sa lucidité. 2 minutes pour attraper un masque à oxygène. On est très loin des 3 secondes que tu évoques (ce qu'aucun pilote n'ignore, dans la mesure où une descende rapide peut même être réalisée sans assistance respiratoire, dans le cas d'une panne des masques par exemple).

meuhnon a écrit:
Dans la réalité, il existe une échelle qu'on appelle TUC (Time of Useful Consciousness) qui décrit le temps de réaction disponible en cas de dépressurisation. Il s'agit de la durée de conservation de la lucidité, pas la durée de survie!

L'hypoxie suraiguë ou fulminante (syncope en quelques secondes): c'est la plus grave, elle correspond à un arrêt brutal de l'apport en oxygène. C'est le cas lors d'une dépressurisation brutale au cours d'un vol en altitude de croisière sur un avion de ligne (FL 300)