La Belgique en panne

Citation :

bein voilà, ici c'est pareil.

Je ne suis pas persuadé que le CDNV soit si chaud pour garder la Belgique, du moins tant qu'il n'est pas certain de pouvoir empalmer Bruxelles. Que la NVA commence à lui peser, c'est comme tu dis, un secret de polichinel mais je crois que les élections régionales qui se pointent en juin 2009 les font réfléchire avant de s'en débarasser.
Leur acharnement à vouloir se donner une image de conciliants en voulant continuer les négociations mais uniquement au niveau des communautés en ignorant la région Bruxelloise est des plus suspecte. Serait-ce une manoeuvre pour essayer d'éviter de parler des bourgmestres non nommés et d'une éventuelle extention des communes à faciltés ?
J'ai apprécié l'expression du journaliste de libération ce midi au JT qui disait que les flamands voyaient les négociations sur la réforme de l'état dans le sens ou ils viennent avec un document reprenant leurs demandes, et disent aux francophones :"signez ici et c'est arrangé"

Citation :

héhé. Oui, la vision du compromis chez les flamands est sensiblement la même que celle de Julien Courbet.

Preuve en est la citation de De Gucht «Les francophones ne l’ont toujours pas compris : à la fin, ce sera toujours la loi du nombre qui l’emportera.»
Principe applicable dans les communes à facilité et à Bruxelles alors l'ont rappelé plusieurs journalistes... gh.....
Ce que semblait avoir oublié ce cher De Gucht qui n'est décidemment pas avare en déclaration "t'aurais mieux fait de te taire God Damn babelaar!"


A part ça, c'est clair que c'st loin d'être limpide et que beaucoup de stratégies se superposent. Ce qui, quelques part, les annulent.
Comme dirait Hannibal Smith :" pour qu'un plan se déroule sans accroc, il faut une stratégie claire....pfiiout (crachat de tabac)"

En anecdote, j'ai aimé également la remarque du journaliste de Libé (jean Quatremer) quand dans l'intervieuw on lui demandait son avis sur ceux qui prônent un rattachement de la Wallonie à la France, voyait comme une réaction Freudienne dans le fait que Leterme aie confondu la Brabançonne avec la Marseillaise le jour de la fête national Belge en 2007 et aie donné sa démission le jour de la fête national Française en 2008

Fini toutes ces discutions, negociations et engueulades

SAUVONS LA BELGIQUE MAINTENANT!!!!! :idea: :idea: :banane:

Citation :
Si Charly l'a dit, ça a valeur d'Evangile.
C'est plié, je vous dis. A partir de maintenant, on va tanner les Wallons sans relâche avec cette question.
Jusqu'à ce qu'ils nous disent oui.
Et après on se mettra à les engueuler comme les Flamands le font aujourd'hui.

Pernaut est tellement enthousiaste qu'il réussit même à dénicher des francophiles à Bruxelles.

Vous êtes très loin d'en avoir fini avec nous, j'espère que vous avez la foi.

Citation :

Veux tu dire la foi ou les foix ? De toute façon nous sommes si souvent chez vous que vous ne nous faites pas peur

Quant aux bruxellois francophiles, comme certains disent si volontier sur ce site, c'est un fake, demande à Strip
Aimeriez-vous tant que cela que l'on vous dise oui, je me sent tout ému :roll:

En apprenant que le roi a refusé la démission de Leterme (avait-il le choix ?) et que toute cette histoire se résume à une pirouette pour gagner du temps, je me mets également à comprendre ce point de vue :

Citation :
En fait finalement vous vous foutez de nous (hongrois, blabla) mais vous ne valez pas mieux



Ah, et sinon :

Citation :
Dans l'absolu, on préférerait que ce soient les Américains qui se soumettent à nous, mais faute de grives on mange des merles.

En attendant, on prend volontiers tout ce qui peut renforcer la francophonie, asseoir l'exception culturelle française dans le monde et étendre un peu plus notre domination politique sur l'Europe (ce que Napoléon n'aurait jamais dû abandonner).

