Visite guidée d'une maison à 800 000$ à New York

Visite guidée d'une maison à 800 000$ à New York


A beautiful $800,000 home in Flushing NY

La maison est toujours en vente si vous êtes intéressé

Aurais-je fait découvrir Rossmann au patron ?

ça donne un style feng shui les plantes d'extérieur à l'intérieur. La crasse un peu moins.

Ca semble aberrant et pourtant c'est une affaire. En négociant un peu violemment on doit s'en tirer à bon prix.

Un peu de home staging et ça part comme un petit pain.

Ils ont tellement peu de scrupule qu'ils ont même laissé la photo d'origine de leur montage Photoshop sur l'avant dernière :

Rien.
Compris.

@CrazyCow Montage photoshop ?

@Koreus Les deux dernières photos de l'annonce ont été prises au même moment (mêmes voitures dans la rue à droite), mais bizarrement l'herbe n'a pas l'air tout à fait la même dans les deux photos






Donc idem pour la photo principale de l'annonce, l'herbe et les deux buissons à gauche et à droite ont été remplacés pour essayer de donner l'impression que la maison n'est quand même pas si catastrophique vue de l'extérieur

Il s'agit plus probablement de l'état de New York plutôt que de New york..

Après ça dépend. Si les maisons du coin de même taille se vendent à plus de 1,5M$ je trouve le prix correct..

@defds Non c'est bien à New York la ville (quartier du Queens)

Le prix, c'est pour la remise en état ?

Un peu d'enduit, un joint acrylique pour la fignole et c'est réglé

Personnellement, je n'arrive pas à comprendre qu'on puisse défendre de tels excès de prix pour des maisons. Une baraque reste une baraque, quel que soit l'endroit où elle se trouve. Alors ok, l'offre et la demande, la vue, le quartier blablabla. Mais on parle de maisons là, de lieux de vie, qui permettent d'avoir un toit, un minimum de confort, bref les bases d'une vie à peu près agréable.

Franchement, si on définissait le prix d'une maison uniquement en fonction des m² qu'elle possède et de son état (en nuançant éventuellement le prix en fonction de ce qu'elle contient à l'achat, comme une cuisine aménagée ou pas, des produits de luxe ou pas), je pense que ça résoudrait déjà pas mal de problèmes de logement. Sauf que la sacro-sainte loi de l'offre et de la demande ne doit surtout pas être remise en question.

Dans tous les cas, ça me rend toujours dingue de voir que deux lieux d'habitation sensiblement similaires ne coûtent pas le même prix selon qu'ils se trouvent dans la Creuse ou à Paris.

@Avaruus Et donc tu ne régules plus la demande, et plus personne n’arrive à vendre sa maison dans la Creuse, tandis que ceux qui souhaitent déménager à Paris doivent obligatoirement faire appel à leur réseau pour espérer trouver un appartement à une échéance minimum de 10 ans.

@Avaruus Non, ca ne résoudrait rien du tout bien au contraire. Les premiers arrivés serraient les premiers servit et les suivants ne pourrait donc pas s'installer.
Devoir faire 2 heures de voitures pour aller au travail ou 10 minutes à pied c'est pas la même chose. Et dès qu'il s'agit d'un couple, les deux ne travaillant probablement pas au même endroit il va falloir un grand centre d'activité ou une grande ville ....

C'est quoi cette merde ?

Le pire c est qu elle partira a ce prix...voire pnus

Citation :
Ou alors, en parallèle, tu proposes un système qui favorise le local et qui génère de l'emploi local en revitalisant les provinces.

Conclusion :
- tu retrouves plus de travail dans la Creuse ce qui peut attirer les gens
- le prix de l'immobilier n'empêche plus personne (ou presque) de se loger,
- Paris (mais on pourrait aussi dire les très grandes villes) n'est plus le sacro-saint Graal du travail et du confort,
- la France entière peut se sentir faire partie d'une unité nationale tant sur le plan économique que professionnel puisque tu n'as plus l'impression d'être le parent pauvre de la France dès que tu habites en province (soit environ 80% de la population française).

Et par là-même tu rends les gens plus heureux puisque tu brises le mythe de la centralisation salvatrice voire providentielle et tu aides les localités à vivre mieux, plus en adéquation avec leurs forces et leurs particularités.

Franchement, quand on y pense un peu, on se dit qu'il existe pas mal de manières différentes de vivre mieux.



@Krogoth
Ou alors tu penses le monde différemment, au lieu d'envisager mon idée sans que rien d'autre ne change.

@Avaruus Oui mais dans ce cas ce que tu proposes, c’est une solution magique qui répartirait la demande de manière égale sur tout le territoire. Et donc en admettant que cette solution existe, ta proposition de fixer un prix universel n’a plus de sens. Puisque si tu résous le déséquilibre offre/demande, alors les prix se lissent mécaniquement par eux-mêmes.

En gros ce que j’essaie de te dire c’est que la hausse des prix par le jeu de l’offre et de la demande n’est pas une construction qui sort de nulle part. C’est un mécanisme « naturel » qui naît d’un déséquilibre afin de le compenser. Le mal ce n’est pas le mécanisme de régulation lui-même, mais bien le déséquilibre qui en est à la racine.

@-Flo-
On est d'accord, le déséquilibre est à la source du mal.

Premier point : je n'ai pas parlé de prix universel. Je parle de régulation du prix, en fonction de critères qui seraient plus cohérents avec le bien qu'on achète (il s'agirait donc de laisser tomber certains autres critères qui me semblent en réalité très artificiels).

Deuxième point : tu n'es pas obligé d'avoir une solution magique pour entamer un changement fondamental. En l'espèce, tu peux fonctionner à l'inverse, c'est-à-dire amener progressivement un prix plus régulé tout en menant une politique plus locale (sans tout changer du jour au lendemain, s'entend).

Troisième point : je pense qu'avec une politique forte dans ce domaine, il est à mon avis possible de réguler de manière plus "décente" (là j'introduis une valeur morale qui n'engage que moi) cette notion d'offre et de demande. Ce faisant, on permet de lisser progressivement le déséquilibre. En lissant le déséquilibre, on "soigne" le mal à la racine.

Et tout cela ne pourrait se faire, à mon avis, sans un éloignement de l'état centralisateur et vertical, et sans une revitalisation des économies locales.



En bref : je ne dis pas qu'il ne doit plus exister de notion d'offre et de demande, je dis qu'elle doit, à mon avis, être beaucoup plus régulée et que la logique qui l'accompagne doit aussi profondément changer.

Par ex, je pense que l'homme doit s'obliger à moins d'ambition individuelle (car c'est quand même ça qui est la véritable source du problème) et à plus de considérations collectives. Mais bon, là on entre dans d'autres réflexions qui dépassent largement le domaine immobilier.