Megaupload n'est plus !

srash a écrit:
Après je ne fait que spéculer, mais à mon avis à part une fortune comme Kim ce les construite, je ne connais pas grand monde, acteur sur le net, ayant un porte-feuille assez solide pour prendre un tel risque sans garantie de retour

-Flo- a écrit:

Google ? Microsoft ? Yahoo ? Tous les 3 à la recherche du bon plan qui les fera titiller Apple et son iTunes aux oeufs d'or... (surtout les deux premiers)

Bref, même sans parler des géants du net, soit le modèle est rentable, soit il ne l'est pas. S'il l'est, n'importe qui peut mobiliser suffisamment d'investisseurs pour le mettre en place, sans être milliardaire à la base. Et ce n'est certainement pas la fermeture de MU qui pourrait empêcher quoi que ce soit à ce sujet.

Non vraiment, je ne saisis pas la logique de cette théorie...

Megabox devait en effet devenir un site de vente grâce auquel les artistes auraient été rémunérés à hauteur de 90%, un changement radical par rapport aux plateformes actuelles. Grâce à un tel site, ce sont donc les artistes qui auraient récupéré la majorité des fruits de leur travail, et non pas les majors embourbées dans un système économique totalement dépassé à l’heure du WWW. De quoi inquiéter les iTunes, Universal Music et compagnie

Selon un article daté du 20 juin 2008 (01net.com), sur la vente d'un titre à 99 centimes d'euros sur l'iTunes store, la SACEM percevrait 7 centimes dont elle reverserait 2 centimes aux ayants droit. Il s'agit de 7 centimes au titre de droits d'auteurs, pour le compositeur et/ou l'auteur du texte, mais pas pour l'interprète, qui lui toucherait plutôt autour de 14 centimes.

Le site Informationisbeautiful a réalisé un graphique (voir le graph sur la source) représentant différents cas de figure de ce que gagne réellement en pourcentage un artiste (un musicien) en vendant sa musique en ligne (ou sur CD).

A titre d'exemple, pour se faire 1 160 $ soit 854 €, le musicien doit vendre

143 CDs autoproduits
1161 CDs si il est dans une maison de disque
ou vendre 12 399 sur iTunes ou générer 4,5 millions d'écoutes sur Spotify.

olivier78 a écrit:
Parce que Megaupload avait énormément de visiteurd par jour/moi ainsi que pas mal d'inscrits près à débourser de l'argent pour une offre légal.

Quel site peut encore se le permette sans se mettre à dos les Majors et autre sites comme (itunes, deezer etc...) ni perdre leur pourvoir?

-Yoou- a écrit:
Pour répondre à Flo, si personne ne se lance dans un tel projet ce n'est pas faute de moyens mais je pense surtout du fait du lobby des majors. C'est simple, google ne va pas se lancer dans une telle aventure parce que ça risquerait d'affecter grandement ses relations avec Universal, EMI et les autres ce qui leur serait préjudiciable dans leur gestion de Youtube.

S'ils avaient obtenu autant d'accords c'est tout simplement parce que Megaupload brassait 4% du flux internet mondial, ce qui est tout simplement gigantesque.

Je vois pas quel concurrent a actuellement les armes pour se lancer dans une telle bataille, il suffit de voir comment Deezer s'est fait broyé par la machine.

Petiot a écrit:
Si ont suit ton raisonnement, pourquoi Microsoft se lancerait pas dans la conquête spatiale? Ben oui il ont fait 70Mi de chiffre d'affaire l'an dernier...

Je sais pas si c'est moi qui comprend mal, mais ce que tu dit n'a aucun rapport flo. Déjà je pense que Google, Microsoft, etc... ont pas envie de se mettre les multinationales à dos, et pourquoi tout simplement le ferait-il? C'est pas leur domaine d'action.

legrandxav a écrit:
En gros, le projet MegaBox est-il simplement une rumeur qui attiserait les fantasmes de l'anti-lobbyiste-qui-croit-au-complot ou un projet réel, presque abouti, et qui effectivement aurait était saboté par les puissants lobby.

D'après Emmanuel Gadaix, Directeur des Opérations du site Megaupload, MegaBox n'était pas un projet couché rapidement sur le coin d'une feuille de papier. En réalité, cela faisait plusieurs mois que l'équipe du site testait le service et le lancement de ce dernier était même planifié pour l'anniversaire de Kim Dotcom, soit le lendemain de son arrestation. Pour mener à bien son projet, ce dernier avait même entamé des discussions avec plusieurs artistes (les mêmes personnalités qui apparaissaient dans la MegaSong) ainsi qu'avec plusieurs sociétés. En outre, parallèlement à MegaBox, les employés de la société travaillaient également sur un second service, dédié cette fois aux films : MegaMovies. Toujours selon l'ancien employé de Megaupload, ces deux services dérangeaient d'ailleurs certains grands noms de l'industrie musicale et de l'industrie cinématographique, ce que l'on peut parfaitement comprendre.