D'ailleurs après la Wallonie on s'attaquera à Bruxelles, au Luxembourg et ensuite à la Flandre. Après tout, tout ça fait partie des frontières naturelles que le bon Dieu a données à notre pays.

Citation :

ALLELUYA !


strip d'aujourd'hui dans le nourjal Metro

Citation :

Hé, qu'est-ce que tu crois, j'ai lu des livres moi


La brune représente qui, au fait ?

Citation :


Joelle Milquet, président du CDH, Centre Démocrate Humaniste (humaniste, quelle farce!). En réalité ex-PSC (parti catho) et figure importante de toute cette crise pour de longues et complèxes raisons...
Ca n'a pas d'importance. La , je fais référence à une de ses répliques : "De Wever ne m'empechera pas de partir en vacances" ...


Mais elle représente un peu tout le monde politique (et civil) qui en a PLEIN le cul et veut partir en vacances.

D'ailleurs; comme par hazard, tout est reporté jusque minimum au 15 aout. Et personne ne s'y est opposé....

Citation :

Si tu mets l'bon dieu dans l'coup, on n'est pas encore sorti de la merde

Renaix en marre des facilités!
24/07/2008 07:26


Le bourgmestre de la commune à facilités linguistiques Renaix, le CD&V Luc Dupont, a écrit au Premier ministre Yves Leterme à l'occasion de la fête de la communauté flamande, le 11 juillet dernier, pour demander la fin des facilités pour sa commune.



Selon la presse francophone qui relate l'affaire, le bourgmestre estime que le système est trop "coûteux" et qu'il "nuit à l'essor et au développement de notre ville". "Les facilités nous ont empêchés de fusionner avec d'autres communes. Notre zone de police est monocommunale, vu que nos messages à la population doivent être donnés dans les deux langues" et "le personnel de la ville, du CPAS, de la police, doit passer un examen de français à cause duquel des candidats très valables sont régulièrement évincés", écrit notamment le maieur. Il retient aussi un argument "ethnique" et affirme que "les facilités sont responsables de l'arrivée de nombreux Bruxellois francophones d'origine allochtone" qui, selon le bourgmestre, dépourvus "d'une connaissance suffisante du néerlandais, ne trouvent pas de boulot ici. Notre taux de chômage (11 pc) est l'un des plus élevés de Flandre". (NLE)


c'est toujours la faute des autres!
sacrée flammoutche

Au passage, la preuve que ça traine depuis longtemps, déjà la l'époque Jacques Brel avait fait une chanson sur les flamingants . Elle est tout à fait d'actualité :

La chine est en danger!

Le ministre flamand des affaires extérieur, Geert Bourgeois, a écrit au gouvernement Chinoi pour se plaindre du fait que le beau drapeau flamand n'est pas autorisé sur le site olympique.
La Chine a donc réussi à se faire un nouvel ennemi ?:lolhit:
http://www.la1.be/video/jt/index.htm?jt=200970&seq=10

Les drapeaux de Walonnie Wallonie et de Bruxelles-capitale sont-ils autorisés sur le site olympique ?

Je gueulerais bien sur l'absence du drapeau de mon patelin, tiens

Citation :

J'allais dire "tout ça vire au grotesque" mais en fait non. Ca l'est depuis un moment déjà.


Pour info: Les membres (flamands et francophones) de la FEB (équivalent du MEDEF français) ont tapé sur les doigts des politiques décrivant l'impact catastrophique (via l'inflation surtout) de la crise politique sur la santé des entreprises belges et des investissements étrangers en Belgique.

Les interviews des types de la FEB étaient assez consternantes. C'était pas loin du "Bon, les enfants, maintenant fini de jouer, vous commencez à taper sur le système des gens sérieux qui eux, travaillent. Rangez vos jouets et partez en colonies de vacances. Ne vous inquiétez pas pour votre argent de poche, vous ne le perdrez pas...non non, votre voiture de fonction non plus..ne vous inquiétez pas"

Ca en dit long sur le cirque politique et ses relations aux milieux economico-financier...
Relations somme toutes assez logiques mais rarement vues dans ce sens-là. Le politique se donne toujours une image d'arbitre et de temporisateur des élans ultra-libéraux des investisseurs. Ici, ce sont les investisseurs qui sonnent la fin de la récréation.

