Coronavirus : ou l'art de faire peur

@Yazguen a écrit:
@Hetzer
Peut-être que si la vaccination avait été "imposée" plus rapidement, le confinement aurait (si il a lieu) pu être évité

@aioren a écrit:
ou on peut se les mettre au cul dès maintenant ?

@aioren a écrit:

Sinon, avec cette histoire de vaccin, on en oublierait presque le problème de base : les lits en réanimation. On est d'accord qu'on n'ouvre pas ça en 2 semaines, mais là ça fait quand même 18 mois qu'on attend quelque chose... On peut espérer que ce sera fait après les réformes de l'assurance chômage et des retraites, vu que ça semble être les priorités des priorités, ou on peut se les mettre au cul dès maintenant ?

@Surzurois a écrit:

Je vais me répéter mais le nombre de lits en réanimation est un faux problème avec une épidémie de ce genre. Si on laisse circuler le virus, dans tous les cas on arrivera à saturation de ces services. ça fera gagner quelques jours, voire semaines, mais vu que ça croît de façon exponentielle qu'on ajoute 2000 ou 3000 lits ça changera rien si on ne prend pas des mesures pour limiter la circulation du virus.

@Yazguen a écrit:
Peut-être que si la vaccination avait été "imposée" plus rapidement, le confinement aurait (si il a lieu) pu être évité

@Asmodee88 a écrit:
Citation :

@Surzurois a écrit:

Je vais me répéter mais le nombre de lits en réanimation est un faux problème avec une épidémie de ce genre. Si on laisse circuler le virus, dans tous les cas on arrivera à saturation de ces services. ça fera gagner quelques jours, voire semaines, mais vu que ça croît de façon exponentielle qu'on ajoute 2000 ou 3000 lits ça changera rien si on ne prend pas des mesures pour limiter la circulation du virus.

Effectivement ça me fait penser à l'énigme du lac avec le nénuphar qui double chaque jour.
Si le nombre de malades du covid double chaque semaine (ce qui est je crois apeu près le vrai chiffres). Bin si tu double le nombre de lit en rea tu gagnes 1semaine. Pas sûr que le calcul coût/bénéfices soit très bon

@vivaberthaga a écrit:
On continue à convaincre et inciter les gens...
https://www.google.com/amp/s/www.lavoixdunord.fr/1047530/article/2021-07-21/richard-ferrand-s-oppose-au-pass-sanitaire-l-assemblee-nationale%3famp

@Asmodee88 a écrit:
@aioren après le problème c'est qu'ouvrir un lit de rea ça ce fait pas comme ça de ce que j'ai compris (d'ub pote intern en rea) un lit c'est du personnel en permanence pour s'en OQP. Et un médecin c'est 8-9 ans a formé.

@aioren a écrit:
Au cours des 18 derniers mois, des mesures ont-elles été prises pour pallier à ces problèmes ? Réorganisation des études de médecine, formation de personnel et création de services modulables, réorganisation et relocalisation de la chaine d'approvisionnement en matériel au sein de l'UE, etc... ?

@-Flo- a écrit:
Oui : Le nombre de lits des services de soins critiques a bien augmenté (+24% un an après le début de la pandémie) en trouvant des solutions pour rendre les services plus modulables, et un plan de relocalisation des industries de santé a bien été lancé (https://www.economie.gouv.fr/plan-daction-pour-relocalisation-industries-sante-en-france).

@Surzurois a écrit:
@aioren alors il me semble que les voix s'étaient élevées pour supprimer le numerus clausus pour l’admission en études de médecine, pour pallier notamment au manque de professionnels de santé dans les zones à faible densité de population, ça pourrait aider aussi pour embaucher dans les hôpitaux.

On se heurte à plusieurs problèmes : les infrastructures ne sont pas dimensionnées pour accueillir tous les étudiants qui veulent s’inscrire en médecine, et il n'y a pas assez d’enseignants pour former tous ces gens.
Du coups chaque université tente tant bien que mal d'augmenter les effectifs d'étudiants accueillis mais c'est au cas par cas en fonction des possibilités.

En plus de ça, même si la volonté annoncée du gouvernement est d'ouvrir des places supplémentaires dans les hôpitaux, la réalité est, économie sur le secteur public oblige, que ces hôpitaux (c'est le cas pour les établissements public bien sûr) fonctionnent avec de moins en moins de moyens, il ne pourront pas se permettre d'embaucher du personnel supplémentaire, et pareil pour les lits, ça demande de faire des travaux pour agrandir les hôpitaux , et faut les payer aussi...

Donc le problème ne risque pas de se régler dans les prochains mois, et on va surement continuer d'assister progressivement à la lente chute aux enfer de notre système de santé qu'on vantait partout dans le monde...

On est loin de la situation en Tunisie où ils morflent les pauvres, mais en tout cas ça va pas en s'arrangeant !