Citation :

Alors tu penses qu'ils auront un rôle important ? Ou bien les politiques feront oui de la tête mais vont continuer leur train-train ?

A te lire, c'est le début de la fin des problèmes.

Les investisseurs auront un rôle important dans la mesure où si le PIB diminue de façon significative faute d'investissement, l'échéance des élections régionales de 2009 approchant, les politiques risquent de se magner le cul pour faire bonne figure. Et comme partout, le lobbying est assez important et efficace, mais il restera toujours les nationalistes buttés pour foutre la merde car ils ne se gèneront pas pour torpiller la majorité.

La crise politique tue la démocratie
31/07/2008 13:52

Un Premier ministre qui démissionne sans prévenir personne. Des parlementaires réduits au chômage technique. Des secrétaires d'Etat bidon. Bientôt, une république bananière ?

Depuis le 10 juin 2007, date des dernières élections législatives, il s'en est passé des choses malsaines dans la petite Belgique. Florilège.

Démission « sauvage » du Premier ministre. Du jamais vu : un Premier ministre qui démissionne sans même prévenir ses partenaires de la majorité. C'est pourtant ce qu'a fait Yves Leterme, dans la nuit du 14 au 15 juillet dernier : sûr d'être lâché par « son » cartel, le CD&V/N-VA, s'il se contentait de faire une déclaration « gentillette » au Parlement le 15 (la fameuse date butoir normalement prévue pour la conclusion d'une « grande » réforme de l'Etat), Leterme a pris les devants et s'en est allé présenter sa démission au roi. Officiellement, Didier Reynders, vice-Premier ministre MR, s'est dit « surpris » par la décision. Les micros éteints, il a laissé
éclater sa colère. Où va-t-on si le Premier ministre joue solo ?

Parlementaires réduits au silence. Pour éviter que le gouvernement ne soit mis en difficulté, il existe un remède miracle : empêcher que le Parlement - censé contrôler le travail gouvernemental - ne se réunisse. C'est simple comme bonjour, il suffisait d'y penser. Cela n'a pas échappé aux partis de la majorité et à leurs porte-serviettes à la Chambre. A deux reprises, la Chambre a fait les frais de ce sabotage orchestré. Une première fois, le mercredi 30 avril, date à laquelle les députés réunis en séance plénière auraient pu relancer le débat sur la scission de BHV, alors qu'Yves Leterme demandait qu'on lui accorde un délai supplémentaire pour désamorcer la bombe linguistique. Trop risqué ? Trop déchaînés, les parlementaires de l'opposition ? Qu'à cela ne tienne : séance annulée ! Annulée également, la séance plénière du 17 juillet, qui était censée suivre la déclaration qu'Yves Leterme aurait dû faire à la Chambre le 15. Pas de déclaration ? Pas de séance parlementaire : imaginez un peu que l'opposition se déchaîne, cela ferait mauvais genre... Des manières parfaitement illégales : Herman Van Rompuy (CD&V), président de la Chambre, a pris cette décision d'autorité (et sur les « conseils » des présidents des partis de la majorité), alors qu'une séance plénière ne peut normalement être supprimée que sur l'avis unanime des 9 chefs de groupe politique.

Pas de vote de confiance pour Leterme bis. A peine démissionnaire, sitôt remis en selle par le roi : le gouvernement Leterme bis est porté sur les fonts baptismaux le soir du 17 juillet. Une semaine plus tard, le « nouveau » Premier ministre se rend au Parlement. Pour y faire une déclaration ? Non ! Il se contente de répondre aux interpellations des parlementaires, dont certains sont échaudés. Pas de déclaration gouvernementale en bonne et due forme ? Pas de vote de confiance : trop périlleux ! Pas franchement illégal, mais inédit dans les annales politiques belges.

Législateurs au chômage technique. Seuls 9 projets de loi ont été votés au Parlement depuis les dernières élections législatives. Une misère. La moyenne annuelle habituelle est 6 fois plus élevée. Pas de quoi donner de la démocratie belge une image de grande vitalité.

Beaucoup trop de places vides. Conséquence du point précédent, ainsi que du cumul des mandats : le spectacle des « débats » parlementaires est affligeant. On se croirait dans une classe de terminale la veille des grandes vacances : les rangées de « bancs » sont à moitié vides, et les quelques respectueux du règlement ne donnent pas l'image d'élèves très concentrés sur leur matière. Les portables fonctionnent à plein, les Black Berry (ces nouveaux joujoux à tout faire), itou, les conversations vont bon train. Le seul moment où les parlementaires essaient de bien se tenir - ils n'y parviennent pas toujours -, c'est le jeudi ( le jour du Parlement) entre 14 et 16 heures : les caméras de télé sont là. Ce jour-là, normalement, les membres du gouvernement doivent aussi être présents, pour répondre aux questions des élus. Yves Leterme est évidemment souvent dans la mire des caméras. Le hic, c'est que juste derrière lui trônent les députés du Vlaams Belang, le parti flamand d'extrême droite. Eux sont toujours en nombre, et en forme. Les verts aussi, mais ils sont moins bien situés dans l'hémicycle.

Engagements non tenus. Parmi les nombreuses promesses non honorées par le gouvernement Leterme, il en est une qui s'avère particulièrement dramatique. Une circulaire était censée régler le sort des sans-papiers dès le 15 mai. Ils l'attendent toujours. Contraints de se jucher en haut d'engins de chantier ou de faire la grève de la faim ou de la soif pour qu'on ne les oublie pas.

Un Premier pas sérieux. Le 21 juin, les parlementaires devaient voter le budget de l'Etat pour 2008. Avant le vote, des débats. Et, normalement, des interpellations du Premier ministre, qui a également le Budget dans ses attributions. Mais, en ce jour important, point d'Yves Leterme au Parlement : il effectuait une visite éclair (huit heures) en Slovénie. Même la majorité
était embarrassée, comprenant mal pareille légèreté de la part du Premier ministre. Ecolo, déchaîné, le fit réquisitionner comme l'autorise le règlement. Et les débats, ainsi que le vote, cela va de soi, furent remis au lendemain. Pas vraiment anodin...

Vote à la hussarde. Mercredi 16 juillet : la loi sur les armes est soumise au vote, en commission du Sénat, avant de débouler en séance plénière. Normalement, pour être réglo, le vote doit s'effectuer en présence du secrétaire de la commission, un fonctionnaire du Parlement. Oui mais voilà : le secrétaire n'est pas là. Qu'à cela ne tienne : on réquisitionne un autre agent, tout ahuri. Et, sans tenir compte de l'indignation des petits malins dénonçant la supercherie, la majorité vote, vite, vite, la loi problématique : en deux minutes, montre en main, le (vilain) tour est joué.

Secrétaires d'Etat bidon. On ne le répétera jamais assez : 7 secrétaires d'Etat dans un gouvernement qui compte 15 ministres, c'est un gaspillage monumental. Si, au moins, ils servaient à quelque chose ! Mais non ! On jurerait que leur seule fonction est de remplacer « leur » ministre à la Chambre, de répondre à leur place aux si embêtantes questions parlementaires. Ainsi, Carl Devlies (CD&V), adjoint au Premier ministre et secrétaire d'Etat à la lutte contre la fraude fiscale, vient-il souvent rendre des comptes en lieu et place de Didier Reynders (MR), vice-Premier ministre et ministre des Finances et des Réformes institutionnelles. Et Bernard Clerfayt (MR), secrétaire d'Etat adjoint au ministre des Finances, est souvent dépêché par son patron pour assouvir la curiosité des élus. On n'est jamais aussi bien servi que par... les autres.

Isabelle Philippon

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